Les choix sont toujours compliqués et peuvent détruire une relation en un claquement doigts. Tu le sais et pourtant, tu as décidé de l’abandonner en la laissant seule chez elle après votre rencontre avec ton ami d’enfance. Rencontre catastrophique ayant eu pour effet de briser un peu votre couple. Construction d’un mur invisible entre vos deux âmes, créant ainsi de la distance. Tu souffres à cause de lui, d’elle, de tes sentiments. Tu es en colère et triste à la fois. Tu t’es renfermé sur toi-même et plongé dans le dessin… Un art qui te permet de t’exprimer depuis ton enfance. Dominant qui possède un cœur en glace, mais qui se réchauffait petit à petit à l’aide ta petite amie. Ton cœur est douloureux. D’habitude, rien ne t’atteint vraiment ou alors tu es en colère et tu cèdes à des pulsions qui te permettent de te calmer. Tu as changé et c’est évident, sinon tu serais allé depuis longtemps baiser l’un de tes jouets. Horrible monstre.
Au lieu de cela, tu te contentes de dessiner encore et encore sans rien manger. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu es particulièrement inspiré. Jusqu’à ce que soudainement, ta mine de crayon se casse. Briser. Une larme s’échappe, puis une deuxième… Finalement, tu n’arrives pas à te calmer et l’eau coule à flots. Détruisant au passage l’un de tes chefs d’œuvres. Personne n’a jamais atteint ton âme à ce point. Tu ressens de la tristesse, de la compassion et surtout de l’amour pour Hime Watanabe. Elle te manque, tu es terrifié d’avoir commis la pire des conneries. Depuis quand es-tu un être humain sensible ? Quand est-ce que tu as commencé à redevenir l’Aoi du passé ? Tu n’en sais rien, mais tu es conscient que ta petite amie est responsable de ce changement à l’intérieur de toi. Tu l’as remercie intérieurement pour t’avoir montré que tu étais capable d’aimer et d’être aimé.
Vite, tu dois lui envoyer un message, un mail ou tout simplement l’appeler. Il n’y a rien à faire, tu ne peux pas lui parler dans cet état, il ne te reste plus qu’un mail ou un message. Tu sautes sur ton téléphone pour réparer ta terrible erreur, mais il n’y a rien à faire. Tu vois flou, tu es perturbé. Tu n’arrives pas à écrire la moindre ligne, le moindre mot… Pitoyable. Tu ne sais pas comment l’aborder ? Toi, le séducteur d’Hinodai ? Celui qui sait parler en toute circonstance et qui manipule les autres à longueur de journée. Quoi dire pour te faire pardonner ? Quoi dire pour la voir ? Quoi faire pour arrêter de la faire pleurer ? Tu sais qu’elle souffre à cause de toi.
« Putain, pourquoi ses larmes ne s’arrêtent pas ! » Voix colérique, murmure inaudible pour tes voisins.
Tu abandonnes en t’allongeant dans ton lit en espérant que morphée vienne te prendre.
Les jours de la semaine passent et se ressemblent. Tu n’arrives pas à écrire le moindre message à ta bien-aimée pourtant, tu passes tes journées à penser à cette dernière. Personne n’arrive à savoir comment tu fais pour réussir à passer tes examens sans aucune difficulté alors que tu dors très peu et que tu te nourris à peine. Tu es irritable. Personne n’a intérêt à venir t’emmerder. Bizarrement, tu n’as martyrisé aucun de tes jouets. Tu intériorises la journée pour mieux te défouler lors de tes entraînements de volley. Tu n’as jamais été aussi agressif que sur le terrain cette semaine. Son sourire, son odeur, sa chaleur te manquent. Vos petites conversations et votre complicité sont irremplaçables. Tu le comprends petit à petit et tu l’acceptes lorsque tu décides d’aller la voir. Tu es sorti du département médecine pour essayer de voir son magnifique minois et tu y arrives facilement. Par contre, tu ne l’approches pas. Tu restes à distance et tu te contentes de la regarder. Tu es discret. Un sourire enfantin s’affiche sur ton visage, lorsque tes yeux la revoient pour la première fois depuis le bordel monstre avec Taiga. Ton cœur s’emballe comme-ci, c’était la première fois que tu la voyais. Est-ce que tu comprends maintenant Aoi ? Tu veux cette femme pour toi tout seul et toute ta vie…
Une merveilleuse découverte qui va être cachée par l’interruption d’une demoiselle.
« Tsuki-san… Est-ce qu’on pourrait parler ? Tu veux bien me suivre dehors ? » Une voix fragile et féminine.
Tu sais très bien ce qu’il va se passer et pourtant, tu décides de la suivre à l’extérieur. Elle est particulièrement courageuse et sûre d’elle pour t’exprimer quelque chose face à d’autres personnes. Vous n’êtes pas vraiment seuls. Les regards vous fixent, qu’ils viennent des fenêtres ou des personnes qui passent à côté de vous. Elle t’exprime ses sentiments et tu la regardes dans les yeux avec un sourire charmant comme à ton habitude. Masque qui t’énerve actuellement. Tu n’as pas de temps à perdre à l’écouter surtout que personne n’a le droit d’effleurer ton cœur. Tu connais déjà la réponse. Tu vois l’espoir dans ces paroles et dans ses yeux lorsqu’elle termine et qu’elle attend ta réponse. Tu comprends à cet instant qu’il serait temps que tu te déclares à Hime. Elle a besoin d’entendre que tu l’aimes et tu as besoin de t’exprimer pour que votre relation ne parte pas en éclat comme lorsqu’on brise un verre.
Tu respires calmement. Pauvre créature. Elle s’approche de toi. Elle est audacieuse et désire t’embrasser, mais c’est impossible. Ton silence et ton sourire ne signifie pas qu’elle a gagné la partie. Tu poses délicatement ta main sur ses lèvres, brisant tous ses espoirs.
« Merci Rima-chan pour tes mots qui me touchent » Il n’y a rien d’autre à dire.
Pauvre petite créature. Tu jubiles à l’intérieur de toi, car tu adores voir le désespoir les consumer. Des perles d’eau commencent à couler sur ses joues. C’est jouissif pour toi d’être témoin de cette scène. Tu es vraiment tordu comme être humain. Malgré tout, elle t’a permis d’avoir un déclic. Tu souris en t’excusant correctement de l’avoir recalé et tu t’échappes. Tu as quelque chose à faire et c’est urgent. Tu te débrouilles pour trouver un bout de papier et un stylo.
Coucou Watanabe ! Excuse-moi de ne pas avoir trouvé les mots pour t’écrire plus tôt, mais maintenant, il y a quelque chose d’important qu’on doit faire et on ne doit plus attendre. Rendez-vous sur les toits à 12h00 ! Tsuki
Un petit mot qui est assez formel. Tu es à cheval sur les traditions toi ? Un peu, c’est peut-être une facette de toi qu’elle ne connaissait pas encore. Tu aurais voulu la surnommer petit koala, mais tu penses ne pas y avoir le droit à cause de votre froid, donc tu as employé son nom de famille. Après tout, vous ne faites rien dans l’ordre non ? Tu aurais voulu signer par ton prénom ou encore ton surnom : séducteur d’Hinodai, mais tu n’étais pas d’humeur à blaguer. Tu es terriblement sérieux. Tu te dépêches de trouver Yuki, votre ami commun pour lui demander d’être le messager de ton message. Tu sais qu’il ne lira rien, et qu’il lui donnera sans poser la moindre question. Il tient à elle et à toi d’une certaine manière, tu le supposes.
Tu retournes à ton département pour suivre ton dernier cours de la matinée. Qu’est-ce que le temps passe lentement, tu voudrais qu’il soit déjà midi. Lorsque l’heure tant attendue arrive, tu fermes tes livres et ton ordinateur afin de sortir de la pièce et de partir en direction de ton lieu de rendez-vous. Tu grimpes les escaliers pour atteindre les toits de l’école. Personne, tu es seul. Le vent souffle, bien que le ciel soit dégagé. Tes cheveux bougent sans cesse et se décoiffent. Pourtant, il fait beau et les rayons du soleil te réchauffent. Tu avances jusqu’à atteindre l’extrémité du toit avec un sourire heureux. Ton cœur bat la chamade. Tu patientes sans être vraiment stressé. Tu veux t’excuser pour ton comportement, la prendre dans tes bras et la rassurer sur votre lien, sur votre relation et sur ton amour pour cette dernière. Il y a une différence entre penser et réussir à parler. Tu espères qu’elle ne te déteste pas, qu’elle éprouve encore des sentiments pour toi, qu’elle ne regrette pas d’avoir perdu son cœur. Tu lui as volé ce qu’elle a de plus précieux.
Tu t’allonges sur le sol en regardant les nuages passés au-dessus de ta tête. Tu n’as jamais été aussi pressée de la voir, de lui sourire, de la prendre dans tes bras et de la choyer. Mensonge. Depuis que tu l’as rencontré, elle t’obsède. Tu fermes les yeux en te perdant dans tes pensées. Souvenirs communs avec cette dernière de votre premier échange, de votre premier regard, de votre première danse, de votre premier baiser, de votre première fois ensemble, de votre premier réveil, de sa claque sur ta joue, de ses larmes et des tiennes, ainsi que d’autres scènes plus futiles les unes que les autres. Sourire enfantin pendant que tu rêvasses de votre quotidien ensemble…
Caresse sur ta peau. Doux contact qui te fait gémir et refermer ton étreinte. Jambes se pliant pour mieux protéger ton précieux, unique source de réconfort en cette nuit difficile. Nom résonnant dans tes songes, le tien. Son lointain qui te fait revenir à la réalité. Nouvelle caresse. Tes cheveux se mélangent, dégagent de ton visage qui devrait être apaisé. Simple impression. Tes yeux brûlent et tu les ouvres avec peine. Une silhouette se dessinant face à toi, assise sur ton lit. Un oreiller humide, empêchant une partie de ton visage de sécher correctement. Le visage de ta mère t'apparait, de plus en plus net. Inquiète. Tu émerges difficilement mais ton corps commence enfin à obéir à ton esprit encore endormi. Tu regardes autour de toi, observes l'oreiller que tu as pris en otage, avant de reposer ton attention sur ta mère. Elle te sourit faiblement, comme pour te réconforter, te demande de tout lui raconter. Tout ce qui te tracasse. Toi, toujours vêtue de ta tenue de sport, tu prends le temps de réfléchir aux différents événements de cette après-midi. Votre rencontre avec Taiga. Ses paroles. Votre départ avec ton petit-ami. Les soins que tu lui a donné suite au coup qu'il avait dans le dos. Ce moment où il t'a dit que c'était toi qu'il voulait, que tu ne devais pas en douter. Quand il a dit qu'il n'était pas fait pour toi, juste avant. Quand il est parti sans même se retourner quand tu lui as demandé d'arrêt. Plaie béante au cœur. Tu sens tes yeux brûler de nouveau, l'eau couler de ton corps une fois de plus. Ta mère te sert contre elle... Tu commences à parler... Nuit difficile que tu passes aux côtés de ta mère. Et même de ton père, pendant un moment...
Les journées sont dures et longues et une fois de plus, tu hésites. Doigts figés devant l'écran de ton portable. Tu veux lui envoyer un message. Savoir comment il va. Lui parler. Le voir. Le toucher. Objectif qui te semble impossible. Peut-être qu'il ne veut plus te voir ? Peut-être qu'il a encore besoin de temps ? Une fois de plus, tu effaces ton message, verouilles ton portable. Tu suis tes petits camarades, la tête à moitié dans les nuages. Tu la relèves juste pour sourire à ton meilleur ami qui vient te titiller un peu. Un moyen maladroit de te remonter le moral mais qui parvient tout de même à te décrocher un sourire. Si doux, si triste et pourtant magnifique. Tu lui rends bien ses provocations, n'ayant aucune craintes des représailles. Derrière ce corps mince, dont le poids a baissé au cours de ces derniers jours à cause de ton manque d'alimentation, tu restes une battante.
Et là, ton regard dévie sur cette scène, au loin, qui te dérange au plus haut point. Cette pauvre chose qui ose approcher, un peu trop à ton goût, Aoi. Tu le reconnaîtrait entre milles. Tu lui as demandé de les laisser, d'être fidèle à lui-même, tant qu'il les brises si elles voient une lueur d'espoir. Tu dois lui faire confiance. Tu le fais. Pourtant, ça te fait mal. Ça te fait mal car toi, tu n'es pas à ses côtés. Des jours de distance et de silence. Tu tournes les talons, accélérant le pas, désireuse de t'éloigner de tout ça, de retrouver ta classe.
Assise, tu es songeuse. Que lui a-t-il dit exactement ? Tu n'as pas pu regarder la scène jusqu'au bout, plaie bien trop saignante. Une silhouette, un papier posé sur ta table. Tu relèves la tête pour apercevoir Yuki qui te sourit faiblement avant d'aller s'assoir à sa place, non loin de toi. Tes yeux bleus se posent alors sur ce fameux bout de papier que tu ne tardes pas à déplier. Un mot... Aoi. Non. "Tsuki". Plaie s'agrandissant. Pourquoi ? Pourquoi est-il aussi formel ? Il veut te voir. Te parler de quelque chose à régler, à faire... Tu as peur, Hime. Les battements de ton cœur en deviennent vraiment désagréables. Tu ne te sens pas bien. Car rien ne va dans ce mot. Il compte t'abandonner. Lui aussi, il va te filer entre les doigts ? Non impossible. Tu ne le supporteras pas. Mais tu l'auras mérite, après le mal que tu lui as fait. Tu es une incapable. Incapable de garder ceux que tu aimes à tes côtés...
Les minutes sont des heures. Tu te précipites hors de la classe une fois le cours terminé. Pas rapides, corps se mouvant dans les couloirs, se glissant à travers la foule. Tu sens qu'on te percute. Surprise. Tu te retournes, non en tort, mais prête à t'excuser. Et là, cette fille. Celle qui parlait avec Aoi tout à l'heure. 《 Pardon, je ne t'avais pas vu. 》 Tu hoches la tête, affirmes que ce n'est rien de grave, prête à reprendre ta route. Mais tu es stoppée dans ton élan par cette même voix qui s'élève. Provocatrice. 《 J'ai entendu dire qu'on t'avait vu avec Tsuki-san, il y a quelque temps. Tu es une autre de ses salopes ? 》 Aucune compassion. Non, ce que tu ressens chez cette fille, c'est de l'arrogance, du jeu et de la jalousie. Hime, ça te fait sourire, mais un sourire qu'on ne voit que rarement sur tes lèvres. 《 Et toi tu es mal baisée ? 》《 Qu-quoi ?! 》 Figée. Cette fille, elle te dérange. 《 Reste à ta place. 》 Possessive. C'est ton petit-ami et elle a tout intérêt à de tenir loin de lui à l'avenir.
Tu traces, victime abandonnée au milieu du couloir. Tu n'as pas de temps à lui accorder, tu as plus important à faire. Rejoindre Aoi sur le toit, comme il te l'a demandé. Tu ralenti de plus en plus, ton cœur fragile battant la chamade, la boule au ventre. Tu hésites un instant. Est-ce une bonne idée. Arrêtes de réfléchir et franchis cette porte ! Corps se mouvant, pénétrant sur le toit de l'école.
Il est là, allongé, l'air rêveur. Souriant. Sourcils se fronçant. Pourquoi cette vision te fait-elle aussi mal ? Peur grandissante. Doutes bien ancré dans ton cœur. Toi qu'il a abandonné. Toi qui est arrivée après cet ami qui est toujours passé avant tout. Tu qui n'as jamais eu un "je t'aime". Toi qui veut tant et qui n'a jamais assez. Tu t'avances discrète, l'observant, placée juste au-dessus de lui. 《 C'est la déclaration d'amour de l'autre désespérée qui te fait jubiler de la sorte ? 》 Voix sèche. Silence, le temps qu'il réagisse. Tu lui montres le bout de papier sur lequel il t'a donné rendez-vous. 《 Tu m'as demandé de venir et je suis là, Tsuki. 》 Dis-tu en appuyant bien sur son nom de famille. 《 Alors, qu'est-ce que tu me veux ?》 C'est dur Hime. Tu tentes d'être forte, d'exprimer ta colère. Mais en même temps, tu te sens si mal. Tu es triste, tu veux pleurer, le serrer contre toi.
Dernière édition par Hime Watanabe le Mer 27 Oct - 2:03, édité 1 fois
Lun 25 Oct - 2:49
Aoi Tsuki
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
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Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I Love You ? Aoi Tsuki & Hime Watanabe Comment peux-tu sourire tel un enfant alors que tu es en froid avec la femme qui possède ton cœur sans même le savoir. Elle doute, elle est effrayée par tes capacités à aimer, et surtout, par ton ami spécial qui a toujours été ta priorité, et cela, depuis beaucoup trop d’années. Tes souvenirs avec ta fleur favorite sont des trésors que tu chéris et te les remémorer fait vibrer ton petit cœur. Tu n’as pas peur qu’elle te quitte ? Qu’elle décide que la vie à tes côtés ne mérite pas d’être vécue ? Es-tu confiant à ce point ? Es-tu débile au point de penser qu’elle ne pourra jamais te quitter ? Non, tu n’es pas fou, pourtant, tu n’arrives pas à retirer ce sourire stupide de ton visage, car tu as pris la décision de te déclarer à Hime Watanabe. Elle est la seule à avoir réussi à t’amadouer ! Vrai et faux. N’oublions pas Taiga qui joue un grand rôle dans ta vie… C’est d’ailleurs, lui qui a causé ce froid, ce mur entre vos deux âmes. Après, il t’a ouvert les yeux à propos de ta fleur favorite. Tu aimes sa présence, tu adores son parfum, ses mains sur ton corps, ses lèvres sur les tiennes, sa voix et son rire. Tu veux te réveiller à ses côtés et lui préparer le petit-déjeuner. Tu veux la voir réussir ses examens et la soutenir lors des réunions familiales ou lors des soirées d’entreprise. Possessif et jaloux. Tu la veux pour toi tout seul. Elle t’a ouvert son cœur et a réussi à se faire une place dans le tien, à tel point que tu as pleuré à chaude larme… Faiblesse. Elle te rend faible. Tu ne veux plus l’être, tu t’es promis d’être fort. Après, du moment qu’il n’y a qu’elle qui te voit dans cette condition cela ne te dérange pas. Tu peux l’accepter…
Perdu dans tes pensées, tu n’entends pas la porte s’ouvrir. Pauvre inconscient. Tu ne te doutes pas une seconde de ce qui t’attend. Tu vas être dévoré. Bruit de pas, tu ouvres les yeux que tu aperçois la tête d’Hime au-dessus de toi et là… C’est le drame ! Elle énonce quelque chose qui fait froid dans le dos. Frissons parcourant ton corps. Glacials, ces mots sont coupants comme un rasoir. Comment a-t-elle découvert qu’une fille était venue te voir ? Pour t’offrir son cœur ? Elle l’a vu ou la simplement entendu. Les rumeurs vont tellement vite dans cette université. Putain. Tu veux savoir. Elle est en colère et tu sais très bien pourquoi ! C’est de ta faute. Tu l’as abandonné au pire moment. Tu es un monstre et elle a raison d’une certaine manière, mais elle se trompe sur toute la ligne. D’abord, tu ne jubiles pas de recevoir une déclaration. Tu adores recaler les jeunes filles ou les jeunes hommes pour apercevoir leur tristesse et leur désespoir, c’est ce qui te plaît. Deuxièmement, tu étais simplement heureux de repenser à elle, à toi, à vous deux ! Ce n’est pas de sa faute, elle ne peut pas le savoir… Tu es surpris de cette colère et de cette nouvelle facette. Elle a mangé du lion avant de venir t’affronter. Ton sourire à évidemment disparu pour laisser place à l’étonnement.
