Si mes mots te blessent, c'est pas de ta faute. // Kagami

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :
Femme de petite vertu.
Qui s'avance dans les nuits noires.
A la recherche des hommes.
Pour satisfaire des vices bien ancrés.

Les rumeurs vont et viennent. Parles de toi. Les vieilles du quartier aiment à les laisser entendre lorsque tu sors tard le soir. À l'heure des cours supplémentaires pour les élèves assidus. Elles savent à ton allure que tu ne comptes pas suivre leur pas. Alors que ton croc top de style survêtement peine à couvrir l'intégralité de tes atouts féminins. Et un fin sourire étire tes lèvres à leur vue. Elles attendent ce jour béni où elles pourront te dire qu'elles t'avaient prévenu, Kagami. Ce jour où tu engendreras un enfant indésirable. Convaincu qu'elles savent tout de toi. Mais si elles savaient, les vieilles, que tu vas hurler tes poumons. Dans une salle souterraine. Dans un micro réglé à la hâte. Avec des musiciens parfois improvisés. Tu vas crier des vérités, des mal-être, des joies. Du rock au métal, rien ne t'échappe. Bercé par une voix cristalline qui se module avec aisance. Un talent inné pour le chant que tu offres à un cercle très privé.

Parce qu'il y a un fossé.
Entre le réel et le fantasme.
Entre le conte et la dure réalité.

Tu as confiance en toi. Tu es sûre de toi. Tu es droite. Tu es forte. Tu es libre. Tu es rebelle. Tu es franche. Ils parlent. Ils parlent. Ils murmurent. Sur tout chemin, ils ne cessent de spéculer. Sur ce que tu es. Mais qui es-tu, Kagami. Si ce n'est une enfant ignorée. Qui cherche à tenir une barque qui se noie. Tentant de garder une allure pour ne pas s'étouffer. Quelle est la vérité entre ce qu'ils voient et ce que tu es. Où se trouve la frontière entre la comédie et l'humaine. Jusqu'où ce sourire sarcastique, parfois sournois, souvent amusé est tangible. Jusqu'où est-il vrai. Les mots se font durs. Tu renvoies habilement et aisément les prétendants bancals. Mais qui est certain que tu ne trembles jamais. De ce qu'ils pourraient te faire. Si tes mots de travers venaient à les heurter bien trop profondément. Qui est certain que tu ne regardes jamais derrière toi lorsque l'aurore revient. Que tu rentres seule chez toi. Que savent-ils, quand bien même tu es ceinture noire de taekwondo.

Que savent-ils.
Que voient-ils.

En vérité il y a un monde qu'ils ne connaissent guère. Qu'ils ne peuvent ni voir, ni entrevoir. Un monde que l'on nomme chez soi. Où tu as peur. Où tu crains de vivre, Kagami. Tu as peur de perdre. Tu as peur de ne pouvoir surmonter les remords, les regrets. Parce que tu n'arrives pas à lui pardonner, Kagami. Tu l'aimes, mais tu ne retournes jamais vers elle. Cette mère ivre. Ivre de sentiments sombres. Pour autant, c'est la seule famille proche que tu aies. C'est pour cela que tu exhibes. Des habits et des couleurs. Pour agrémenter un monde en perdition. En vérité, tu es une enfant aimante. Qui cherche quelqu'un à qui se raccrocher. Voilant la réalité derrière de l'insouciance. Comme si rien ne pouvait te toucher. Cherchant à avoir l'air de. L'air d'être forte. L'air d'être inaccessible. Lorsqu'en vérité tu plonges si facilement. Dans l'amitié comme dans les sentiments. Voilà qui tu es, Kagami ; une jeune femme inoubliablement oubliable.

Désinvolte ; Je m'en foutiste ; Se donne des airs ; Expressive ; Bruyante ; Passionnée ; Incertaine ; Parfois vulgaire, parfois sévère ; Souvent sarcastique ; Un poil lunatique ; Farouche par moment ; Indulgente souvent ; Rancunière sûrement ; A appris un art martial pour se protéger -bien qu'elle soit défendue de l'utiliser- ; S'attache aisément ; Se blesse tout autant ; Festive ; Toujours à errer la nuit ; Possessive et impulsive ; Aime à provoquer et accentuer des rumeurs infondées ; Glandeuse les 3/4 du temps ; Bonne élève pourtant ; Bosse en secret ; Passe trop de temps sur netflix et sur des sites de fringues ; Aime prendre soin d'elle, mais sans excès ; Fait attention à son poids ; Sportive ; etc.