Tu entrouvres les lèvres, mais rien ne sort. Quoi dire ?! Finalement, tu restes silencieux. Elle enchaîne en prononçant ton nom de famille avec insistance. Elle n’a pas aimé ton petit mot… Il était peut-être un peu trop formel à son goût. C'est marrant car en vérité, tu es assez formel quand il s'agit de chose importante ou qui te tienne à coeur. Une nouvelle facette de toi. Qu’est-ce que tu lui veux ?! C’est évident. Tu veux réparer vos cœurs à tous les deux. Elle est forte et exprime sa colère avec intensité. C’est une qualité que tu apprécies et qui a tendance à t'exciter...
« Qu’est-ce que tu es sexy quand tu prononces mon nom de famille ! » Voix sensuelle et légèrement taquine.
À quoi tu joues ? Tu veux qu’elle t’écrase le visage… Tu la regardes taquin et amusé. Séducteur. Tu n’es pas effrayé, tu n’es pas un petit lapin. Tu devrais peut-être arrêter ton cirque. Tu risques de l’énerver encore plus, mais c’est plus fort que toi, elle a réveillé le diable qui sommeille en toi. N’oublions pas que tu aimes t’amuser, que tu adores torturer tes petits jouets et qu’aucun n’aurait eu intérêt à te tenir tête à moins de vouloir être puni… Seulement, Hime n’est pas ton jouet, mais ta petite amie ! Est-ce vraiment encore le cas ?!
« Pour répondre à ta question précédente… » Pause. Tu te redresses assez rapidement. Dos à elle, tu te tournes pour lui faire face et ton regard est rempli de malice. Tu t’avances vers elle avec un sourire charmant. Gueule d’ange.« Je ne jubilais pas d’avoir reçu une déclaration d’amour. » Sincérité. Voix légèrement sérieuse. « Je n’en ai rien à faire de cette fille » Direct. Franc. Ta main vient délicatement se poser sur son menton afin de lui redresser la tête et de plonger ton regard doré dans le sien. « J’étais simplement en train de repenser à notre première rencontre, à notre première danse ensemble… » Tu te penches légèrement à son oreille pour lui murmurer la suite. « A notre premier baiser, à notre première fois ensemble… » Voix sensuelle. Beau parleur. « A nos discussions ou encore à nos réveils ensemble, dans le même lit, nu l’un contre l’autre. » Voix suave. Tendresse infinie qu'elle est la seule à connaître. Tes lèvres tièdes embrassent la jugulaire de ta partenaire pendant que ta main libre se pose sur la hanche de cette dernière. Tu réduis la distance entre vos deux corps. Son parfum t'a manqué comme sa chaleur, son contact, sa simple présence. « Je pensais à nous deux…» Murmure à peine audible.
Si seulement, elle savait à quel point tu es amoureux d’elle. Tu es perdu sans sa lumière. Tu as besoin d’elle pour t’éclairer le chemin et vivre heureux. Tu n’es rien sans elle, tu n’es qu’un pauvre dominant, trop arrogant et trop protecteur pour accepter de laisser quelqu’un entrer dans ta vie au risque qu’il te blesse.
Pitié, ne joue pas avec elle ! Il faut simplement que tu sois sincère avec Hime ! Dis-lui tout. Avoue-lui qu’elle est tellement précieuse à tes yeux que tu as pleuré à cause votre séparation de l’autre jour. Dis-lui qu’elle est ta priorité et que tu lui appartiens tout entier. Elle t’a déjà avoué ses sentiments à plusieurs reprises, il est temps que tu lui rendes l’appareil au lieu de jouer au connard. Il n’y a que trois petits mots à prononcer. Tu peux y arriver.
Bizarrement, le stress commence à t’envahir. Finalement, ce n’est pas anodin de se déclarer. Tu voles ses lèvres pour un baiser fougueux et passionné sans même avoir vérifier qu'elle n'était pas contre. Tu prends ce que tu désires quand tu le souhaites... Abruti ! :copyright:️ DABEILLE
Mar 26 Oct - 21:41
Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
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Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I love you ? Ft. Aoi Tsuki
Cœur serré. Estomac noué. Tu aurais dû être heureuse de le voir. Tu aurais dû réclamer ses doigts sur ton corps, ses lèvres sur les tiennent, lui sourire, ravie de le retrouver. Tu aurais tout pardonné car au fond, il n'a rien fait de mal. C'est lui la victime de cette histoire, celui qui a le plus souffert, qui s'est éloigné de quelqu'un qui lui est cher. Tu aurais dû l'embrasser avec douceur, lui dire que tout va bien, lui demander comment il va et s'il a pu arranger les choses avec son ami. Mais rien ne se passe ainsi, scénario beaucoup trop beau. Trop facile. La vie est dure, elle le rappelle sans cesse. Sourire d'enfant qui n'était que pour toi. Un simple geste, chaleureux d'ordinaire. Mais il te glace le sang aujourd'hui, à l'instant où tu l'aperçois. Il te fait mal, si bien que dès les premiers mots, tu es amer. Envers lui. Envers cette fille qui a osé approcher ton petit-ami de trop prêt alors que vous étiez en froid, ne vous parliez plus. Elle savait qu'on vous avait vu ensemble. Simple ignorante pensant que tu étais une autre conquête parmi tant d'autres, qui pensait être différente ? Ou perspicace demoiselle ayant compris qu'il y avait plus mais qui a cru être en mesure de te surpasser ? Peu importe. Elle n'avait qu'à rester à sa place. Tu aurais dû t'expliquer, sourire et lui demander s'il l'avait bien envoyée sur les roses, vicieuse, possessive osant tout doucement exprimer cette part d'elle-même. Mais non, tu attaques... Comme un animal blessé. Tu l'es. Et tu l'es encore plus lorsqu'il réplique enfin. Choc. C'est tout ce qu'il trouve à dire ? Dire que tu es sexy en prononçant son nom de famille ?! Comme s'il essayait de te séduire, comme s'il jouait avec l'un de ses vulgaires jouets. Tu n'en reviens pas, lèvres entrouvertes. Tu ne répliques rien pouvant exprimer ta surprise, ni même ta douleur.
Pente montante. Il se rattrape un peu malgré l'air qu'il prend au début. Un air qui te dérange. Puis un peu plus en étant plus sérieux. Mots qui te feraient sourire, complice, s'il le contexte était différent. Puis... Chute libre. Directe. Violente. La suite te plaît encore moins, Hime. Elle t'enfonce dans un océan de doutes, d'incompréhension, de tristesse, de colère. Contact qui te fait frissonner. Paroles et voix qui te donneraient presque envie de lui ordonner de te prendre ici-même malgré les risques de vous faire prendre. Passion débordante pour cette homme qui te donne tant, à sa manière. Accros à son parfum, à sa chaleur, à son toucher mais surtout, accros à tout ce qu'il est. À ses forces comme à ses faiblesses. Homme que tu ne veux que pour toi, dont les secrets, les pleures et la douceur te sont réservés. Dont l'amour t'est réservé. Ô que tu veux tout de lui... Qu'il te rend folle. Amoureuse. Pourtant, dans le contexte actuel, ce comportement n'a rien d'excitant, rien qui te rassure, rien qui te donne envie de lui dire que tu ne lui en veux pas, que tu l'aimes et que ce n'est pas son ami qui va y changer quelque chose.
Non, Hime. Ta plaie s'ouvre de plus en plus, saigne. Tous ces moments sont gravés à jamais dans ton cœur, peu importe ce que l'avenir vous réserve. Tes amours, tu ne les oublieras pas, peu importe qu'ils soient doux ou douloureux. Mais là... Ton corps se crispe. Tu ne parviens pas à le repousser, perdue dans cette zone grise qu'est la rencontre entre ce que tu sais, ce qu'il fait, ce qu'il dit, et le contexte actuel des choses. Frustration. Un geste de trop. Un baiser que tu ne désires pas. Un baiser qui se veut plein de fougue et passionné mais que tu ne rends pas. Yeux écarquillés, corps tendu, tu mets un instant pour réagir. Mains venant rapidement agripper ses bras dans un geste vif, éloignant violemment vos corps. Animal apeuré. Lèvres tremblantes. Respiration saccadée. Choc émotionnel. 《 À... à quoi tu joues ? 》 Voix basse, exprimant clairement ton état de choc. Tu tentes de reprendre ta respiration. Tu as envie de craquer, de pleurer, mais tu n'y arrives pas. Pas encore. 《 Je ne suis pas... 》.
Tu places ta main devant ta bouche, comme pour te contenir. Comme pour retenir un vomissement. Tu te sens si mal. Ton corps réagit en conséquences. Alors c'est comme ça... C'est tout ce que ça lui fait ? C'est tout ce qu'il trouve à faire ? À dire ? C'est pour ça qu'il voulait te voir ? Corps se mouvant pour lui tourner le dos. Enfoiré. Réveil brutal. Coup de pied porté dans la poubelle qui fait un bond de plusieurs mètres sur le côté. Violent. Vif. N'oublions pas que tu as fait de la boxe, dont de la française. Que tu fais aussi quotidiennement de la natation. Muscles travaillés. Si la vitesse et le mouvement font la plus grande partie de la force de tes coups, tu as une force presque monstrueuse dans les jambes. Pour une fille, si on se base sur les clichés. C'est décidé, tu vas te remettre à la boxe, même si tu es loin d'avoir perdu la main. Très loin de là même. Entre temps, tu es en colère. 《 T'as de la chance que j'ai promis de ne plus jamais lever la main sur toi et que je ne veux pas te faire de mal... 》 Voix basse mais bien audible pour le jeune homme. 《... Sinon ta tête aurait été la prochaine. 》 Tu te tournes vers lui, geste vif. Yeux fatigués. Corps qui a clairement mincit au cours de ces derniers jours. Cheveux attachés à la va-vite, preuve que tu n'avais pas envie d'en faire des tonnes pour te préparer. Que tu n'étais pas d'humeur. Pas assez bien. Tout est censé lui indiquer que tu vas mal, et ce n'est même pas voulu ta part. Car tu sais qu'il te connaît assez pour savoir ce qui peut te blesser ou non. Car il sait déjà comment tu réagis quand vous êtes ainsi en froid, pendant plusieurs jours. C'est déjà arrivé, avant de vous retrouvez au bowling. Sauf que là, vous n'aviez pas encore exprimé l'étendue de vos désirs. Tu ne lui avais pas encore dit "je t'aime". Il ne savait pas encore pour ton ex.... Mais depuis, il sait. Votre relation a changé. Si tu étais déjà dans un tel état avant, alors maintenant... 《 Je ne suis pas ton putin de jouet ! 》 Voix plus forte. Tu te brises. La colère s'exprime à travers ta voix. La tristesse à travers tes yeux humides qui laisses l'eau s'échapper de ton corps. La douleur à travers ta lèvre saignante sous l'effet de la morsure pour tenter de te contenir. 《 Je... Je sais que tu as du mal à exprimer tes sentiments. Je sais que tu as eu mal. Je sais que tu m'as donné plus que n'importe quelle autre fille n'aura jamais. Mais ça ne te donne pas le droit de... 》. Tu t'arrêtes, tentant de calmer tes sanglots, essuyant tes larmes comme tu le peux. Inutile. 《 T'as pas le droit de me faire ça alors que je suis terrifiée à l'idée de te perdre. Alors que je cherche comment te reparler sans t'étouffer depuis plusieurs jours, pour te laisser le temps. T'as pas le droit d'agir comme si je n'étais qu'une vulgaire fille parmis les autres... À moins que ton ami t'ait rendu complètement con ou que je sois en effet devenue ce genre de fille... Mais alors si c'est le cas, je t'en supplie, par respect dis-moi juste de dégager... Je ne pourrai pas supporter d'être brisée une fois de plus... Mais je préfère que ce que ce soit trop tôt que plus tard... 》 Supplication. Tu as besoin qu'il tranche. S'il t'aime vraiment... Ou si tout n'était que pur mensonge...
I Love You ? Aoi Tsuki & Hime Watanabe Tu n’es pas quelqu’un de fréquentable. Tu es une véritable ordure, même avec ta petite amie, celle qui te comble à chaques secondes de ta vie. Celle qui a réussi à pénétrer ta carapace indestructible. La seule à avoir enfoncé la porte à mille serrures pour atteindre ton âme noircie par le passé. Tu n’as qu’un seul devoir à réaliser et tu es incapable de l’accomplir. Tu dois être honnête, sincère avec cette dernière et toi, tu la dragues alors que la situation est plus que critique à cause de toi. Tu l’as abandonné et la douleur, la souffrance d’avoir eu une engueulade avec Taiga n’est clairement pas une excuse. Tes yeux dorés de tombeur et ton sourire de séducteur ne sont pas les bienvenus dans ces retrouvailles. Cette voix sensuelle, qui donnerait envie à toutes les filles en chaleur d’être prise immédiatement sur le toit de l’école, n’est pas une bonne idée… Tu vas tout cacher.
Tu agis comme un prédateur qui voudrait séduire sa proie. La violence des mots de ta partenaire ont réveillé le diable qui sommeillait depuis beaucoup trop longtemps. Il n’attendait qu’une occasion pour sortir et se montrer au grand jour, après tout, Hime n’a jamais vu cette facette de toi ?! Plus ou moins, elle l’a aperçu avant votre première fois, mais elle t’avait mis en garde. Tu es fou. Il faut que tu retrouves le chemin de la lumière avant qu’un drame ne se produise. Il est déjà trop tard. Tes choix et tes actions ont des conséquences qui resteront gravés dans le marbre à jamais… Tu voles ses lèvres sans son accord. Passion interdite. Désir recalé. Elle te repousse sans la moindre difficulté. Tu pourrais jubiler avec une fille lambda. Tu pourrais aimer le refus d’un de tes jouets pour mieux le briser par la suite. Tu serais excité de recommencer s’il s’agissait d’une pauvre créature sans défense. La réalité te rattrape, car en face de toi, il s’agit de l’amour de ta vie. Tu es profondément touché par la froideur de son geste, de ses mots lorsque tu entends sa voix tremblante et de son expression faciale. Bordel, tu viens de la traumatiser en l’embrassant… Geste amoureux. C’est faux, ce baiser n’avait rien de sincère. Ton regard doré constate son dégoût. Tu l'as répugne au point qu’elle pourrait en vomir. Cœur se brisant.
Tu recules d’un pas, lorsque tu vois son corps se mouvoir. Réflexe. Elle vient sérieusement d’envoyer valser la poubelle ?! Tu es à moitié choqué de cette réaction. Tu sais qu’elle a fait de la boxe et qu’elle est forte, tu n’en as jamais douté. Tu es simplement surpris qu’elle agisse de la sorte. Elle possède une force monstrueuse et tu sais qu’un coup de cette dernière te ferait mal… D’ailleurs, ces mots te poignardent. Te transpercent. Tu es chanceux ?! Un peu plus et elle t’aurait frappé ?! Réalité qui t’effraye. Désir à moitié avoué. Aoi, tu es terriblement triste et un frisson de terreur s’empare de toi. Alors, on peut réussir à te faire flipper ? Visiblement, ta fleur favorite possède ce pouvoir. Tu pensais qu’il n’y avait que ton père qui désirait te frapper. Tu es paralysé à l’idée qu’elle souhaite la même chose que ton paternel, que ce monstre qui t’a détruit. Chaotique, c’est le meilleur mot pour décrire tes pensées. Tu ne souris pas alors qu’elle se tourne afin de te regarder, de t’affronter. Toi, tu te répètes en boucle que tu n’es qu’une ordure et à raison. Tu as vraiment foiré.
Tu sais qu’elle t’aime. Hime t’a déjà exprimé ses sentiments et toi, tu piétines bêtement votre relation sur un coup de tête, sur une pulsion incontrôlée. Abruti ! Elle n’est pas ton putain de jouet ! Rentre-toi dans cela dans le crâne, dans le cœur, dans la conscience, peu importe l’endroit, mais tu dois le comprendre et l’accepter. Corps immobile. Tu es incapable de répondre, de réagir, de détourner le regard de ta petite perle qui est juste en train de se briser. Mélange de colère et de tristesse. Ton cœur saigne lorsque tu vois les larmes qui coulent sur son doux visage. Qu’est-ce que tu as foutu ?! Elle saigne afin de se contenir. Elle te connaît par cœur et te le prouve petit à petit en gardant la parole. Elle est d’une force incroyable alors que tu n’es qu’un lâche. Tu n’es pas assez bien pour elle, tu le sais et pourtant, tu t’accroches à elle comme une moule à son rocher. Tu ne veux pas la quitter même si tu l’as fait souffrir car tu l’aimes. Bordel, mais réagis !
Les sanglots d’Hime sont un véritable électrochoc comme tous ses mots qui te glace le sang. Petit à petit, ton cœur se brise comme votre relation qui est en train d’éclater en mille morceaux… Tu réalises qu’elle est terrifiée à l’idée que tu la quittes ?! Quoi ?! Tu ne comprends pas. Tu as abandonné ta relation avec Taiga, cette amitié perverse et malsaine. Tu as choisi de poursuivre à ses côtés, car c’est Hime qui est devenu ta priorité. Tu comprends à cet instant que tu ne lui as jamais dit clairement… Elle s’explique et tu ne peux que la comprendre. Aoi, toi aussi, tu voulais lui reparler, mais tu n’as jamais réussi à trouver les mots, le courage d’aller la voir avant aujourd’hui. Tu ne pouvais pas retourner vers elle en pleure, qu’est-ce qu’elle aurait pensé de toi ? Tu n’es pas un homme faible. Tu as horreur qu’on puisse te voir dans un moment de faiblesse, même si Hime en a eu plusieurs fois l’occasion. Tu ne pensais pas avoir le droit de la toucher, alors pourquoi l’avoir embrassé contre sa volonté. Tu te détestes et c’est visible sur ton visage. Tu n’as jamais été aussi proche du gouffre qu’à cet instant précis. Tu es aussi monstrueux que ton père… Tu veux avancer vers cette dernière afin de la réconforter. Tu veux sécher ses larmes et absorber toute sa douleur, mais c’est impossible. Tu n’as plus l’autorisation de la toucher, tu as beaucoup trop peur de la blesser. Ta main tremble de peur et la seule solution pour arrêter ce terrible tremblement et de serrer le poing et encore…
« Ne pleure pas… » Supplication. Voix tremblante. « Hime…Ne pleure pas… » Répétition montrant à quel point, tu es déboussolé.
Ton cœur te fait souffrir et les mots ne viennent pas. Tu es perdu et complétement sans défense.
« Il n’y a jamais eu que toi dans mon cœur… » Vérité. Sincérité. « Toi, tu as réussi à percevoir en moi quelque chose qui a toujours existé, mais qui a disparu depuis longtemps, très longtemps. » Voix fébrile à cause de tes dires et de tes pensées que tu exprimes. « Tu as réussi à ouvrir mon cœur comme personne n’a jamais réussi et je n’ai pas cessé de penser à toi depuis notre première rencontre. Tu as vu l’enfant bien élevé, sage, prévenant, attentionné, d’une gentillesse sans aucune limite et capable d’aimer sans compter. Il a existé et il est encore présent, seulement, il a été dévoré par une part plus sombre qui s’est réveillée afin de survivre, de se protéger et de surtout ne plus jamais souffrir. » Réalité avouée. Monstre ayant vu le jour afin de te protéger. Tu n’as aucune excuse pour ton comportement. Tu penses l’avoir perdu. Tu veux t’approcher de ton koala petit, mais tu t’éloignes de cette dernière, te rapprochant du bord du toit. Tu veux mourir pour avoir brisé ta petite amie…
Respiration lente. Douleur dans la poitrine. Il est temps d'être un homme, Aoi!
« Hime Watanabe est la fille la plus merveilleuse que je n’ai jamais rencontré !! » Voix masculine s’élevant dans l’air afin que tout le monde à l’extérieur t’entende. Tu prends ton courage à deux mains et t’exprime, « C’est la fille la plus forte, la plus belle, la plus intelligente, la plus drôle, la plus sincère !! » Honnêteté s’élevant afin que tout le monde écoute le séducteur d’Hinodai à cet instant précis.
Tu oses la regarder dans les yeux et là…tu craques. Tu mordilles ta lèvre, tu veux te retenir, mais tu n’y arrives pas. Une larme s’écoule sur ta joue avant que ses sœurs ne viennent la rejoindre. Mâle dominant s’exposant à sa bien-aimée sous sa forme la plus faible. Personne ne peut vous voir, ni même entendre tes sanglots.
« Je t’aime Watanabe ! » Murmure audible. Sensibilité extrême. Tendresse infinie dans ton regard doré. Déclaration d’amour. « Je t’ai toujours aimé…je…suis amoureux de toi et seulement toi ! Tu es la seule avec qui j’ai envie de me réveiller le matin, l’unique qui peut partager ma vie, mon quotidien. La seule que j’ai envie d’emmener danser ! » Tu essayes de cacher ton visage avec l’une de tes mains, mais tes pleurs te trahissent. « Tu es ma raison de vivre ! Tu es ma priorité ! » Voix forte et fragile à la fois. Incroyable. Tu as réussi à lui avouer ton amour. C’était difficile.
Tu veux t’approcher d’elle, mais tu te l’interdis. Tu ne veux plus la toucher sans son autorisation, tu ne veux plus jamais la dégouter. Tu ne veux plus qu’elle soit horrifiée par l’un de tes baisers. Tu l’aimes tellement et cela s’entend, se ressent facilement. Tu n’es rien sans elle. Tu l’as compris lorsque tu as pleuré pour la première fois… Tu es fou amoureux d’Hime Watanabe ! Est-ce que tu as encore une chance de garder, non, d'obtenir son coeur ? :copyright:️ DABEILLE
Jeu 28 Oct - 22:25
Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
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Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I love you ? Ft. Aoi Tsuki
Douleur aiguë. Insupportable. Fille d'une force insoupçonnée se brisant face à l'objet de ses peines. Tu n'étais pas prête pour revivre une telle souffrance, pour faire face à de tels gestes. Il est parti, t'a laissée seul alors qu'il savait que tu étais mal dans ta peau. Mais tu n'as pas essayé de le retenir non plus ce jour-là. Si ça n'avait été que ça... Tu aurais pu gérer ta culpabilité. Tu aurais pardonné. Tu te serais excusée pour n'avoir pas su réagir comme il se doit. Tu te serais excusée pour tes mots. Tu l'aurais embrassé jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus d'air dans les poumons. Mais ça... Ce comportement, tu n'étais pas prête. Tu as déjà vu cette part de lui, ce fameux soir où vous avez cédez à vos envies, où vous vous êtes laissé dévorés par votre passion l'un envers l'autre. Première fois avec lui, gravée dans ta mémoire. Oui, tu sais comment il l'est et pourtant, tu en es tombée amoureuse... Parce qu'avec toi, il y avait quelque chose de différent. Il est d'une sincérité désarmante. Mais il y a pourtant quelque chose de faux, quelque chose qui n'est pas le bienvenu entre vous, pas en de telles circonstances. Il agit comme s'il était en face d'un de ses jouets et toi, tu ne peux le supporter. Car tu as été claire. Car le garçon sont tu es tombée amoureuse sait faire la part des choses. Il sait qu'il peut tenter de te séduire autant fois qu'il veut, qu'il peut alimenter votre passion. Que tu seras réceptive, que tu joueras avec lui. Mais il sait aussi être sérieux, honnête, oublier son statut de séducteur pour t'offrir le réconfort et la sécurité émotionnelle dont tu as besoin. Même si cela doit passer à travers une prise de tête, sous le coup de la colère. Au final, c'est parce que vous vous preniez la tête que les choses s'arrangeaient... Car vous finissiez toujours par montrer une certaine faiblesse. Car vous étiez honnêtes l'un envers l'autre. Mais là, tu as juste l'impression qu'il se joue de toi. Que cette fois, il n'a pas réaliser l'ampleur de ta peine, l'importance d'être immédiatement rassurée. Ça ne lui ressemble pas. Pas avec toi. Même s'il peut prétendre ou penser le contraire, il a toujours su toucher ton cœur et l'apaiser. Pas comme aujourd'hui. Pas dans l'instant présent.
Hime... Il a fallu que tu craques pour le faire réagir, pour enfin retrouver l'homme dont tu es tombée amoureuse. Celui qu'il est à l'intérieur. Avec toi et uniquement avec toi. Tu te fiches du reste, des autres, tant que ce n'est pas l'un de tes proches. Tout ça, c'est sans doute de ta faute. Parce que tu n'as pas été capable de lui exprimer tes sentiments au bon moment, de le rassurer. Parce que tu as été nulle. Si seulement tu avais mieux gérer la situation l'autre jour... Y-avait-il seulement une meilleure façon de gérer les choses ? Tu n'en sais rien. De toute façon, il est trop tard.
Vérité avouée que tu écoutes malgré tes sanglots que tu tentes de calmer, autant que tu le peux. Mots faisant écho à ce que tu sais déjà, te rappellant à quel point il en a fait des efforts pour toi. C'est aussi ça qui t'a séduite, qui t'a convaincu, qui t'a permis de croire en son amour... Pour personne d'autres, il n'aurait fait ce qu'il a fait pour toi. Il y a tellement de choses qui font parties de lui, des qualités comme des défauts, et qui lui ont permis de voler ton cœur... Tu as envie de lui dire quelque chose. Quelque chose d'important. Mais sa proximité avec le vide t'en empêche. Le toit est protégé pourtant, tu le sais parfaitement. Le grillage permettant d'éviter toute chute est bien présent, bien visible. Mais c'est un réflexe. Tu n'aimes pas ça.
Un pas en avant. Voix s'élevant dans les airs, exprimant à qui veut l'entendre ce qu'il pense réellement de toi. Tu ne comprends pas ou pour être plus précise, tu ne t'attendais pas à ce genre de chose. Pourtant, il a fait quelque chose de similaire, le jour où vous avez rencontré Taiga. C'était maladroit mais terriblement sincère. Surprise lisible sur ton visage alors qu'il te regarde dans les yeux. Tu ne pleures plus. Ou à peine. Rôles inversés. Tu trembles sans même pouvoir te contenir. Ton souffle se coupe... À ces mots que tu avais tant besoin d'entendre. Il t'aime. Il est amoureux de toi. C'est avec toi qu'il veut se réveiller le matin, partager sa vie, danser. Souvenir d'une soirée où tout à réellement commencé. Hime, tu sens une nouvelle larme couler le long de ta joue. Non pas de douleur mais d'émotion. Tu n'es pourtant pas plus niaise qu'une autre fille et pourtant, ses mots te font pleurer. Car tu en avais besoin...Car ils te rassurent... Car ils sont sincères... Car tu es heureuse...
Silence. Léger sourire sur les lèvres. Celui qui exprime clairement à quel point ses paroles t'atteignent. À quel point il a enfin utilisés les bons mots. Un pas en avant. Puis un deuxième. Puis un autre. Et encore un autre. Corps se mouvant pour rejoindre celui de ton petit ami. Tu laisses tout de même quelques centimètres d'écart, juste ce qu'il faut pour le tirer doucement vers toi, l'éloigner du grillage. Main venant délicatement se poser à l'arrière de sa tête, l'amener à toi. Tu l'incites, dans un geste profondément tendre et naturel, à approcher son corps du tiens, à loger son visage dans ton cou. Caresse. Main libre venant rejoindre à son tour ses doux cheveux. Protection. Amour. 《 Partage ta souffrance avec moi. Arrêtes de tout prendre sur toi. 》 Voilà. Voilà ce que tu voulais lui dire tout à l'heure. Il est maladroit quand il s'agit de toi... Mais il l'est d'autant plus parce qu'il a trop pris l'habitude de prendre sur lui, de porter son masque, de se protéger. Alors il a encore un peu de mal à laisser tomber ses barrières face à toi. Toi qui est la seule à avoir le droit de le voir faible. Mais tu es prête à l'y aider. Tu lui laisseras le temps nécessaire pour y parvenir. 《 Je suis là et je serai toujours là. Pour le meilleur comme pour le pire. 》 Voix tendre. 《 Je t'aime plus que tout, Tsuki Aoi. 》 Tu le libères mais garde son visage près du tiens, tes deux mains posées de part et d'autre de son visage. 《 Je suis entièrement tienne. 》 Lui a employé ton langage en te disant qu'il t'aimait. Tu viens d'employer le sien. Rappel de ce fameux soir. Celui où tu l'as supplié de te faire sienne, de te libérer de ton amour pour ton ex petit-ami. Tu es libérée. Il n'y a plus que lui qui compte. Tu prends le temps de le regarder dans les yeux, puis de fixer ses lèvres, puis de regarder de nouveau plus haut. Tu demandes la permissions, lui en donne l'autorisation. Doux baiser sur ses lèvres.
I Love You ? Aoi Tsuki & Hime Watanabe Quand est-ce que ton cœur a cessé d’être lumineux ? Quand est-ce que tu as vendu ton âme au diable ? Tu le sais, c’était pendant ton enfance. Promesse d’enfance. Protection. Masque qui te colle à la peau depuis sept longues années… Tu ne seras plus jamais une victime, personne n’aura plus jamais aucune autorité sur toi, ton corps, ton âme ou encore ton cœur. Petit à petit, la confiance en toi a grandi afin de laisser la place à un homme séducteur, manipulateur et d’un cœur inaccessible. Cœur scellé et d’un froid glacial. Tu es égoïste et particulièrement têtu. Tu n’en fais qu’à ta tête, car il n'y a que ta petite personne qui compte. Horrible personnage. La souffrance des autres te fait plaisir, t’amuses et la culpabilité n’est pas un mot appartenant à ton vocabulaire.
Pourtant, cette fille est apparue dans ta vie et a bouleversé ton quotidien. Tes repères ont été remis en cause, car il y avait quelque chose entre toi et cette demoiselle. Un lien indescriptible. Une attirance évidente et réciproque. Est-ce le destin ? Ton monde a changé lorsque tes yeux se sont posés sur cette adorable créature. Fragile et forte à la fois. Un mélange exquis de beauté et d’intelligence. Elle est dotée d’une compassion sans limite et d’une gentillesse ayant réussi à t’atteindre. Petit à petit, tu as baissé les barrières pour qu’elle puisse pénétrer à l’intérieur de toi. Faux. Elle a réussi toute seule à baisser tes diverses protections afin de toucher ton esprit.
Watanabe est devenu ta priorité, et cela, tu le sais depuis longtemps, depuis le commencement, car tes pensées ne cessaient d’être dirigées vers cette dernière. Amour inconditionnel. Tu es capable d’aimer, d’éprouver des sentiments sincères envers autrui, car tu n’es pas un monstre… Tu n’as jamais été destiné à vivre de cette manière. Tu n’as simplement pas eu de chance, tu as vécu une enfance traumatisante, mais maintenant, il y a quelqu’un qui peut t’aider à surmonter tes peurs. Tu as l’autorisation d’être faible en sa présence, de faire preuve de compassion, de passion, de tristesse, de complicité et surtout, d’amour. Tu as encore du chemin à parcourir, mais tu sais qu’elle ne te trahira pas. Elle est digne de confiance. Elle n’est pas un monstre comme ton père, comme ta mère ou encore comme ton ami spécial.
Ton cœur est libéré et les sanglots ne s’arrêtent pas.
Tu n’as jamais versé la moindre larme devant quiconque, même pas devant ton père qui te battait à l’aide d’une ceinture. Force de caractère. Pourtant, cette charmante demoiselle t’a vu à plusieurs reprises sous ton jour le plus faible. Preuve que tu as évolué.
Déclaration d’amour difficile. Tu culpabilises de ton comportement envers ta petite amie. Tu ne voulais pas la blesser, la faire souffrir et surtout, la voir pleurer. Corps immobile. Tu es incapable de la toucher de ton propre chef. C’est de ta faute, c’est à cause de ton comportement. Interdiction. Ta grande main cache au mieux ton visage humide. Tu n’entends pas les pas de ta compagne qui la guide vers toi. Tu es perdu dans tes pensées. Tu retournes à la réalité lorsqu’elle t’invite à t’approcher d’elle. Tu ne résistes pas. Elle guide ton visage à son cou d’un geste tendre. Tes mains se lèvent, hésitation, tu les poses sur l’enveloppe charnelle de ta compagne. Tu es un homme brisé et elle en a pleinement conscience. Tu es bloqué dans le passé. Les fantômes de ton père, de ta mère, des mauvais traitements et de ta promesse te hantent sans cesse. La seule personne en qui tu as toujours pu faire confiance, c’est toi seul ! Il est temps d’apprendre à partager tes peines, tes souffrances… Il est l’heure de t’ouvrir. Difficulté qu’il va falloir surmonter. Tu ne vas pas cesser du jour au lendemain d’être un séducteur, de vouloir profiter de la souffrance des autres, car tu ne connais que ce mode de vie, mais tu peux au moins apprendre à aimer et à t’occuper d’une autre personne sans utiliser la moindre protection. Respiration lente. Tu serres tendrement ta petite amie, tu ne veux pas qu’elle s’éloigne de toi après avoir forcé le passage jusqu’à ton cœur. Tu écoutes ses paroles qui t’apaisent. Pour le meilleur et pour le pire. Elle t’aime. Elle est tienne. Promesse tenue, elle n'a d’yeux que pour toi.
« Je t'aime Hime ! » Murmura audible. Amour dans la voix. Sincérité.
Légère distance, ton visage se trouve en face du sien. Tu n’as pas d’autre choix que de la regarder dans les yeux. Perles d’eau coulant sur ton visage. Regard océan sur tes lèvres. Désir d’un baiser. Regard doré sur ses lèvres. Autorisation ? Tu penches la tête pour que vos lèvres se rencontrent. Baiser amoureux. Tes mains chaudes se posent sur les siennes. Passion. Tu arrêtes de pleurer. Tu ne trembles plus. Ton cœur se réchauffe.
Plus jamais, tu ne veux plus jamais la faire souffrir. Nouvelle promesse. Tu veux faire son bonheur et être le petit ami qu’elle mérite. Après, il faudra qu’elle accepte ta part la plus sombre… Elle l’a déjà accepté non ?
Baiser interrompu avec délicatesse.
« Un jour… Épouse-moi ! » Murmure à peine audible. Quand ton cœur sera complétement guéri. Lorsque les ténèbres ne tourneront plus autour de toi. Visage sérieux et heureux.
Aoi, tu affiches un grand sourire sur ton visage. Joie. Simplicité d’esprit. Soulagement. Tu l'aimes.
Tu viens délicatement poser l’une de tes mains sur son visage. « Tu veux bien aller avaler quelque chose… Tu n’as pas assez mangé cette semaine ! » Voix triste mais autoritaire. « Excuse-moi » Tu n’es qu’un imbécile. Tu avais remarqué qu’elle ne s’était pas nourrie correctement. C’est un détail qui n’a échappé à personne, Yuki te fera certainement la morale. Tu peux parler, mais tu n’as pas très bien mangé, tu n’as presque pas dormi. Tu viens essuyer ton visage pour retirer l’humidité causée par tes pleurs. Tu voudrais presque te tourner, légèrement honteux. Heureusement, ton visage ne marque pas trop. Tu n’as pas les yeux rouges et le vent, le soleil aide à récupérer une mine plus joyeuse.
« Quelle heure est-il ? Il ne faut pas qu’on traîne pour que tu puisses manger quelque chose… » Tu sors ton téléphone pour répondre à ta propre question. « Hmm…Tu as amené ton repas ? Il faut qu’on aille à la cafétéria ? » Interrogation. Il est hors de question qu’elle retourne en classe alors qu’elle meurt de faim. Tu sais qu’elle se prive de nourriture quand quelque chose la tracasse. Tu es fautif et tu veux réparer ton erreur. Homme attentionné. En ce qui te concerne, tu n’as pas de repas. Tu n'avais pas la tête à cuisiner ces derniers jours et puis, ce n’est pas toi la priorité. « On a encore un peu de temps… » Elle veut peut-être manger avec ses amis ? Tu aimerais répondre que son avis est important, que ces désirs doivent être écoutés et exhaussés, mais là, tu vas être égoïste. Tu ne veux pas la quitter, tu veux rester encore un peu avec ta petite amie avant que les cours ne reprennent.
Tu attrapes l’une de ses mains. Contact nécessaire alors qu’un évènement imprévu est sur le point d’arriver…
La porte du toit s’ouvre et là…
La fille t’ayant fait une déclaration plus tôt débarque. Elle semble plutôt confiante.
« Tsuki-san ! Tu sais…je peux très bien remplacer ta petite salope, un peu trop coincée. » Elle possède un sourire monstrueux sur le visage. Audace. L’agneau est devenu une louve ?! « J’adore avaler et le faire dans des endroits insolites… » Sous-entendus pervers. Mordillement de lèvre. « Tu aimes les formes d’après tes anciennes conquêtes, tu ne trouves pas qu’elle est un peu maigrichonne ?! » Violence. Stalkeuse ?!
Tu n'as pas choisi la bonne personne, Hime. Toi si fidèle. Toi si douce. Toi si sensible. Jeter ton dévolu sur celui qui a la réputation d'être le séducteur d'Hinodai était une grosse erreur, erreur qui ne pouvait que te faire souffrir. Vous n'êtes pas faits pour être ensemble, pas faits pour vous entendre.... C'est ce qu'ils doivent tous penser, quand ils ne te prennent pas pour une énième victime de ses belles paroles, de son joli minois. Mais tu n'es pas l'une ses victimes et ça, tu comptes bien le faire comprendre à tous ces imbéciles et surtout, au concerné. Aoi, c'est plus qu'un simple garçon ayant volé ton cœur. Il est celui qui t'a offert un nouveau souffle et la possibilité d'assumer des sentiments que tu as toujours tenté d'enfuir au fond de toi. Il est si récent dans ta vie - d'une certaine façon - et pourtant, il te connaît sans doute mieux que ton ex petit-ami qui a pourtant grandit à tes côtés. Hime... Tu n'es pas malheureuse à ces côtés. Tu vas devoir lui faire rentrer cette vérité dans la tête. Il y a encore tellement de choses que tu veux lui dire, tellement de choses qui te brûlent la langue. Des prises de tête, vous en aurez d'autres. Plus d'une fois, vous allez élever la voix sur l'autre. Plus d'une fois, vous allez bouder dans votre coin. Plus d'une fois, vous allez vous en vouloir. Et surtout, plus d'une fois, vous allez vous retrouver, encore plus unis, car vous aurez surmonté un nouvel obstacle.
Cœur battant dans ta poitrine alors que tu sens la respiration de ton petit-ami chatouiller ton cou. Trahison envers ton ex et ami d'enfance. Trahison envers tes sentiments. Ils sont du passé maintenant. Tu as décidé d'aller de l'avant. Aoi t'a montré que c'était possible. Ironie. Tu veux qu'il se libère. Tu veux qu'il soit heureux, qu'il soit fière d'être lui, qu'il ose relâcher la pression à tes côtés. Tu veux être là pour lui, comme lui a été là pour toi. Tu veux être celle vers laquelle il se tourne, non pas parce que le destin l'y a forcé mais parce qu'il l'a décidé. Tu ne veux plus qu'il se livre à toi parce qu'il a eu peur de te perdre, parce qu'il vient d'être traumatisé par un passé qui l'a soudainement rattrapé. Tu es sa petite-amie. Il est devenu une part de toi et toi, tu es devenue une part de lui. C'est normal que tu partages ses souffrances, non ? Le temps, tu le lui laisseras. Tu lui laisseras prendre le chemin qui lui convient, du moment qu'au bout de celui-ci, il soit libre et heureux.
Déclaration qui t'apaise davantage. Tu veux le serrer dans tes bras, le couvrir de baisers, lui dire encore et encore à quel point ses sentiments sont partagés. Si tel n'était pas le cas, votre distance ne t'aurait pas autant fait souffrir. Tu aurais mieux mangé ces derniers jours. Tu n'aurais pas pris à cœur les paroles de son ami, Taiga. Tu ne serais pas là aujourd'hui, à lui pardonner, à joindre tes lèvres aux siennes.
Baiser interrompu. C'est presque douloureux et l'espace d'une seconde, tes lèvres ont cherché à retrouver les siennes. Tu aurais sans aucun doute répondu à leurs désirs... Si les paroles du jeune homme ne t'avaient pas prise par surprise. Yeux écarquillés. Cœur menaçant de sortir de ta cage thoracique. Silence. Le temps que tu réalises véritablement ce qu'il vient de te dire. Est-ce la situation qui l'a poussé à dire une telle chose ? L'émotion ? Ou pèse-t-il ses mots ? Tu n'arrives pas à trancher. Mais... Tu es une rêveuse, Hime. On ne peut pas te l'enlever. Front posé contre le sien. Voix douce, basse. 《 Si tu arrives à me supporter jusque là... 》 Tu plaisantes tout en étant parfaitement sérieuse. Peut-être que tu as juste peur de rêver. Toi ? Vraiment ? Oui. Car quand on aime, on veut rêver, penser à l'avenir qu'on désire. Mais il y a toujours cette crainte qu'un jour, tout s'effondre. Ça t'est déjà arrivé. Nostalgie. Douleur. Espérons que cette fois, ce sera différent.
Geste délicat. Inquiétude. Ordre. Excuses. Tu secoues doucement la tête. 《 Tu n'as pas à t'excuser pour ce détail. 》 Tu l'observes essuyer les dernières traces de ses pleures, l'écoute attentivement avec un petit sourire sur les lèvres. 《 Je n'ai rien prévu mais on peut aller à la cafétéria oui. Mais à une condition : que tu manges aussi. Si tu n'avales rien, je n'avales rien.》 Menace que tu mettras à exécution et il le sait parfaitement. Ton petit caractère, il le connaît. Tu refermes ta main sur la sienne, caresse sa peau du bout du pouce. C'est comme si tout était redevenu normal. Comme si cette rencontre avec Taiga n'avait jamais eu lieu.. L'espace d'un instant.
Imprévu que te fait froncer les sourcils. Qu'est-ce qu'elle fiche ici elle ? Elle t'a suivi ? Peu importe. Elle est là et elle t'agace. Son genre. Ses propos. Son jugement. Sa stupidité. Tu n'as pourtant rien contre les gens qui ne sont pas très futés mais là, elle s'attaque à quelque chose qu'elle n'aurait pas dû. 《 Waw, tu n'es pas très fufute toi hein ? C'est tout ce que tu as trouvé ? 》 Tu prends un air à la fois blasé et moqueur. 《 Tu dois être tombée bien bas pour t'attaquer au physique des autres... 》 Vraiment, c'est désespérant et amusant à la fois d'entendre de tels propos. 《 Je crois que tu n'as pas bien saisi ce que je t'ai dis tout à l'heure alors je vais te le dire autrement ...Avec un niveau aussi bas que le tien... 》 Pause. Froideur. Mépris. Mieux vaut qu'elle ne touche plus à ton homme. 《 Toi aussi tu manques de formes, t'as le visage creux. Approche mon mec encore une fois... Touche-le encore une fois... Et je vais t'arranger ça... 》 dis-tu pour son joli petit visage.
I Love You ? Aoi Tsuki & Hime Watanabe Monstre. Tu n’es rien d’autre qu’un connard de première et pourtant cette charmante demoiselle s’appelant Hime Watanabe a décidé de t’accorder une chance de vivre à ses côtés. Il y a quelque chose au plus profond de ton être qui est éblouissant, chaleureux et d’une tendresse infinie. Tu es doté de compassion et d’amour, bien que cela soit difficile à croire. Tu n’es pas aussi ténébreux qu’il n’y paraît, il suffit simplement d’être attentif et observateur. Évidemment, tu n’es pas le parfait petit ami, c’est impossible de l’être, car personne n’est parfait en ce monde ! Tu as fait des erreurs et tu en feras encore, espérons simplement qu’elles ne seront pas irréparables. Tu as énormément de défaut qui seront un obstacle à votre couple, mais tu sais quoi faire ou quoi dire à présent que tu as accepté ton amour pour ta fleur favorite. L’unique ayant le droit d’effleuré ton cœur de séducteur.
Amour passionnel. Sentiments intenses qui t’ont fait pleurer comme un enfant ayant perdu son jouet favori. Sincérité et faiblesse dévoilées. Libération de ton cœur glacial. Confiance aveuglement accordé à ta moitié. Maintenant, il est l’heure de tourner la page afin de clôturer ce chapitre. Mâle dominant, tu as décidé de manger à ses côtés ce midi sans même lui laisser la chance de s’évader auprès de ses amis. Tu sais qu’elle a délaissé son corps et son esprit à cause de toi. Elle doit certainement mourir de faim, en tout cas, tu veux qu’elle se nourrisse afin de reprendre des forces. Égoïste. Elle accepte à une seule condition : tu dois te nourrir ! Un sourire s’affiche sur ton visage encore légèrement bouffi.
« Oui, je meurs de faim ! » Une réponse vive.
Tu n’as pas été raisonnable, cette semaine, en sautant plusieurs repas et en forçant à l’entraînement. Étais-tu irritable par ta souffrance ou par ta faim ?! Qui sait…
Tu connais son petit caractère et tu l’adores. Elle est incroyable. Têtue, elle n’hésitera pas à te nourrir de force si jamais tu oses refuser. Impossible de résister à une telle femme !
Main dans la main, l’espace d’un instant, tu avais l’impression d’être libre. Esprit léger.
La porte du toit s’ouvre et un ouragan s’abat. L’agneau t’ayant fait une déclaration plus tôt dans la matinée s’est transformé en louve afin d’avoir le morceau de viande. Elle te désire et n’hésite pas à employer les grands moyens en essayant de blesser ta partenaire. Les mots peuvent être plus violents que les coups… Tu en sais quelque chose, Monsieur le Bourreau des cœurs ! Respiration lente. Ton sourire angélique disparaît pour laisser place à une certaine surprise. Tu ne pensais pas qu’un esprit si faible pouvait montrer une telle fourberie. Elle vient clairement de te proposer de jeter ta petite amie pour passer du bon temps avec elle ?! Il y en a qui ne manque pas de culot. Impressionnant. Tu n’as même pas le temps de réagir qu’une lionne s’élance dans l’arène. Tu découvres une nouvelle facette d’Hime. Tes yeux dérivent sous la surprise. Elle se défend et ose attaquer l’autre d’une manière bien téméraire. Elle n’a pas froid aux yeux pour la menacer alors qu’elle a une certaine réputation à tenir. Tu peux ressentir sa colère et cette froideur qui émane de son être.
« Tout à l’heure ?! » Interrogation à peine audible. Rima-chan serait déjà allé embêter Hime…
Bordel, est-ce là un triangle amoureux ?! Ce n’est vraiment pas le moment de penser à ce genre de chose, Aoi !
Ton corps bouge instinctivement vers la chienne qui a aboyé sur ta compagne. Après tout, vous devez partir de cet endroit et l’unique moyen d’y parvenir est de passer la porte. Tu comptes rester muet ?! Cela ne te ressemble pas. Tu ne veux pas gâcher cet instant. Tu ne veux pas qu’une inconnue gâche ta déclaration d’amour. C’est un moment à graver dans le marbre et cette chienne est en train de détruire ce précieux souvenir. Silencieux. Tu es sur le point de passer à côté de cette fille en l’ignorant complétement avant que…
« Tsuki-san… » Voix féminine et fragile. Il y a quelques larmes qui coulent sur son visage. Elle ose t’agripper le bras afin de rompre la proximité entre toi et ta fleur favorite. Tes doigts se démêlent brusquement et ta main chaude quitte celle d’Hime. « Tsuki-san… Watanabe-san est méchante ! Elle est venue me voir plus tôt pour me dire des horreurs. Elle est cruelle ! » Légère pause. Elle essaye de faire quoi là ?! Elle n’a pas l’autorisation de te toucher et encore moi de rapprocher son corps du tien, surtout que sa poitrine vient à présent se coller contre ton bras musclé. Elle s’attache à toi comme une sangsue à sa nourriture. C’est une sacrée comédienne pour réussir à pleurer sans être triste. Tu ne savais pas qu’elle avait un tel talent. « Tu sais…euh…j’ai vu quelque chose. Il y a ce garçon, je crois qu’il s’appelle Serizawa-san ?! » Elle t’a bien observé. Elle connaît tes amis proches. Ton regard tombe sur la demoiselle accrochée à toi que tu ne repousses pas encore… « Ils étaient…Ils étaient en train de se bécoter ! Elle est infidèle ! Tu ne veux quand même pas rester avec un monstre pareil ! » La gêne et la tristesse dans sa voix se transforment en colère. Les mots de cette chienne te font souffrir rien qu’en imaginant la scène.
« Ferme là ! » Tu es en colère. Ton regard neutre devient soudainement sombre. Brutalement, tu la repousses et la plaques contre le mur froid. L’un de tes mains l’empêche de bouger alors que l’autre l’oblige à te regarder dans les yeux. Un regard glacial et terrifiant. Il n’y a rien de sexy. Sang chaud. Elle a de la chance d’être une femme, sinon, ton poing aurait déjà atterri dans sa figure pour avoir osé prononcer de telles paroles. Un pur mensonge. Tu te retiens de lui faire du mal, c’est évident sur ton visage. Tu es terriblement expressif. Elle essaye de te provoquer. « Quoi ?! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Tu ne veux pas qu’elle te trompe alors que tu couches avec plusieurs filles ! Ou alors, c’est parce que c’est ton meilleur ami ? Tu ne vas pas me dire qu’une seule te suffit ! À moins, que tu préfères les mecs maintenant pour la tromper ? » Elle rigole et son regard te défit. Dans d’autres circonstances, tu aurais apprécié un tel comportement afin de mieux la briser, mais là…
Diable. Monstre. Finalement, tu resserres ta prise sur son menton pour la faire souffrir. Elle n’en avait pas besoin. Elle aura déjà le droit à un joli bleu dans le dos avec le choc violent contre le mur… Gémissement venant de l’agneau. Tu n’y as vraiment pas été de main morte. « Lâche-moi… » Elle souffre et elle a peur de toi ! C’est normal. « Je te conseille d’arrêter de mentir et de nous laisser tranquilles, l’un comme l’autre. » Sérieux. Tu approches tes lèvres de son oreille droite pour lui murmurer quelques mots d’une froideur extrême. « Si jamais tu approches ma petite amie, je m’occuperai personnellement de ton cas et à tel point que j’en deviendrais ton pire cauchemar ! » Menace audible par toute l’assemblée. Dominant qui n’a peur de rien. Tu es un bourreau qui s’amuse de ses proies et cela n’est pas près de cesser… Tu n’as pas peur de la terrifier. Pourtant, il y a quelque chose de différent. Cette fois, tu ne t’amuses pas.
Le séducteur se trouve à mille lieux de cet endroit. Il a laissé la place à un être beaucoup plus ténébreux et sans cœur. Un masque que tu n’utilises pas très souvent, car tu n’aimes pas ressembler à ton père. Malheureusement, ses mots t’ont atteint personnellement. Tu ne prends jamais à la légère l’infidélité, car au fond de toi, tu es terrifié de subir le même sort que ton père. Tu sais que nombreuses femmes ressemblent à ta mère… Hime est différente ! Tu le sais et tu as confiance en ta partenaire. Elle ne serait jamais allée dans les bras d’un autre et encore moins, ceux de Taiga. :copyright:️ DABEILLE
Mer 24 Nov - 12:45
Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
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Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I love you ? Ft. Aoi Tsuki
Une relation bien particulière. Des hauts. Des bas. Des montagnes russes. Voilà le rythme de votre relation à la fois bien ancrée et pourtant instable. Une passion que tu as tenté de canaliser avant de céder et de lui offrir ton corps. Un cœur déjà volé mais incapable d'accepter cette réalité, te rappelant sans cesse celui avec lequel tu as grandi, celui que tu as aimé. Un cœur blessé, un esprit tourmenté, un corps affamé. Tu as mené la vie dure à Aoi Tsuki, a été la cause de quelques uns de ses tourments. Et pourtant, il est toujours là. Il t'aime. Il t'a hurlé ces mots dont tu avais tant besoin depuis des semaines. Des mois. Tu es heureuse, Hime. Heureuse d'aimer et de ne pas culpabiliser à nouveau. Tu as le droit à un second amour et plus encore, quelqu'un qui, cette fois, restera. Tu l'espères. Tu espères qu'il continueras à t'accepter comme l'une de ses faiblesses mais également comme une force... Craintes. Tu veux profiter de chaque instants en sa compagnie, voir un futur.
Parasite venant se glisser entre vous. Après un nouveau bas, tu as retrouvé ton homme. Tu profites à nouveau de la chaleur de sa main. Chaleur qui ne tarde pas à disparaître lorsque l'âne décide de se rebeller face à tes menaces. Menaces que tu aurais facilement pu mettre à exécution si vous étiez hors de l'école. Tu ne peux pas salir ton nom... Et certainement pas en prenant le risque de te faire virer de l'école. Alors tu te retiens. Surprise. Dégoûtée. Vision que te dérange. Paroles qui te donnent envie de pleurer... Pleurer de rire. Ta main te chatouille, tout comme ton bras. Les mots restent bloqués dans ta gorge, alors que tu claques ta langue contre ton palais. Sérieusement ? Elle pense vraiment qu'il va y croire ? Alors que ce type vous a fait du tort ? Cette fille ne vaut pas mieux. Ça se veut important. Ça se veut supérieur. Mais ça a été livré sans l'une des formes d'intelligences les plus importantes dans la vie. Ça se veut marionnettiste en prétendant être le bon Dieu, être la victime. Pathétique.
Choc. Tu sursautes, surprise face à cette scène qui se déroule sous tes yeux. Elle a réussi à le mettre en colère : pire idée. C'est étrange, cette pointe de satisfaction qui parcourt ton corps. Tu n'es pas quelqu'un de violente, Hime, loin de là. Tu es une crème. Une être d'une tendresse infinie envers ceux que tu aimes. Douce avec autrui. Mais depuis qu'Aoi est rentré dans ton cœur... Possessivité. Tu ne supportes pas l'idée qu'une autre personne puisse le toucher comme toi. Question de circonstances. Si elle avait été l'une de ses amies, sans plus, ça ne t'aurait pas vraiment dérangé. Après tout, avant que Taiga ne dévoile être plus qu'un ami, le voir toucher ton petit-ami n'était pas un problème. Et inversement. Mais quand c'est plus qu'amical, quand c'est intéressé, ça te dérange. Tu es prête à accepter les contacts purement amicaux... Mais le reste... Non. Ça te fait grincer des dents, serrer les poings. Ça te fait mal au cœur. Ça te démange dans le bas du ventre. Cette fille n'avait pas le droit de prendre ta place... Elle n'avait même pas le droit d'y penser. Tu as le droit d'être possessive, Hime. Tu as le droit d'éprouver un tel sentiment en de telles circonstances... Mets toi ça dans la tête : ce n'est pas Aoi qui pourra t'en vouloir. N'est-ce pas ?
Enfin, ton corps bouge. Tu as assez profité de cet instant de regret. Une part de toi se sent quand même mal. Tu es décidément trop gentille. Tu as trop bon cœur. Mais plus encore, tu ne veux pas que ton petit-ami prenne le risque d'avoir de gros ennuis. Main venant délicatement se glisser sur son épaule. Tu as déjà vu Aoi avoir un tel élan de colère... C'était plus ou moins la même chose avec Taiga. Tu restes prudente, même si tu sais qu'il ne lèvera pas la main sur toi. 《 C'est bon Aoi, je pense qu'elle a compris. Sauf si elle est capable d'encore plus de stupidité ? 》 Mots adressés au brun qui de transforment en question envers la jeune femme. Elle a perdu. Tu espères qu'elle en a bien pris conscience, qu'elle gardera ses distances à l'avenir. 《 Viens, on y va. 》 Voix calme, douce. Tu parviens doucement à briser le contact entre les deux individus, à traîner Aoi loin du toit pour vous rendre à la cafétéria. 《 Ça va ? 》 Inquiétude. C'est son état qui te préoccupe. Ta main se resserre sur la sienne. Tu t'arrêtes, te tournes vers lui sans pour autant le lâcher, viens déposer un doux baiser sur ses lèvres sous les regards de quelques élèves. Un baiser pourtant lourd de sens. La dernière fois que vous êtes descendu du toit, tu étais partie en avance. Tu avais encore du mal à assumer ton attirance, tes sentiments. Tu avais peur. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Et plus encore, tu lui en es reconnaissante. Pour sa fidélité. Pour avoir cru en toi. Pour enfin avoir osé te dire qu'il t'aime. Vous n'avez pas toujours besoin de parler. Parfois, de simples gestes suffisent. Tu espères que ce sera aussi le cas avec celui-ci.
[...] Un repas léger mais néanmoins nécessaire. Toutes ces émotions ont calmé ta faim sans pour autant t'en avoir privé. Tu mangeras sans doute beaucoup mieux ce soir et ce sera pour le plus grand bonheur de tes parents. Ils se font toujours tellement de souci pour toi, surtout ta mère qui prête une grande attention à la santé d'autrui... Alors à sa famille... Ton esprit vagabonde malgré le reflet de ton petit-ami qui loge dans tes yeux bleus. Tu repenses à tout ce qui s'est passé sur le toit, à ce que tu as ressenti quand cette fille l'a touché pour la seconde fois aujourd'hui. Ça te démange toujours. C'est incroyable. Depuis quand tu es comme ça... Ça t'effraie presque. 《 Aoi ? 》 Légère pause. Tu hésites un peu... Mais qui pourrait te rassurer mieux que lui ? Si le contraire ne se produit pas... 《 Je... Je n'ai pas supporté que cette fille te touche. C'était la deuxième fois aujourd'hui. Je déteste ça. Ça m'a fait mal la première fois. Du genre... vraiment. 》 Tu mords légèrement l'intérieur de ta lèvre inférieure. 《 Je ne suis pas habituée à ce genre de sentiment... Ou peut-être que j'essayais de me convaincre que ça ne m'atteignait pas, avant. 》
[...] Un dernier regard sur ton portable, confirmant l'heure. Il est temps de retourner en cours. Pour la première fois, l'idée de te séparer de quelqu'un te serre le cœur. Tu aurais voulu passer plus de temps avec ton petit-ami, le retrouver pleinement, le noyer sous tes paroles, sous tes sentiments. Mais vous ne pouvez pas vous permettre de manquer les cours de cette après-midi. Baiser échangé, vous vous séparez enfin pour le reste de la journée... Jusqu'au soir. Si vous vous croisez... Ou peut-être plus... C'est du moins ce que tu imaginais...
Le masque du séducteur te colle à la peau, c’est une évidence. Tu es un gentleman qui sait parfaitement si prendre avec son assemblée comme un roi s’exclamant devant sa cour. Pourtant, à cet instant précis, une part sombre de toi a pris le contrôle. Tu es en colère après les mots de ce parasite. Elle essaye de déstabiliser votre couple, votre lien unique et magique. Tu aurais tout simplement pu l’ignorer, mais cette pauvre créature à dépasser les bornes en parlant d’infidélité. Un sujet sensible. C’est compréhensible avec ton passé, enfin, celui de tes parents. D’autant plus, que tu n’es pas particulièrement patient, surtout quand on s’en prend à quelqu’un qui compte à tes yeux. Regard ténébreux et effrayant. Qui ne flipperait pas à être plaqué violemment contre un mur avec des yeux de tueur en série ?! Personne. Nouvelle facette de te personnalité exposée à ta bien aimé. Tu menaces cette pauvre chose qui essaye d’être une reine, mais qui n’est rien d’autre qu’une fourmi à tes yeux. Un tel sérieux ne peut être que déstabilisant !
Aoi, est-ce que tu as encore un cœur ? Lâche cette fille qui souffre sous ton emprise. Finalement, tu n’as peut-être pas encore assez évolué. Ton cœur est froid comme la glace. Fixation. Tu n’arrêtes pas de repasser ses mots en bouclent. Tu as le sang chaud et c’est terrifiant. Tu ferais mieux d’arrêter sinon le fantôme de ton père va venir te hanter. Tu lui ressembles terriblement à cet instant précis… Une sensation. Quelque chose touche ton épaule, il s’agit de la main de ta petite amie. Et là, sa voix t’atteint ! Elle réussit à t’éloigner de ce déchet. Elle t’emmène tranquillement à la cafétéria. Inquiète. C’est normal après t’avoir vu dans cet état. Tu sers le poing. Culpabilité. Tu baisses le regard. « Tout va bien… » Voix faible. Honte. Tu regrettes d’avoir montré cette facette de toi, bien qu’une part de toi ne le regrette pas. Tu es un homme avec un caractère imposant. Tu es loin d’être parfait, au contraire, tu as de nombreux défauts. Elle s’arrête. Tu sens la chaleur de sa main et cela te fait plaisir, puis ses lèvres viennent embrasser les tiennes. Votre couple est exposé à tous ceux se trouvant près de vous. Baiser partager. Ton cœur est soulagé. Tu ne la dégoûtes pas. Tu la regardes avec tendresse et amour. Jamais tu ne pourras la regarder avec noirceur. Impossible, tu l’aimes beaucoup trop ! Vous échangez un regard complice. Tu souris en montrant tes belles dents blanches.
[…] Vous partagez un repas en tête-à-tête. Enfin, est-ce vraiment le cas ? Non, les regards sont tournés vers vous deux. Pourtant, tu savoures ton plat. Remplir ton estomac est vital, surtout, que tu n’as pas pris soin de toi cette semaine. Tu as été négligeant. Tu en connais la faute. Il n’y a pas que toi qui as subi des dégâts physiques et mentaux… Tu sais qu’Hime a très mal vécu votre dernier échange. Tu n’aurais jamais dû partir ! Enfin, cela ne cesse à rien de remuer le passé. Le plus important, c’est d’avoir réussi à exprimer tes sentiments pour cette dernière. Une sacré avancé. Victoire. Tu commences à te perdre dans tes pensées quand la voix de ta partenaire te rappelle à l’ordre. « Oui ? » Tes yeux bleus la regardent. Tu es intrigué. Silencieux. Tu écoutes attentivement ses dires et là… Tu pouffes légèrement de rire. Ta main vient cacher une partie de ton visage, mais l’amusement dans ton regard est visible. Tu ne te moques pas, c’est autre chose. Tu es soulagé et amusé à la fois. Ton corps bouge légèrement, ton coude venant se caler contre la table afin que ta tête se pose dans le creux de ta main. Tes yeux clairs regardent ta bien-aimé d’un air taquin. Intensité. « Tu ne serais pas jalouse ou bien possessive ?! » Tu l’embêtes, mais tes yeux pétillent. Tu es terriblement heureux, tu es probablement l’homme le plus heureux du monde à cet instant précis. Sincérité. Complicité. Tu as un sourire charmant, joyeux et d’une simplicité inégalable. « J’adore cette facette de toi, je veux en découvrir davantage. » Curiosité exprimée. Tu ne pensais pas qu’elle pourrait éprouver de la possession à ton égard. Tu pensais être le seul possessif entre vous deux, mais cette nouvelle t’enchante. Tu es ravi. Tu commences à la connaître et elle a besoin d’être rassuré. Tu le sais et tu comptes bien soulager son cœur en or. « Excuse-moi » Mot d’une simplicité extraordinaire et pourtant si efficace. « Cette fille ne me touchera plus jamais comme aucune autre fille en ce monde » Sérieux. Tu n’es pas partageur alors tu peux comprendre son ressenti sans la moindre difficulté. Le problème, c’est qu’il y a régulièrement des filles qui viennent se déclarer à toi… Il va falloir réussir à gérer ce problème. Difficile. Tu te penches légèrement pour venir caresser le haut de son crâne. Réconfort. Caresse délicate, douce et lente. « Il n’y a que toi qui comptes à mes yeux et pour te rassurer, j’ai horreur qu’un autre garçon s’approche de trop près de toi… » Possessif. Tu la regardes droit dans les yeux en dévoilant ta possessivité à son égard. Tu ne supportes pas qu’on la touche. Tu te rappelles encore ce fameux bowling entre copains. Yuki avait pris la main d’Hime ou inversement, tu ne te rappelles plus vraiment, mais il y avait eu un contact qui t’avait déplu… « Je ne supporte pas de voir un autre se coller à toi, ou pire, sentir ta chaleur, ton doux parfum. » Tes paroles sont sérieuses et sincères. Tu ne te caches pas. Tu n’as pas honte d’être toi-même à cet instant précis. Après tout, elle t’appartient corps et âme !
[…] Il est maintenant l’heure de quitter la brune. Elle te rappelle à l’ordre après avoir vérifié sur son portable. Soupire. Tu ne veux pas la quitter. Malheureusement, tu n’as pas franchement le choix. Un dernier baiser et ses pas l’emmènent à ses cours de l’après-midi. Toi, tu la regardes s’éloigner de toi petit à petit.
« Ne me quitte pas… » Murmure inaudible. Tristesse. Ton cœur est douloureux.
Peut-être que vous pourriez passer le week-end en amoureux ?! Tu pourrais lui faire la surprise. Une idée qui te vient alors que tu n’arrives même plus à distinguer sa silhouette. Pensif, tu retournes en classe.
Tu commences à te poser diverses questions pour organiser votre week-end. Qu’est-ce que vous pourriez faire ? Où est-ce que tu pourrais l’emmener ? Qu’est-ce qui lui ferait plaisir ? Il faut que tu réserves un hôtel, mais de quel genre ? Il faut quelque chose de romantique ou de simple ? Tu n’es pas vraiment doué pour ce genre de chose…
Le temps passe et les cours sont terminés. Elle risque de venir te voir. Il faut que tu trouves une idée pour qu'elle rentre immédiatement chez elle. Quoi faire ? Tu commences à emprunter le chemin qui te mène à ta chambre quand une idée arrive à ton cerveau de scientifique. Tu as besoin d’aide et tu le sais très bien… Tu décides d’appeler une personne qui voudra t’aider sans hésiter. Tu l’espères. Il s’agit de madame Watanabe !! Incroyable. Tu passes un coup de téléphone à la mère d’Hime pour la mettre dans la confidence. « Bonjour Madame Watanabe ! C’est Tsuki Aoi a l’appareille. Vous allez bien ? J’aurais besoin de votre aide afin de faire une surprise à votre fille… » Blablabla. Tu expliques ton plan à ta complice avant de filer à ta chambre pour tout organiser.
Normalement, Hime devrait recevoir un message lui demandant de rentrer directement à la maison. Pendant ce temps, tu ouvres ton ordinateur afin de réserver une chambre d’hôtel pour deux se trouvant au bord mer situé dans un petit village en dehors de Tokyo. C’est un coin sympathique que tu as déjà visité et dessiné. C’est parfait pour vous ressourcer et renforcer votre lien. Tu es surexcité. Minutieux, tu essayes de choisir quelque chose de mignon et qui lui donnera le sourire. Tu ne serais pas un peu trop romantique sur les bords. D’après ton choix, la vue est splendide.
« Un bain de minuit… » Mordillement de lèvre. Tu rougirais presque à cette idée. Sérieusement ?! Toi rougir ?! Impossible. Pourtant, tu sembles gêné. C’est mignon. Est-ce que tu réserves le restaurant ? Il va falloir te décider mon grand.
Une fois la réservation prise, tu commences par prendre une douche afin d’être propre. Puis, c’est l’heure de s’habiller. Tu enfiles un jean noir ainsi qu’une chemise claire, sans oublier de mettre une belle ceinture et une cravate. Une petite touche de parfum. Puis, tu prépares ton sac de voyage en y incluant un maillot de bain et un costume. Tu te regardes dans le miroir et tu hésites pour la première fois à mettre tes lentilles de couleur… Finalement, tu les embarques dans ta petite valise. Tu attrapes ta pochette à dessin et tu files à l’extérieur tout en appelant un taxi. Tu n’as pas de voiture. Tu essayes de t’appliquer au maximum. C’est la première fois que tu organises ce genre d’événement. Il y a une première à tout !
Le taxi t’amène à destination, c’est-à-dire à la maison de ta petite amie. Tu lui demandes gentiment de vous attendre pour qu’il puisse ensuite vous amener à l’hôtel que tu as choisi plus tôt. Tu marches tranquillement jusqu’à la porte d’entrée et là…Tu n’arrives pas à sonner. Qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Tu as le cœur qui bat la chamade. Tu ne serais pas stressé ? Toi, le séducteur d’Hinodai ? Impossible. Unique, il n’y a que cette fille qui fasse battre ton cœur à cette vitesse. Tu l’aimes sincèrement et ce sentiment ne cesse de grandir au fur et à mesure que votre histoire évolue. Tu prends une grande inspiration avant de sonner, dérangeant ainsi toute la famille [ou pas pour ceux dans la confidence]. Qui viendra à ta rencontre ?
« Bonsoir Hime !! » Ta voix est enjouée en découvrant le visage de ta fleur favorite.
Un sourire charmant s’affiche sur tes lèvres alors que le taxi attend dans la rue. Tes yeux bleus pétillent d’amour. :copyright:️ DABEILLE
Sam 18 Déc - 0:03
Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
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Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I love you ? Ft. Aoi Tsuki
Assumer. C'est là un mot qui est entré dans ton vocabulaire depuis bien longtemps. Mais il est sélectif. Tu es sélective, Hime. Jusqu'ici, tu n'osais pas exposer certains aspects de ta vie au grand jour, ou plutôt tu ne voulais pas. Les "on dit" t'auraient rapidement fait perdre la tête, poussé dans tes derniers retranchements. Mais tu ne veux plus fuir. Tu n'en ai tout simplement plus capable. Il a hurlé au monde qu'il t'aimait, doit désormais assumer ses paroles aux yeux d'un peuple exigeant, qui attendra le moindre faux-pas. Désormais, tu te dois d'être à ses côtés, de t'imposer. Tu veux plus qu'une de ces filles l'approchent sans craindre la moindre conséquence. Ni aucun garçon. Tu veux qu'ils sachent que tu es là, qu'il t'appartient, que seule toi à le droit de poser tes mains sur lui et d'atteindre son cœur. Assume tes sentiments. Assumer ton égoïsme ; tu refuses de le partager. Tu veux être unique. Celle qui hante ses pensées, la seule pour qui son corps se réveille, s'exprime. Possessivité. Tu le veux et pourtant, tu ne l'assumes pas, fille trop habituée à donner, à faire comme si de rien n'était. Tu as peur d'étouffer l'élu de ton cœur, que ton amour devienne pour lui une chaîne trop encombrante qu'il veut fuir. Tu ne sais pas comment l'exprimer, comment partager tes craintes. Aies confiance. Personne n'est mieux placé que lui pour savoir ce que tu ressens. Tu le sais, alors pourquoi te braquer ? Pourquoi continuer de cacher ce qui te dérange ?
Exposée. Ton cœur te fait mal. Ton estomac se tord. Ta main tremble légèrement. Tu attends des explications ou ta sentence. Quelque chose pour t'effrayer ou te rassurer. Tu veux comprendre. Tu veux qu'il sache ce que tu ressens, qu'il apaise tes tourments. Question qui te fait baisser la tête, gonfler légèrement les joues comme une enfant. C'est dur, Hime. Tu as du mal à l'admettre mais il a raison ; tu es possessive. Tes yeux le regardent de nouveau lorsqu'il reprend la parole, te frappant de plein fouet. Il aime cette facette de toi. Tu ne veux pas le partage ? Et alors ? Pourquoi avoir honte ? Tu pinces tes lèvres. Y arriveras-tu, Hime ? Parviendras-tu à lui montrer tes facettes les moins reluisantes, comme lui a osé t'en montrer une nouvelle de lui il y a moins d'une heure ? Hochement de tête. Elle ne le touchera plus. Il y veillera. Tu y veilleras !
Caresse. Tu profites de son contact, sourit doucement, le cœur moins lourd à ses mots qui ne font que renforcer ta confiance. Est-ce qu'il se rend seulement compte à quel point il peut être merveilleux, à sa manière ? Tu voudrais le lui dire, qu'il se rentre ça dans le crâne. 《 C'est à toi désormais. 》 Doux sourire. Tendresse infinie.
[...] Séparation douloureuse. Tes lèvres appuyées contre les siennes, tes mains posées sur son torse, tu profites de sa chaleur, de son contact. Tu n'as pas envie de le quitter, toi qui viens à peine de le retrouver. Tu veux le chérir mais les cours vous appellent et vous ne pouvez pas vous permettre de vous absenter. Regrets. Vos lèvres éloignées, tu caresses doucement son visage avant de t'éloigner, bien décidée à retrouver ses bras le plus vite possible...
[...] Un message. Ta mère qui te demande de rentrer dès que tes cours sont terminés. Cœur serré. Tu aurais voulu le revoir avant de t'en aller, comme une preuve de vos retrouvailles. Mais quand ta mère te demande de revenir, chose rare, tu sais que ce n'est pas négociable. Le cœur lourd, tu retournes à ton domicile où ta mère t'attend, mais également ton père. Grosse surprise. Un petit moment en famille s'impose, loin des projets d'avenir, loin de questions gênantes. Juste vous, de la bonne humeur, du rire.
[...] Son retentissant dans toute la maison. Tu quittes ta chaise, tes pas te menant instinctivement jusqu'à la porte d'entrée que tu ouvres doucement. Choc. Surprise. 《 Euh... Aoi !? 》 Tu sais pas quoi dire. Que fait-il ici, vêtu ainsi comme s'il allait sortir ? Tu sors ton portable de ta poche, vérifiant que tu n'avais loupé aucun message mais non. Yeux bleus plongés dans les siens 《 Je... Je t'en prie, entre.》 Tu t'écartes afin de le laisser passer. Cœur s'accélèrant dans ta poitrine. Confuse et pourtant si heureuse de le voir. 《 Je.. C'est pas que je ne suis pas contente de te voir mais... Qu'est-ce que- 》《 Hime ! Qui est-ce ? 》 Voix masculine s'élevant dans la maison. Stresse. Bon sang, tu ne t'es pas expliquée avec ton père ! Inspire. Ta main vient saisir celle du jeune homme et tu l'emmènes jusque dans la salle à manger qui s'est transformée en terrain de jeux. Le regard de ton père tombe directement sur ton petit-ami. Mélange de sévérité et de satisfaction. 《 Tsuki-san, bonsoir. Je suis surpris de te voir ici.》 Protecteur. Tu le sens : Aoi n'a pas le droit à l'erreur. 《 Tsuki-san, contente de te revoir enfin !》 Elle est trop contente et à son air malicieux, tu comprends. Yeux écarquillés. Même ton père semble réaliser. 《 Minutes c'était- ? 》 D'un geste vif, tu te tournes vers ton petit-ami, l'observant attentivement. Un sourire naît sur tes lèvres et tu refermez davantage ta main sur celle du brun. Heureuse. 《 Viens donc t'asseoir avec nous une minute ! 》 Elle l'aime vraiment, ta mère. Ça te fait plaisir. Mais tu crois pour ton père, Hime. Il est calme, légèrement souriant. Mais tu le sens à l'affût.
Corps immobile devant la demeure de ta bien-aimée. Le stress augmente. Bizarre. Tu n’as jamais éprouvé cette sensation. Tu as comme un nœud dans le ventre, pourtant, tu es déjà venu chez elle. Tu as déjà rencontré ses parents, alors qu’est-ce qui te met dans cet état ? Tu n’en sais rien. Cœur battant la chamade. Elle est bien la seule à te procurer un tel effet. Tu as peur ? Oui. Tu espères qu’elle sera heureuse de te voir, de connaître la surprise que tu lui as préparée dans les moindres détails. Tu essayes d’être romantique et de te rattraper pour toute la souffrance qu’elle a endurée à cause de toi. Tu es lié à son âme, tu le sais et tu veux que cela soit réciproque. Elle arrive à faire ressortir le meilleur de toi, bien qu’une part sombre remonte à la surface de temps en temps… Après tout, la vie n’est pas rose non ? Vérité.
Tu sonnes et interromps la famille Watanabe dans leur occupation. Respiration lente. Un sourire apparaît sur ton visage lorsque tes yeux bleus se posent sur Hime. Pétillant. Charmant. Tu aperçois la surprise sur son visage. Tu jubilerais presque. Elle n’arrive pas à s’empêcher de sortir son téléphone pour vérifier ses messages, comme-ci elle avait pu manquer une information. Tu n’as rien envoyé. Tu ne l’as pas prévenu de ta venue. Léger mordillement de lèvre face à un tel spectacle. Heureux. Tu aimes la bouleverser. Bégayement qui te ferait presque rire. Tu oses avancer dans la demeure lorsqu’elle t’invite à entrer. La voix paternelle s’élève.
« Moi aussi, je suis ravi de te voir ! » Petit pique pour la perturber un peu plus…
Elle vient attraper ta main pour t’emmener dans le salon. Attention. Son père t’attend au tournant et tu le remarques immédiatement lorsque tu croises son regard. C’est bien la première fois que tu viens dans cette maison avec tes beaux yeux bleus. Naturel. « Bonsoir, monsieur Watanabe ! » Politesse. Pic de stress. Tu ne dois faire aucune erreur. Il sait que tu es le motif de la perte de poids de sa fille, que tu es celui qui occupe toutes ses pensées et qui la fait souffrir cette semaine. Il ne sait pas à quel point tu as souffert. Tu étais au fond du gouffre. Tu as assumé ta faute. C’est toi qui as commis une erreur en partant comme un voleur la dernière fois… Tu aurais dû faire ou dire quelque chose pour la réconforter, mais tu étais beaucoup trop bouleversé par Taiga et toute cette histoire ! Ce n’est pas une excuse. Tu es une ordure.
Visiblement, la mère d’Hime est heureuse de te revoir. Tu avais déjà pu le comprendre lorsque tu l’as eu au téléphone plus tôt. Tu apprécies cette femme, elle est de très bon conseil. Tu souris sincèrement. C’est joli. « Le plaisir est partagé madame Watanabe ! » Beau parleur. Après, tu ne mens pas. Tu es ravi de la revoir, tu l’apprécies énormément. Hime est chanceuse d’avoir une famille qui tient à elle et qui la chouchoute depuis son enfance. Tu sais qu’ils sont exigeants sur certains points, mais ils seront toujours présents pour l’épauler. Cette idée te rassure. La brune commence à comprendre qu’il y a quelque chose d’étrange au regard de sa mère qui est bien trop malicieux. Tes yeux retournent sur l’être qui fait battre ton cœur. Elle sourit. Elle serre plus franchement ta chaude main. Complicité.
« Je… » Interruption. La mère d’Hime ordonne que tu viennes discuter avec eux… Tu ne peux pas refuser. Tu sens le petit piège, pourtant, tu te jettes dans la gueule du loup.
Tu amènes ta fleur favorite jusqu’à ses parents afin de prendre place et de vous asseoir. Tu plonges tes yeux océan dans les siens avec un sourire taquin. Tu n’as toujours pas lâcher la main de la demoiselle. Ton pouce caresse avec douceur le dessus de sa main. Moment de tendresse.
« Tu ferais mieux d’aller préparer tes bagages ! Je t’emmène en week-end ! » Voix enjoué et sérieuse à la fois. Bonne humeur visible sur ton joli minois. « Enfin, si tu veux bien m’accompagner ? » Regard plus modéré, plus délicat, interrogateur. Tu veux vérifier qu’elle aime cette surprise, qu’elle soit heureuse passer des minutes, des heures, des jours avec toi, son petit ami. Sourire angélique. Léger stress que tu caches à la perfection. N’oublions pas que tu sais être un manipulateur. Expert. Soulagement. Elle semble apprécier la nouvelle, la surprise. Hime se dirige à l’étage pour aller chercher ses affaires. Tu lui communiques un léger indice…
« Tu ferais bien de prendre un maillot de bain… Je crois qu’il y a une piscine chauffée » Menteur. Il n’y a pas de piscine, mais une belle plage qui vous attend tous les deux. Bain de minuit. Tu en rêves. Tu en fantasme. Respire calmement. Les parents d’Hime sont en train de scruter le moindre de tes mouvements, de tes reflexes, de tes expressions. Tu souris. L’angoisse grimpe lorsque tu croises le regard de madame Watanabe. Il y a quelque chose à travers cet échange. Elle a un message à te faire passer… Plus jamais. Plus jamais, elle ne souhaite voir sa fille aussi malheureuse et inquiète. Elle sait que tu es fautif. Tu t’en veux terriblement pour l’erreur que tu as commise. Tu n’aurais jamais dû l’abandonner après une telle découverte, surtout après la manière dont cela s’est déroulé. Un véritable drame… Ton ami spécial n’a pas été facile à gérer, on peut carrément dire que tu n’as rien contrôler. Il a été désagréable. Tu sais qu’il était simplement jaloux de ta compagne. Il été révolté. Toi, un séducteur rangé. Impossible. Tu étais son plus grand rêve. Vous étiez lié d’une certaine manière, mais c’était beaucoup trop pervers et vicieux. Il n’était pas vraiment ton ami ? Non. Il n’était pas non plus ton plan cul ? Non, mais pourtant, tu adorais vos moments intimes… Souvenirs piquant. Il était spécial…
Il n’y a plus rien entre vous deux. Maintenant, tu préfères te concentrer sur ta fleur favorite, sur la femme qui arrive à te faire rire, qui sait ce que tu éprouves à chaque seconde. Celle qui arrive à faire battre ton cœur plus fort, qui te fais stresser et qui rend ta vie plus rose que noir. Tes émotions ne cessent de faire les montagnes russes. Elle te pousse à te questionner sur l’amour, sur la vie future… Bordel. Elle te rend dingue. Ton corps et ton esprit sont hypnotisé par Hime Watanab depuis la première seconde de votre rencontre. Tu le sais depuis bien longtemps qu’elle est la femme de ta vie, seulement, tu n’arrivais pas à le réaliser à cause de ton passé, de ton traumatisme, de cette carapace qui t’a toujours protégé du monde extérieur. Être insensible. Tu es devenu capable d’aimer et de choyer quelqu’un d’autre que toi. L’enfant en toi renaît jour après jour !
« Tsuki-san ? » Voix maternelle t’interpellant. Tu redresses la tête avec un sourire heureux. Tu as le cœur léger et pourtant, vous n’avez pas encore traversé toutes les étapes importantes. « Excusez-moi, j’étais… » Réponse interrompu. Elle sait déjà à quoi tu pensais… « Tu étais perdu dans tes pensées » Ce regard. Il est malicieux. Lis-t-elle dans tes pensées ? Impossible. Est-ce que tu viens de faire une erreur ? Qui sait. Et le père ? Qu’est-ce qu’il pense ? Ton regard navigue pour découvrir la vérité alors que tu essayes de faire tes preuves pour la mériter.
Est-ce que tu la mérites vraiment ? Tu n’oseras jamais dire à voix haute que tu es à la hauteur ! Pourtant, tu as besoin d’elle et tu es capable de lui apporter énormément. Elle a besoin de comprendre qu’elle a le droit d’être égoïste, d’être jalouse à ton sujet. Elle doit à certain moment se faire passer en priorité…
Tension. Tu connais tes parents, Hime. Ils sont polis, aimables, attentionnés,... Mais on ne fait pas de mal à leur entourage et encore moins à leur famille, en particulier leur fille adorée. Tu sais que ton père est à l'affût, qu'il guette les moindres faits et gestes de ton petit-ami. Ça te rend nerveuse, Hime, mais tu prends sur toi, souris, tentes de reprendre tes aises... Et ce contact délicat sur ta main t'y aide, te fait doucement sourire. Tu as envie de t'appuyer contre lui, de profiter de sa chaleur mais tu t'abstiens. Là tout de suite, mieux vaut restée calme. Sa voix s'élève et ton regard se pose instinctivement sur lui. Surprise. Un week-end ?! 《 Que- ? 》 Ta mère n'est pas surprise, grande complice d'Aoi, mais en ce qui concerne ton père, c'est une autre histoire même si ça ne saute pas spécialement aux yeux. Toujours la tête baissée dans ses activités, il la relève légèrement, mais lève surtout les yeux que tu devinnes plus grands que d'ordinaire. Il a définitivement compris le petit manège de son épouse. Toi, tu regardes toujours ton petit-ami, traitant l'information dans ton esprit, le cœur battant la chamade. Un week-end. Il vous a prévu un week-end ?! Quand ça ? Peu importe. Bonheur soudainement lisible sur ton visage. Tu te redresses de ta chaise, déposes un rapide baiser sur ses lèvres sous le regard attentif de tes parents. 《 Bien sûr que je t'accompagne ! J'y vais tout de suite.》 Nouveau baiser, tout aussi rapide, avant que tu ne te diriges vers ta chambre sans même demander l'accord de tes parents. Ta mère doit déjà l'être si elle a aidé ton petit-ami à te faire une surprise. Et tu es bien trop heureuse pour demander à ton père. Impulsive. La voix de ton petit-ami s'élève à nouveau, te conseillant de prendre un maillot de bain. Il sait que tu adore nager, il a pensé à tout. Cœur comblé. 《 Entendu ! 》 Voix s'élevant à travers la maison lorsque tu arrives à l'étage. Tu ne perds pas de temps et commence à préparer tes affaires.
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PDV mère d'Hime.
Lorsque que tu as vu le numéro d'Aoi s'afficher sur l'écran de ton portable, tout à l'heure, tu étais surprise. Tu ne savais pas quoi penser. Ta fille n'est pas bien, tu le sais, tu le vois, tu le sens. Elle est une part de toi, un bout de ton âme, ce que tu as de plus précieux avec ton époux. Elle ne peut rien te cacher. Elle a abandonné cette idée depuis bien longtemps maintenant. Pourtant, tu as décroché, t'attendant à ce qu'il prenne des nouvelles d'Hime. Ou qu'il présente ses potentielles excuses. Mais à la place, il te prend au dépourvu, affirme qu'il a besoin de ton aide. Il veut emmener ta fille en week-end, dans un petit village au bord de la mer. Il a déjà tout prévu. Ce garçon... Tu as très bien saisi le genre d'homme qu'il est et pourtant, il arrive encore à te surprendre. Tu as pris de ses nouvelles. Tu l'as écouté. Tu as accepté de l'aider. Car tu veux voir ta fille heureuse. Car au fond, tu sais que c'est quelqu'un de bien et de courageux et qu'il sera bon pour Hime. Ils se cherchent encore, se stabilisent peu à peu. Mais tu sens que ça vaut la peine de lui laisser une nouvelle chance.
Elle est ravie. Tu es fière. Tu pourrais la regarder ainsi pendant des heures mais tu sais qu'ils doivent filer. Alors tu la regardes s'éloigner pour préparer ses affaires, sans un mot, satisfaite. Ça faisait longtemps que tu ne l'avais pas vue comme ça.
Tes yeux bruns viennent se poser sur Aoi, visiblement absent d'esprit. Tu regardes ton époux. Tu sais qu'il veut lui parler. Il te l'a déjà dit et tu sais que c'est le moment idéal. Regard de nouveau posé sur le brun. Il est fou amoureux de ta fille, ça saute aux yeux. 《 Tsuki-san ? 》 Voix maternelle. Tu aimes ce garçon malgré ce qu'il s'est passé. Tu n'as qu'une envie mais tu t'abstiens d'en parler, de peur de le mettre mal à l'aise, de l'effrayer. Il s'excuse, tente de s'expliquer mais tu n'es pas idiote. Tu as très bien compris. 《 Tu étais perdu dans tes pensées... 》 Adorable. Tu ris légèrement avant de te redresser. 《 Bon, j'ai un peu de linge à faire. Je vous laisse entre hommes ! 》 Tu as confiance en ton époux. Tu sais que tout ira bien. Tu quittes la pièce, sereine. Tu sais qu'ils ont déjà compris...
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PDV père d'Hime.
Tu n'as jamais aimé voir ta fille pleurer, se laisser aller, perdre son magnifique sourire. Un jour, on t'a demandé si tu regrettais d'avoir eu une fille, surtout concernant l'héritage de ta société. Tu n'avais pas du tout aimé cette question ; tu n'échangerais ta fille pour rien au monde et elle a plus de mérite que n'importe qui de prendre ta place à tes yeux. Pourtant... Pourtant... Tu l'as déjà fait souffrir. Indirectement, mais ça reste de ta faute à tes yeux. Tu ne veux plus... Tu ne veux plus de ça. Alors quand tu as remarqué son état, au cours de ces derniers jours, tu étais en colère. Contre lui, contre toi-même. Puis ton épouse est arrivée et vous avez discuté. Longtemps. Très longtemps. De lui. D'Hime. Et maintenant, tu as besoin de lui parler comme tu le lui avais déjà proposé. Mais tu as bien plus à dire désormais...
Tu n'étais pas au courant de ce projet. Mais ta fille semble si heureuse que tu ne peux pas t'opposer à ce week-end en amoureux. Tu la laisses filer, continues d'observer le jeune homme du coin de l'œil. Tu es à l'affût, cherches des preuves de ce qu'a avancé ton épouse lors de votre discussion.
Départ. Tu restes silencieux pendant un moment avant de pousser un long soupire. 《 Ma fille... Tu l'aimes ? 》 Tu as déjà la réponse. Il n'y a pas que ta femme qui est observatrice et perspicace. Parfois, tu peux même être plus redoutable qu'elle. Quand on dirige une société comme la tienne, mieux vaut l'être. Nouveau soupire. Tu ne veux pas effrayer ce garçon... Toi aussi, tu veux lui laisser une nouvelle chance. Tes deux femmes préférées t'ont convaincu de le faire, chacun à sa façon. Mais pour ça, il va falloir que tu t'ouvres toi aussi, que tu te dévoiles. 《 Ma société possède de nombreux partenaires. L'un d'entre eux a pour patron un homme que je connais depuis des années, d'un point de vue purement professionnel. Il a un fils, qu'Hime connaît depuis toute petite. Je suis sûr que tu en as déjà entendu parlé, je me trompe ? 》 Évidemment, tu lui parles bel et bien de son ex petit-ami. Regard posé sur le brun en face de toi. 《 À l'époque, ça nous arrangeait énormément. On pouvait gardé un œil l'un sur l'autre et nos enfants étaient bien ensemble. Pourtant, tu as certainement une petite idée de comment ça a fini, sinon tu ne serais pas ici. 》 Petite pause, le temps de le laisser digérer. 《 Ce que je veux dire... C'est que j'aime ma fille, plus que tout. Pourtant, je me suis quand même servi d'elle, et j'ai laissé cet homme en faire autant en se servant de son propre fils. Elle a souffert et c'était indirectement de ma faute. Et à peine a-t-elle commencé à s'en remettre que nos sociétés ont décidé de faire un projet commun. Ils ont dû travailler ensemble. Pourtant, elle a tenté de ne pas sombrer de nouveau... Et tu es arrivé... 》 Tu ne le lâches pas du regard, guettant chacune de ses réactions. 《 Je ne veux plus la voir dans des états pareil. Alors je sais que c'est culotté de ma part de te dire ça mais... J'ose espérer que c'était la dernière fois. Hime a toujours été ainsi, profondément attachée et dévouée à ceux qu'elle aime, quitte à se détruire pour eux. Autant j'admire ça chez elle, autant ça m'effraie. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous il y a quelque jours, mais j'espère que tu as compris pour quelle raison elle s'est mise dans un tel état. 》 Est-ce que tu veux vraiment savoir ce qu'il s'est passé ? Oui et non. Plutôt non. Ça ne te regarde pas. 《 Peu importe combien de temps vous resterez ensemble. Si tu ne te sens pas capable de la rendre heureuse, ou plus capable, je comprendrais que vos chemins se séparent à un moment ou à un autre. Mais si tu sais que tu sauras la combler, fais tout ce que tu peux faire pour elle tant que vous êtes ensemble. Le présent est ce qu'il y a de plus important à votre âge. Si tu doutes encore longtemps, ce sera à vous de savoir quoi faire. Mais si tu te sens à la hauteur, je sais que mon épouse sera ravie de te considérer comme son fils. Et je le serais tout autant... 》 Même si tu n'en donnes pas l'impression. 《 Je ne dis pas ça pour te faire peur ou te mettre la pression. Juste pour te faire comprendre que tu as toutes les cartes en main : l'amour de ma fille, la confiance de mon épouse, et je t'accepte parfaitement. 》 Tu ne veux juste pas que l'amour et la sacrifices de ta fille soient vains. Que la confiance de ta femmes soit brisée. Que tes espérance de voir ta fille épanouie s'envole. Qu'un jeune homme comme lui se fasse du mal d'une façon ou d'une autre. Si elles l'aiment, aucune à leur manière, c'est qu'il le mérite. Tu veux entendre qu'il l'aime. Qu'il est sûr de lui : il veut être avec elle et la rendre heureuse... C'est tout ce que tu veux entendre. Tu peux tolérer du doute...Mais tu veux que ce soit un doute qui le poussera à la certitude. Depuis tout à l'heure, tu es calme. La voix à la fois sévère, soucieuse, paternelle...
~•~•~
PDV Hime
Sac prêt, tu quittes ta chambre, refermant la porte derrière toi avant de retourner près de ton petit-ami et de tes parents. Tu as pris soin de prendre un maillot comme il te l'a demandé. Mais plus encore, tu as pensé à cette fameuse robe. Tu ne pouvais pas la laisser dans ton armoire en de telles circonstances. Tu arrives, le sourire aux lèvres, l'observant les deux hommes de ta vie ensemble. Tu n'as aucune idée de ce qu'ils ont pu se dire mais tu espères que les choses vont "bien" entre eux. 《 Je suis prête ! On y va quand tu veux. 》
Perdu. Tu es complètement perdu dans tes pensées à cet instant précis, alors que tu fais face à ses parents. Bordel, il t’arrive quoi mon grand ? Tu perds le contrôle ? Inhabituel pour un homme de ta trempe. Tu adores le contrôle, c’est ce qui fait vibrer ton cœur, ton corps et ton âme. Hésitation. Interrogation. Tu es à l’épreuve et tu le sais. Tu n’auras pas le droit à une nouvelle erreur. Ils doivent accepter de te laisser une seconde chance. Est-ce que tu le mérites ? Réponse inconnue. Elle rigole. Tu l’amuses. Par la suite, elle ose t’abandonner en te laissant au loup. Là, tu sais qu’une discussion entre hommes s’impose. A qu’elle sauce va-t-il de manger ? Un soupirement. Tu crains le pire. Angoisse naissante. Un nœud se forme à l’intérieur de toi. Une nouveauté. Depuis quand tu es effrayé par quelqu’un ? Ce n’est pas vraiment que tu as peur de lui. Tu appréhendes. Tu ne veux pas qu’il s’interpose. Tu ne veux pas qu’il ne t’apprécie pas. Tu ne veux pas qu’il t’éloigne de ta fleur favorite. Pression. Tension. Finalement, il prononce quelques mots. Choc émotionnel. Il vient de but en blanc de te demander si tu étais amoureux de sa petite fille, de sa princesse, de l’une de ses femmes. Immobilisation. Tes yeux n’arrivent pas à se détourner de lui. Il est impressionnant. Tu éprouves du respect pour cet homme, ce leader, ce père de famille qui tient énormément à sa fille. Un amour inconditionnel. C’est visible à travers son regard. Il l’exprime. Et toi, Aoi ? Qu’est-ce que tu arrives à exprimer ? Le doute. Tu ne sais pas quoi répondre. Pourtant, la réponse est évidente à travers tes beaux yeux bleus. Tu aimes Hime à la folie ! Un amour d’une tendresse infini pourtant, les mots ne te viennent pas. Tu as réussi à lui avouer, il n’y a encore que quelques heures. Tu as crié au monde entier, ton amour pour elle ! Silencieux. Tu laisses le père d’Hime continuer à prendre la parole. Nouveau soupir. Pression montant encore d’un cran. Tu sais qu’il est sérieux et que ses mots risques de te bousculer. Tu as besoin d’être bousculé mon grand. Il ose te parler de son ex copain… Un drame. Tu ne supportes pas cet homme qui n’a pas su aimer et chérir Hime à sa juste valeur. Un lâche ayant cédé à la pression de son père, de sa famille, de sa société. Il t’examine. Tu n’as pas le droit à l’erreur et pourtant, cette fois, tu réponds immédiatement. « Oui… » Une réponse courte, simple mais efficace. Regard neutre. Tu n’aimes pas parler de cet homme, car il lui a brisé le cœur. Tu sais qu’elle a vécu une histoire d’amour l’ayant bouleversé, peut-être qu’elle ne t’aimera jamais autant qu’elle ait aimé ce jeune, mais tu as décidé d’y croire. Tu n’es pas un mec pansement comme on a osé te le dire. Tu veux lui montrer à quel point votre relation est unique, intense et imparfaite.
Il continue sa petite histoire qui te chagrine légèrement. Il s’est servi de sa propre fille ?! Personne n’est parfait. Au fond de toi, il y a quelque chose qui t’indique qu’il ne l’a pas fait sciemment. Non. Ce n’est pas de sa faute si leur relation a échoué et de manière dramatique. Tu as entendu parler de ce fameux projet et tu n’aimes pas l’idée qu’elle travail avec lui, mais tu n’as pas ton mot à dire sur son travail et encore moins qui elle côtoie. Pitié, retiens ta colère et ton côté possessif. Tu sais qu’elle est capable de gérer cette situation. En effet, quand tu es arrivé dans sa vie, elle était fragile. Une proie facile pour un prédateur comme toi. Tu aurais pu la dévorer et la rejeter comme tu adores le faire. Malheureusement, c’était impossible. Ton esprit été constamment intrigué par la jeune femme que tu avais rencontrée au parc… La vérité, c’est qu’il y a eu quelque chose entre vous dès votre première rencontre, seulement, aucun de vous deux n’en avait conscience. Tu te souviens de votre première danse ? Cet instant était inoubliable. Un véritable ascenseur d’émotion. Léger raclement de gorge presque inaudible. Il te regarde. Il ne détourne pas les yeux et toi non plus. Il t’avoue quelque chose. Paternelle marquant son territoire. Il te met en garde. Tu n’as plus intérêt à faire souffrir sa fille. Tu serres la mâchoire. Tu essayes de ne pas bouger les mains. Tu as horreur qu’on te donne un ordre et pourtant, tu ne prends pas la mouche. Tu ne boudes pas. On dirait que tu écoutes un homme te donnant un conseil. Un précieux conseil. Il a raison quand il parle de sa fille, tu sais qu’elle est dévouée à ses proches et c’est une partie d’elle qui t’effraye légèrement, comme son père. Un point commun avec ce dernier. Flippant. As-tu compris la raison de son état ? As-tu retenu la leçon ? Oui et non. Tu n’es pas parfait, tu feras encore des erreurs, tu le sais, car il n’est pas aisé de changer… Est-ce qu’il te demande des informations sur votre échange désastreux ? Est-ce qu’il est curieux de savoir la problématique que vous avez rencontrée. Tu n’as pas vraiment envie de lui expliquer que tu es un coureur de jupon, que tu aimes faire souffrir les demoiselles, que tu es un homme inaccessible de nature. Tu n’as pas envie de lui avouer qu’il y a un homme qui compte à tes yeux, et cela, depuis des années. Qu’il a été le seul pendant un long moment à te voir tel que tu es véritablement et qu’il était le seul à savoir pour la maltraitance que tu as subie… Forcément, vous avez un lien fort. Enfin, vous aviez, car actuellement, il n’y a plus rien. Tu es heureux qu’Hime soit entré dans ta vie ! Elle a bouleversé ton quotidien pour le meilleur comme pour le pire.
Un nouveau conseil. Tu écoutes attentivement. Il serait bête de ne pas écouter la voix de la sagesse. Un fils ? Toi ? Impossible. Cette idée te ravit autant qu’elle t’effraye. Qu’est-ce que tu aurais aimé vivre au côté d’une famille aimante et attentionné. Chanceuse. Tu es heureux qu’Hime possède des parents aussi merveilleux. Ils prennent soin de leur fille. Ils ne peuvent pas la protéger de tout, mais elle peut compter à chaques secondes sur eux deux. Tu as vécu quelques années dans un foyer chaleureux et aimant avant que tout ne s’arrête brutalement. Lointain souvenir. Nostalgie. Maintenant, tu détestes ton père comme ta mère. Deux monstres qui ne cessent de te hanter. Il serait temps d’être libéré de toute cette colère, de cette tristesse qui ne cesse de te poursuivre et qui guide tes actions. Un jour…Un jour, tu y arriveras ! Tu sais qu’il veut entendre quelque chose de positif. C’est à ton tour de prendre la parole. Rien. Tu n’arrives pas à prononcer le moindre mot, pourtant, il est l’heure de te jeter à l’eau. Un sourire. Tu n’arrives pas à t’empêcher de sourire. Un geste sincère. Tu resserres l’une de tes mains. Ton regard azur, il n’a toujours pas quitté celui du père. Incroyable. Tu ne baisses pas la tête face à autant de cran. Téméraire. Têtu. Fort. Dominant. Sensible. Tu ne trembles pas.
« Vous savez, je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Est-ce que le futur sera rose ou noir ? Est-ce que notre relation ne durera qu’un jour ou des années ? Nous venons de traverser une première tempête, et je mentirais si je vous promettais qu’il n’y en aura plus aucune… Malheureusement, je suis incapable de prédire l’avenir. Qu’est-ce que j’ai à lui offrir ? Un cœur abîmé par le passé. Je me rappelle notre première rencontre comme-ci, c’était hier. Un rayon de soleil. Une âme charitable. Ensuite, il y a eu quelques rencontres par-ci par-là, aussi importante les unes que les autres, et il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à votre fille. Une femme avec un cœur aussi abîmé que le mien, détruite par une relation datant de son enfance. Un point commun que l’on partage. Un point commun qui nous permet de mieux comprendre les sentiments de l’autre. Une faiblesse qui devient notre force, car on surmonte notre passé ensemble. Une équipe, j’espère que nous le sommes. Votre fille, elle arrive à me remettre en question sur la vie, sur l’amour et sur le futur ! » Tu ne flanches pas. Tu oses lui montrer à quel point Hime est essentiel à ta vie. Voix masculine sérieuse et sincère. « Je ne viens pas d’une famille possédant une grande société. Je suis le fils d’une femme cardiologue et je compte devenir médecin, car c’est la voix qui me plaît, qui me convient parfaitement et je souhaite que votre fille fasse le métier de ses rêves, qu’elle reprenne l’empire familial ou non, je respecterais sa décision et je serais toujours présent à ses côtés pour la soutenir à tout instant ! » Tu as les épaules pour surmonter toutes les épreuves. Tu es taillé pour remettre les petites pestes à leurs places et tous les hommes qui essayeront de la détruire. Motivé. Tu as de la volonté à revendre. Tu n’évoques pas ton père, car il n’a plus sa place dans ta vie, et cela, depuis bien trop longtemps. Tu as grandi avec une figure paternelle particulière. Un monstre. Tu l’es également et pourtant, Hime a décidé de te choisir, toi plutôt qu’un autre. Tu es chanceux. Elle t’aime. La mère te fait confiance et lui, il t’accepte à l’intérieur de sa famille. Putain ! Qu’est-ce que tu attends pour lui avouer l’amour inconditionnel que tu portes à sa fille chérie. « Mes sentiments à l’égard de votre fille… Hime est incroyable, elle arrive à voir en moi un artiste, un scientifique et un homme avec un sourire légèrement enfantin » Vérité avoué. Tu baisses légèrement le regard pour mieux le relever. Pétillant. Honnête. « Mes sentiments à l’égard de votre fille sont sincère » Tu l’aimes. « Je l’aime ! » Léger rougissement. « J’aime son côté généreux, sa force physique et mentale, son sens de l’honneur, son côté rêveur ou encore son impulsivité. Elle est également très têtu » Un sourire naissant sur ton visage. C’est mignon. C’est visible que tu es fou d’elle. « Je n’ai pas les mots pour la décrire, il y a tellement à dire à son sujet. Elle me fait rire, elle me fait retrouver le sourire quand les temps sont difficiles. Elle est un repère dans l’obscurité. Moi, qu’est-ce que je suis pour elle ? J’espère être les bras qui réussissent à la réconforter quand son cœur saigne, quand la fatigue ou que la peur envahisse son corps ou tout simplement être là pour voir son magnifique sourire. J’aimerais être le petit ami parfait, mais c’est impossible. Imparfait, je risque de faire des erreurs, de casser des œufs, mais je ne cesse d’apprendre de mes erreurs. Je voudrais qu’on évolue tous les deux ensemble main dans la main et qu’on regarde dans la même direction ! » Point final.
Tu as exprimé tout ce que tu avais sur le cœur. Dévoilant certains secrets. Un point en moins sur la conscience. Tu as été honnête tout au long de ton monologue. Léger mordillement de lèvre. C’était gênant. Il manquerait plus que la mère d’Hime est tout écouté derrière une porte ou pire, que ta petite amie est tout entendu. Et puis merde ! Tu t’en fiches, après tout, tu l’aimes. C’est normal de l’exprimer non ? Oui, c’est bien, tu évolues. Émotion. Sensibilité extrême. Cœur battant la chamade. Sursaut. La voix d’Hime atteint tes oreilles. Tes yeux bleus tombent sur ta bien-aimée. Elle t’indique être prête à y aller. Pression retombante. Tu regardes les parents comme pour leur demander leur autorisation. Impossible, toi, tu ne demandes jamais. Tu voles...
« On est parti alors ?! Le taxi nous attend à l’extérieur. » Tu attrapes le bagage de ton petit koala, tel le gentleman que tu es ! Tu es toujours un séducteur, ne l’oublions pas.
Un dernier sourire. Un dernier au revoir et une dernière phrase à l’attention de ses parents alors qu’Hime commence déjà à se diriger vers la voiture. « Je prendrais soin de votre fille ! » Un message clé avec une importance capitale. Tu ne rigoles pas, tu es un peu plus sérieux. Puis, tu rattrapes ta compagne afin de mettre son bagage dans le coffre et de venir t’asseoir à côté d’elle. Le voyage est mélangé entre le silence et vos petites conversations. Inutile qu’elle te demande un indice à propos de votre destination. Tu es une véritable tombe à ce sujet. Tu ne dévoileras rien. Tu veux lui faire la surprise jusqu’au bout. Tu te retiens tout de même de lui couvrir les yeux. Elle a déjà pu constater que vous quittiez Tokyo pour aller dans la campagne…
Tu l’emmènes dans un petit village situé au bord de mer. L’air y est plus pur et salé. Après un certain nombre de kilomètres, la voiture s’arrête. Vous êtes arrivé à destination. Tu espères que l’endroit, l’ambiance, la vue lui plaise. En tout cas, toi, tu es satisfait de cet endroit. Il faut dire, que tu connais un peu le coin, tu es déjà venu ici pour dessiner quelques croquis… Tu remercies le chauffeur avant de le payer. Tu attrapes vos bagages. Le premier son qui arrive à vos oreilles est le son des vagues venant s’échouer sur le sable jaune…
« Alors, qu’est-ce que tu penses de cet endroit, de ta surprise ? »
Aoi, tu es heureux et c’est visible sur ton visage. Tu as un merveilleux sourire. Tes yeux naviguent sur la magnifique bâtisse que tu as choisie pour séjourner ce week-end. C’est une ancienne maison qui a été très bien entretenue. Le bois est foncé et bien brillant. « On entre pour voir l’intérieur ? » Tu l’invites à entrer pour visiter les lieux. La maison est tellement grande qu’elle a été transformée en hôtel, vous ne serez pas tout seul, mais les murs sont suffisamment épais pour que vous ayez l’impression d’être seul au monde. Le style est ancien, mais il y a quelques touches de modernité qui sont très appréciables. L’ambiance est chaleureuse, on a comme l’impression d’être à la maison. Le personnel est agréable et très accueillant. Tu laisses Hime s’imprégner des lieux pendant que tu règles les derniers petits détails… :copyright:️ DABEILLE
Ven 31 Déc - 16:23
Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
sms envoyés : 108
Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I love you ? Ft. Aoi Tsuki
PDV père d'Hime.
Tu l'observes, très attentif à ses faits et gestes pendant que tu lui expliques ton point de vue, ce que tu souhaites. Tu veux le meilleur pour ta fille. Tu ne veux plus qu'elle vive la même chose que par le passé. Tu ne comprenais pas, Naoto, ce que ce jeune homme avait de si spécial pour ta fille. Ô bien sûr, c'est un beau garçon. Il est poli, sait bien se tenir, s'habille correctement... Non, ce n'est rien de tout ça qui t'inquiétait. Mais plus d'une fois, tu l'as vue tracassée. Plus d'une fois, elle ne s'est plus nourrie correctement. Plus d'une fois, ses yeux étaient humides malgré le sourire qu'elle affichait. Tu ne lui as jamais rien demandé mais tu comprenais. Tu devinais. Car ce garçon, il la rend heureuse, car elle a fait plus d'une activité avec lui, car il a réussi à lui rendre quelques chose que la chute de son ancien amour lui a pris. Il venait, puis ne venait plus. Elle prononçait son nom. Puis plus rien. Cette colère silencieuse que tu ressentais t'empêchait de pleinement comprendre les raisons qui la poussaient à se faire du mal pour lui. Mais ta femme t'a aidé à prendre du recul, et ce même recul t'a aidé à comprendre. Tu veux y croire. Croire que peu importe la durée de leur histoire, il saura lui apporter ce qu'elle n'a pas, l'aider à assumer certaines choses, prendre soin d'elle.
Tu l'écoutes, Naoto. Tu devinnes qu'il y a des choses qui ne lui plaisent pas, qu'il y a des sujets qu'il préférerait éviter. Tu ne peux pas lui en vouloir : tu n'y vas pas par quatre chemins. Mais c'est sûrement mieux ainsi, d'autant plus que ce n'est pas dans tes habitudes. Tu le regardes, le visage neutre alors que quelque chose se tord pourtant en toi. Il mentionne leur rencontre, ce qu'elle représente pour lui, te parle de quelque chose qui l'a blessé, de ce que fait sa mère. Tu notes qu'il ne mentionne son père à aucun moment. Est-il encore de ce monde ? L'a-t-il élevé ? S'est-il passé quelque chose ? Tu n'en sais rien mais ne demandes aucune réponse. Ça ne regarde que lui et là n'est pas le sujet de votre petite conversation. Il l'aime, impossible de le nier. Ça se voit dans ses yeux, s'entend à sa voix. Et tu souris, un sourire que tu ne lui avais encore jamais fait. 《 Le fait que tu reconnaisses que tu n'es pas parfait, que que tu feras des erreurs mais que tu veuilles construire quelque chose avec elle... C'est ça qui compte. Quelqu'un qui ne se remet pas en question et qui s'estime parfait ne peut pas évoluer avec quelqu'un d'autre... C'est bon, Tsuki-san. Je te laisse ma fille. 》 Te voilà, pèrem rassuré. Ta fille ne tarde pas, prête à filer. Tu la prends dans tes bras, déposes un baiser sur son front. Puis tu la regardes partir avec celui qu'elle aime. Ça fait mal et pourtant, ça t'apaise tellement. En tant que père, voir ta fille s'en aller est difficile, mais tu ne peux qu'être fier et heureux pour elle.
~•~•~
PDV Hime
Un week-end avec ton petit-ami. Une surprise qui fait battre ton cœur. De joie. D'impatience. Tu prends pourtant le temps de saluer tes parents, de profiter du confort des bras de ton père, devinant à ce simple geste que lui et Aoi ont bel et bien eu une discussion. Ou quelque chose qui s'y apparente en tout cas. Mais tu ne poses pas de question. Pas encore. Tu te contentes de rejoindre le taxi, prenant le temps de saluer et de remercier le chauffeur pour l'attente. Votre voyage est rythmée par de petites discussions coupées par quelques moments de silence. Moments durant lesquels tu observes Le paysage diffiler, changer, pour s'éloigner des grandes villes dont tu as tant l'habitude. Une vraie bouffée d'air frais.
Arrivée à destination. Tu quittes le véhicule, non sans gonfler les joues lorsqu'Aoi décide de prendre vos bagages à lui seul. Mais tu n'insistes pas, remarquant rapidement un petit détail. 《 La mer... 》 Tu te tournes vers ton petit-ami, un sourire rayonnant sur les lèvres. Tu adores l'eau et la mer a vraiment quelque chose de spécial. Tu t'y sens libre, petite. Elle offre plus de possibilités, a quelque chose de mystérieux. Elle possède ce charme qu'une piscine ne peut offrir. Forcément, tu es heureuse et dépose un rapide baiser sur la joue de celui que tu aimes en guise de réponse, attrapant ton sac pour le glisser sur l'une de tes épaules. Tout ça pour venir lui attraper la main que tu serres avec délicatesse. 《 Je ne demande qu'à en voir davantage !》 Tu ne lâcheras sa main qu'une fois les portes de l'hôtel franchit. Car évidement, il suffit de te regarder dans les yeux pour voir que tu n'attends que ça : découvrir où vous allez dormir !
L'endroit est magnifique. À la fois ancien et moderne. Charmant, jusqu'au personnel. Tu admires la décoration pendant que ton homme règles les dernières formalités. Cela fait, vous vous rendez dans la chambre sans plus tarder et... elle est à la hauteur du reste de l'hôtel. Un grande lit avec des draps bien pliés et qui semble bien confortable. Des tables de nuits avec lampes. Une télévision. Une fenêtre et un balcon d'où vous pouvez voir la mer. Une salle de bain avec une grande baignoire. Un endroit propre et qui sent bon sans pour autant agresser les narines. Juste ce qu'il faut. Tu déposes ton sac, rejoins ton petit-ami contre lequel tu viens coller ton corps, tes bras l'enlaçant par le cou. 《 C'est magnifique. 》 Baiser plume sur ses lèvres. Tu t'éloignes afin d'envoyer deux-trois photos à tes parents avant de t'allonger sur le lit. Vraiment confortable. Tu roules, tel un rouleau de printemps, une enfant, désormais allongée sur le ventre pour regarder celui qui fait battre ton cœur. 《 Alors, quelles autres surprises me réserves-tu pour ce soir ? 》 Grand sourire. Innocente. 《 Tu connaissais déjà cet endroit avant de venir ? 》
Qu’est-ce qu’il a dit ? Es-tu sûr des mots que tu as entendus ? Tu doutes et pourtant, c’est vrai ! Il accepte que tu prennes soin de sa fille. Naissance d’une confiance. Tu n’auras pas le droit à l’erreur. Tu ne pourras pas te défiler. Tu n’en n’as pas l’autorisation. Est-ce que tu flippes ? Un peu. Responsabilité. Tu as les épaules pour supporter le futur qui t’attend à côté d’Hime. Tu fais partie de la famille ! Un concept qui t’effraye. Vérité effroyable. Ce n’est pas le moment de flancher, surtout pas avec la vision que tu as à présent. Tu le vois sur son joli minois que ta bien-aimée est ravi de cette surprise. Comment résister ? Impossible. Ton cœur devient de plus en plus amoureux au fur et à mesure que ton âme passe du temps avec la sienne. Serait-il possible qu’elle soit ton âme sœur ? Tes pensées naviguent vers la même personne, celle qui a un contrôle total sur tes émotions. Il suffit d’un mot, d’un signe, d’un regard pour que ton cœur chavire. Un sourire, tu n’arrives pas à t’empêcher d’avoir ce petit sourire heureux qui te va si bien au teint.
La mer ? Elle semble surprise. Pourtant, tu es un spécimen particulièrement attentif à tes victimes. C’était impensable qu’un manipulateur comme toi n’arrive pas à connaître les goûts de ta partenaire. Elle adore l’eau et semble heureuse comme un poisson dans l’eau. Un sourire rayonnant. Elle est si belle ! Tu es admiratif de ses diverses expressions. Baiser sur ta joue. Lèvres tièdes contre ta joue qui pourrait presque devenir légèrement rose. Complicité. La vilaine reprend son sac… et tu ne dis rien ? Non. Tu acceptes son choix. Tu te vengeras plus tard… Rancunier.
Corps se mouvant afin de pénétrer à l’intérieur de la vieille bâtisse, puis direction votre chambre. Tes yeux savourent cet instant qui restera encré à vie à l’intérieur de toi. Une première. Tu ressens un sentiment agréable, c’est chaud et réconfortant. Ton sac déposé délicatement sur le sol, tu prends le temps de poser ta pochette à dessin sur l’une des tables de nuit. La chambre est décorée avec goût, c’est léger et aérien. Il n’y a rien d’extravagant. Solitude anéantie. Ta petite amie vient à tes côtés pour t’étreindre, ses mains venant contre ton cou. Tes grandes mains de volleyeur se posent avec douceur contre ses flancs. Tes yeux bleus se plongent dans les siens. Regard complice. Tu entends, tu écoutes. « C’est toi qui es magnifique ! » Belle parole. Sincère. Tu es toujours un séducteur. Cette part de toi ne loupe jamais l’occasion de faire surface. Baiser partager et elle te quitte déjà pour prendre quelques photos. Tu sais déjà à qui sont destinés ces clichés.
Tu observes calmement. On dirait une enfant qui vient de recevoir un cadeau. D’ailleurs, elle ne perd pas de temps pour t’en demander un nouveau. Léger rire. « Tu penses qu’il y a d’autres surprises ? » Voix légèrement embêtée. Manipulateur. Tu veux lui faire croire que tu n’as pensé à rien d’autre… Main venant caresser ton cuir chevelu noir afin d’être crédible. Vas-tu réussir à la tromper ? « Désolé, mais il n’y a rien d’autre… » Tête légèrement triste. Regard gêné, glissant vers le sol. Comédien. Embarras. On dirait que tu es d’humeur joueur ce soir. Vilain.
Finalement, tu craques et rigoles. Un rire joyeux et taquin. « Tu vas devoir patienter avant d’avoir le moindre détail ma chère ! » Tu tires la langue. Tu ne diras rien. Tu resteras muet comme une tombe. Puis, elle pose une question. Est-ce que tu connaissais déjà cet endroit ? La réponse est assez simple. Plus sérieux. « Oui, je suis déjà venu ici, c’était, il y a maintenant quelque temps… Il y a un endroit sympa que je dois absolument te montrer, mais on verra pour y aller demain après-midi ! » Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu es bien mystérieux et un peu plus sérieux que tout à l’heure. Je sais ! C’est à cause de ce fameux lieu. Normal. C’est un coin tranquille et surtout, qui te permet de t’évader lorsque tes pensées sont trop négatives. Un lieu pour te ressourcer. Un endroit secret qui te tient à cœur. Tu veux partager cet endroit avec elle… Elle doit vraiment compter à tes yeux. « Et si on allait manger ? Tu dois avoir faim ?! » Gargouillement. J’en connais un qui meurt de faim ! Un nouveau rire. « En tout cas, moi, j’ai une faim de loup ! » Sourire angélique.
Légère réflexion. « Juste…une petite minute ! » Tu demandes à avoir un petit instant à toi. Tu te diriges vers la salle de bain après avoir attrapé quelque chose dans ton sac de voyage. Tu fermes la porte afin de faire ta petite affaire. Tu prends le temps de respirer, juste une petite seconde avant de te regarder dans le miroir. Qu’est-ce que tu observes ? Toi, ton regard. Tu as beaucoup changé, et cela, en quelques mois grâce à la fille qui se trouve dans la chambre d’à côté. Mordillement de lèvre. « Je l’aime de tout mon cœur ! Il ne faut plus la faire souffrir… » Murmure inaudible. Sincérité. Tu ouvres la petite pochette que tu as prise plus tôt afin de transformer ton regard. Tu passes d’un bleu clair à un doré éclatant. Confiant. Charmant. Beau. Tu aimes cette facette de toi, légèrement extravagante.
Vibration. Sonnerie. Ton téléphone vient de recevoir un message. Tu ne prends pas le temps de regarder, tu ne veux pas faire attendre la demoiselle. Tu ressors de la salle de bain avec un grand sourire. « Prête ?! » Tu enchaînes immédiatement sur un propos ressemblant presque à une invitation. « La salle de bain est splendide et la baignoire est assez grande pour deux ! » Incorrigible. Fantasme. Qu’est-ce que tu aimerais lui faire ? Vilain. Tu imagines à cet instant précis une scène plutôt osé alors que tes yeux la regardent. Il faut dire que c’est tentant, et ce n’est pas l’université que tu pourras avoir une telle occasion. Malheureusement, rappelle-toi. Il y encore quelques heures vous n'étiez plus capable de vous parler. Tu ne vas tout de même pas penser à ce genre de chose… Tu es irrécupérable. Pervers.
Retour à la réalité. Tu attrapes sa main pour l’emmener à l’extérieur afin de la diriger vers un petit restaurant. L’endroit est chaleureux et sympathique. Une délicieuse odeur de fruit de mer chatouille tes narines. Evidemment, tu te comportes comme un prince en lui décalant la chaise pour qu’elle puisse s’asseoir. Précieuse. Discussion partager. Repas dégusté. Ce soir, tu as fait attention de manger léger. Pourquoi ? La réponse est simple, mais il va te falloir encore patienter quelques minutes. Vous arrivez à discuter de tout et de rien comme à votre habitude. Tout semble si naturel. Tu ne joues aucun rôle. Tu es en de très bonne compagnie. Ton regard qui n’avait pas quitter une seconde Hime dérive sur ton téléphone. Tu ne t’ennuie pas, tu veux simplement regarder l’heure. Portable se déverrouillant. « C’est bientôt l’heure… » Petit murmure. Tu remarques quelque chose. Il y a un message qui provient de la mère d’Hime ?! Qu’est-ce qu’il se passe ? Curieux. Tu veux regarder, mais cela devra attendre.
D’une minute à l’autre, tu entends une musique. Le son s’élève à l’extérieur. Sourire s’affichant sur ton joli minois. « Tu es prête pour la seconde partie de ta surprise ? » Regard complice et un brin taquin. Tu laisses la demoiselle sortir en première pour pouvoir payer l’addition. C’est toi qui invites ce soir et elle n’a pas intérêt à discuter. A l’extérieur, on dirait bien qu’une fête se prépare ! La musique et l’ambiance sont au rendez-vous. Tout le monde semble se diriger vers le centre-ville. Tu en profites pour regarder rapidement le message se trouvant sur ton téléphone. Tu cliques et…
« Profitez bien tous les deux ! C’est super tout ça ! Je deviendrai vite grand-mère ! » Que…Quoi ?! Le choc est visible sur ton visage. Qu’est-ce qu’elle raconte ! Le rouge te monte aux joues pour la première fois de ta vie. Toi, Aoi le séducteur devenir père ?! Impossible. Perturbé. L’image d’Hime avec un enfant entre les bras arrive à ton esprit. Chaud. Il commence à faire chaud. Tu te décides à retrouver ta compagne alors que tu es encore perturbé par le message de ta belle-mère. Tes yeux la fixent et une nouvelle fois tu rougis… Bordel ! Tu mordilles ta lèvre inférieure. Tu as désespérément envie de cacher cette bouille car elle est beaucoup trop mignonne. D’ailleurs, lorsqu’Hime pose son regard sur toi, tu dattraper la main de ta partenaire pour l’encourager à te suivre. Tu cours. Tu veux y aller. Qu’est-ce que cette tête ? Tu es complétement fou ma parole ? Déterminé. Têtu. Joyeux. Tu ne veux pas qu’elle voit ton visage actuel. « Vite ! Dépêche-toi ! » Tu l’emmène avec toi. Ta main chaude et rassurante se referme sur la sienne. Tu n’es pas près de la lâcher. Respiration plus rapide. Sprint. Arrêt brutal. Ton corps s’immobilise soudainement pour pouvoir observer ce magnifique spectacle. Les habitants commencent à danser les uns après les autres. C’est agréable de voir autant de visages heureux. « On dirait bien qu’il y a la fête du village ce soir, on a de la chance ! » Tu as ce sourire sur le visage, celui d’un enfant émerveillé. Naturel. Sensible. Emotion. Tu es terriblement expressif. Aucun masque. Est-ce qu’on t’a déjà dit à quel point tu es beau sous cet angle ? Libre comme l’air. Yeux dorés venant se poser sur ta fleur favorite. Regard d’une douceur infinie. Tu es le même qu’à votre première danse. Tu as ce regard dominateur, taquin, confiant mais avec une touche de douceur. C’est l’unique fille à avoir le droit à ce regard. Un privilège accompagné d’un sourire à couper le souffle.
« Est-ce que tu voudrais bien me faire l’honneur de danser avec moi ? »
Gâtée. Ce matin encore, tu t'étais levée avec difficulté, la fatigue visible sous tes yeux, les muscles engourdis, le cœur serré et l'esprit ailleurs. Ce matin encore, un sourire forcé s'était logé sur ton visage bien pâle. Ton petit-déjeuner reposait encore sur la table, à moitié disparu. Tu parcourais les couloirs de l'école, le pas lent, la voix de tes congénères te parvenant une fois sur deux. Ce matin encore, tu étais inquiète, peinée, en colère. Raison et sentiments se disputaient, chamboulant tout ton être. Ce matin encore, Aoi n'était pas à tes côtés et quand il l'a été, il a faillit te détruire, briser les éclats de ton cœur qui ne demandait qu'à être réchauffé, rassuré. Il a fallut qu'il hurle son amour pour toi, s'excuse, pleure, montrant toute la faiblesse que tu peux provoquer en lui, pour que tu te sente apaisée. Et maintenant, vous voilà ici, dans une grande maison déguisée en hôtel, près de la mer, pour un week-end entier. En seulement quelques heures, comme pour appuyer ses propos tenus plus tôt dans la journée, il a tout organisé pour t'offrir un moment magique, rien qu'avec lui. Car tu n'en doutes pas, Hime ; il n'a pas choisi cet endroit par hasard. Pourtant, il nie avoir fait davantage, provocant en toi un élan de surprise. Tu tentes pourtant de ne pas avoir l'air déçue ; non seulement c'est déjà beaucoup d'être ici, mais en plus ce serait vachement culotté de ta part. Rire atteignant tes oreilles. Yeux levés vers ton petit-ami. À sa langue tirée, tu réponds avec la tête avant de rire légèrement, enfant que tu peux être.
Un endroit à te montrer. Curieuse. Des souvenirs remontent à la surface, ceux de votre deuxième rencontre. Un moment sereine qui a tourné à la fuite, qui t'a fait douter. Ce détails... 《 C'est la fameux endroit que tu avais dit que tu me montrerais ? 》 Tête penchée sur le côté. Peu importe que ce soit celui-là ou non, tu es ravie qu'il ose t'emmener dans l'un de ses jardins secrets. Est-ce pour autant étonnant ? Vous avez passé ce cap depuis un moment, n'est-ce pas ? Tout comme celui de se sentir gêné pour un ventre qui réclame de la nourriture. 《 Oui, je meurs de faim ! 》 Réalité. Une fois de plus, la présence du brun te rend l'appétit. Tu ne devrais pas, Hime, laisser ton état dépendre de ton entourage. Tu es si sensible. Lui, il est parvenu à prendre ce que tu protégeais depuis si longtemps, depuis qu' "il" s'en est allé, t'a viré de sa vie. Là où l'un a fuit cette prétendue faiblesse, ce passé auquel tu le liais, Aoi a accepté d'être faible pour toi, que tu lui offres une vision du futur différente de son passé. Comment aurais-tu pu, Hime... Comment aurais-tu pu rester insensible à son éloignement, à ce que tu as appris, à sa peine face à cet homme qui est censé être son ami. Jamais tu n'aurais pu sourire normalement après ça, manger comme si de rien n'était. Tu es ainsi.
À peine la porte de la salle de bain refermée, tu te diriges vers ton sac. Tu doutes fortement qu'il t'amène dans un vulgaire fast-food. Il a une surprise pour toi ? Tu as prévu de lui en faire une toi aussi. Tu es rapide, retirant ta robe actuelle pour en enfiler une autre... Une qu'il connaît bien. Une qu'il t'a déjà demandé de porter pour lui. Celle qu'il t'avait choisi, ce jour où tu as voulu profité de son touché qui t'a pourtant effrayé. Ou peut-être que tu te dégoûtais toi-même, cœur encore fragile. Tu enfiles une longue veste par dessus, veste que tu as à peine le temps de refermer avant qu'il ne revienne. Sourire innocent. Tu te coiffes un peu, un rire quittant tes lèvres alors que tu observes ton petit-ami, malicieuse. 《 Tu m'en diras tant... 》 Regard prouvant que tu as très bien saisi le sous-entendu, que tu rentres dans son jeu. Tu en viens à désirer son contact, l'impatience pointant le bout de son nez à l'idée de revenir ici ce soir. Toi qui aurait tant préféré éviter le contact qu'il t'a imposé ce matin. Il te rend dingue.
Départ de l'hôtel. Il t'emmène, comme tu aurais pu le deviner, dans un petit restaurant, chaleureux et sympathique. Un doux sourire étire tes lèvres et tu retires ta veste avant de t'installer à la place présentée par ton petit-ami. Tout est naturel. Tu ne prends même pas la peine d'attirer son regard sur la robe que tu portes. Il va sans doute le remarquer, maintenant ou plus tard. D'ailleurs, le repas se déroule parfaitement bien. Tout est délicieux et vous discutez, de tout et de rien. Tu as l'impression... Que ça fait une éternité. Un moment au calme, avec Aoi, a simplement profiter d'une bonne soirée, à vous livrer, à vous découvrir davantage.
Repas terminé. L'air frais vient chatouiller ta peau dans une agréable brise. Tu as remis ta veste que tu gardes toutefois ouverte cette fois, n'ayant plus rien à cacher. Il fait trop bon à cette période de l'année. Inspire. Bruits de pas. Tu te tournes vers ton petit-ami qui... Semble bien perturbé. Il est rouge, limite nerveux. Tu as à peine le temps de pencher la tête, curieuse, inquiète, qu'il te saisit la main et t'emporte avec lui au pas de course. Tu ne comprends rien. Tu arrives à peine à réfléchir. 《 C'est pas comme si j'avais le choix ! 》 Tes jambes suivent, sportive mise à l'épreuve et très vite, vous arrivez près de ce qui semble être une petite fête de village. La musique... Les couleurs... L'ambiance. Tout est beau. Hypnotisée. Seule la voix de celui qui fait battre ton cœur te sort de ta contemplation... Pour mieux te retrouvée plongée dans une autre. Celle de ton visage... Son sourire.
Naturellement, tu lui saisi la main et vous vous rapprochez des autres. Tes mains glissent le long de son corps pour venir se placer aux bons endroits, ton regard plongé dans le sien. Corps se mouvant au rythme de la musique pour un moment de complicité, de romantisme et de nostalgie. Souvenirs remontant à la surface... Ces deux soirées... 《 Tu te souviens de notre première danse ? 》 Voix douce. 《 Tu m'avais dis, de ne penser qu'à toi... 》 Un instant de silence avant de reprendre. 《 Et la deuxième fois... Tu as dit que tu serais là pour m'épauler dans ce monde rempli de faux-semblants... 》 Ta tête vient se poser contre son torse. Musclé, rassurant, chaud, agréable. Il y a tant de choses que tu veux lui dire, qui te brûlent la langue. Laisse ton cœur parler, comme tu sais si bien le faire... Comme tu as failli oublié de le faire à un époque de ta vie qu'il a désormais chassé. Cette force et cette distance... Elles doivent disparaître face à lui. Elle le peuvent. Comme les siennes disparaissent de plus en plus en ta présence. Regard plongé dans le sien. 《 Après ce qu'il s'est passé l'autre jour... J'ai eu peur. Peur que tu ne t'y tiennes pas.... Parce que tu ne serais pas revenu... 》 Parce que tu n'avais que lui en tête. Tu cherchais où ça avait merdé. Tu en es même venue à te demander ce que tu pouvais faire pour que les deux hommes s'arrangent, sans pour autant perdre ton Aoi. Qu'il reste tiens. Est-ce seulement possible ? Que son ami reste dans sa vie, loin de toute culpabilité, loin de toute ambiguïté ? Tu le veux Hime mais ça t'effraie en même temps. Car tu sais, Hime. Dis-le lui... Tu dois lui expliquer, car seul lui peut comprendre, agir. 《 Je... 》 Tu te mordilles la lèvre. Tu as peur de déclencher une nouvelle tempête, terriblement peur. Mais il faut que ça sorte à un moment où à un autre. Alors tu pries tous les saints pour qu'il comprenne la raison profonde qui t'as conduit à un tel état, en particulier ce matin-même. 《 ... Je sais à quel point se défaire d'un ami d'enfance est difficile... À quel point un simple contact physique peut créer un lien indescriptible... À quel point il est dur de se défaire de certains sentiments. Et j'ai peur qu'un jour, tu me regardes d'un air désolé. De voir un rictus sur le visage de ton ami, car je n'aurais pas été suffisante pour toi. Car je n'aurais pas été à la hauteur. 》 Tes doigts se resserrent autour du tissu de ses vêtements. 《 Parce que toi, tu m'as permis de me défaire de mes liens, de ne plus me faire du mal, de ne pas me renfermée. Parce que tu as accepté de me montrer des parts de toi-même que personne d'autre n'a le droit de voir. Parce que je me sens plus... eh ben moi justement... quand je suis avec toi. Je n'ai pas besoin de jouer les filles faibles et fragiles, tout comme je n'ai pas besoin de jouer les filles fortes et imperturbables. C'est pour ça que je t'ai choisi toi... 》 Écho à votre deuxième danse, à cette question laissée en suspend. 《 Tu es peut-être un bel enfoiré face au monde, mais l' Aoi qui s'en cache est quelqu'un de formidable. N'en doute jamais. Tu as bien plus de coeur que ce que tu veux bien l'admettre. 》 Toi-même tu n'es pas parfaite. Vous aurez sans doute quelques conflits à l'avenir, c'est normal. Mais tu préfères que les choses soient ainsi. Car en seulement quelques mois à ses côtés, mois que vous n'avez même pas partagés en tant que couple, tu as développé ce désir d'un avenir avec lui. Vraiment ? Peut-être est-il trop tôt pour prétendre que tu songes à un foyer, surtout quand tu es ainsi plongée dans tes doutes. Pourtant tu étais sincère tout à l'heure : tu es sienne désormais et tu as compris à quel point il t'aimait ce matin. Mais tu as peur de n'être que de passage, qu'on finisse par te le reprendre bien trop tôt. Ou même trop tard. Que les choses se répètent. Alors non, tu ne songes pas encore à fonder une famille mais tu songes à y penser, à en arriver là... Hime, tu es si sûre de toi et pourtant, il y a encore une trace dans ton cœur, une trace de ton expérience passée qui créé en toi toute cette peur. Mais peut-être que c'est normal quand on aime, même quand tout va pour le mieux... Ce n'est pas que tu doutes de ton petit-ami... C'est juste... normal au début, non ? C'est ça qui nous pousse à s'aimer davantage et à le prouver, pour s'aimer encore plus, jusqu'à ce que cette peur disparaisse...
Qui diable es-tu ? Tu ne sais plus, tu n’arrives plus vraiment à te reconnaître. Gentil ou démoniaque ? Fidèle ou infidèle ? Une victime ou un bourreau ? La vérité est assez simple. Tu es les deux à la fois. Tu ne seras plus jamais l’enfant mignon, aidant son prochain en ayant le cœur sur la main, mais tu ne seras plus non plus un diable assoiffé. Tu es en train de changer, ou plutôt, tu as évolué grâce à ta petite copine. Tu te questionnes énormément sur divers sujets comme la vie, l’amour, l’amitié ou encore la famille. C’est merveilleux, car tu arrives à te dévoiler petit à petit. Tu oses lui montrer tes faiblesses, même s’il y a encore beaucoup de chemin avant que tu n’arrives à complétement baisser la garde. Bouclier invincible ayant pour objectif de te protéger. Petit à petit, elle arrive à ouvrir le cadenas qui scellait ton cœur depuis tant d’années. Lien unique, indescriptible, pétillant et d’une sincérité sans limite.
Elle a raison, tu ne lui laisses pas vraiment le choix. Elle est obligée de courir à ton rythme avant d’être émerveillée par ce spectacle. Une fête qui vous ramène plusieurs mois en arrière. Tu te souviens parfaitement de cette petite soirée, celle qui t’a permis de danser pour la première fois avec la brune. Un sacré souvenir. Tu ne pouvais pas rester là sans lui proposer une danse ! Elle accepte en t’emmenant sur la piste. C’est à toi de suivre les ordres à présent comme un chien obéissant. Elle a réussi à t’amadouer. Vérité. Tes doigts glissent sur les vêtements de ta partenaire afin de prendre place et vous commencez à danser pour ton plus grand plaisir. Sourire aux lèvres. Nostalgie. Joie. Regards amoureux. Tu ne la quittes pas des yeux. Tes souvenirs reviennent de nouveau à la surface quand la voix de ta bien aimé s’élève à travers la musique. Tu souris avec charme et complicité. Tu es vraiment prétentieux comme garçon. Est-ce que tu possèdes des limites ? Non aucune. Irrécupérable. La suite t’éveille d’autres souvenirs moins lointains. Elle a raison. Une promesse que tu comptes tenir, et cela, peu importe les circonstances. Elle pourra à jamais compter sur toi… Sérieux lisible sur ton visage. Tes yeux dorés n’arrivent pas à se détacher d’elle. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Tu mènes la danse. Tu apprécies votre proximité, de sentir son visage contre ton torse athlétique. Tu es serein. « Je m’en souviens comme-ci, c’était hier… » Sincérité. Voix douce, calme et masculine. Tu es rassurant.
Tu es loin de te douter de la suite… Malheur, elle reprend la parole et t’avoue quelque chose. Tu ne voulais pas y repenser. Tu sais que tu as merdé en beauté. Elle était effrayée à l’idée de te perdre. Tu serres la mâchoire. Souvenir de votre séparation. Douleur. Souffrance. Tristesse. Cœur abîmé. Tu te rappelles de son visage avant que tu ne décides de la quitter. Tu te souviens de ton regard bleu dans le miroir, celui d’un homme ayant perdu quelque chose de précieux. Tu te souviens de tes larmes coulant sur ton visage… Vision horrifique. Tu ne veux plus ressentir un tel désespoir. Inquiet. Tu n’oses pas prendre la parole. Tu sais qu’elle n’a pas terminé. Le stress commence à grimper à l’intérieur de toi, pourtant, tu continues de danser en harmonie avec Hime. C’est ton devoir d’écouter son cœur. Elle essaye de s’exprimer pendant que tu attends patiemment de savoir à quelle sauce tu vas être mangé. Dévorer. Petit à petit, elle se lance. Tu l’écoutes.
Évidemment, tu comprends immédiatement qu’elle fait référence à Taiga, mais pas seulement, elle parle également de son vécu. Après tout, tu es au courant que son cœur était destiné à un autre… Tu es celui qui l’a libéré d’un amour empoisonné. Tu lui as appris qu’on pouvait aimer plus d’une personne dans une vie. Tu es celui qui a réussi à la délivrer sans lui demander d’oublier son amour d’enfance. Tu as accepté ses sentiments pour un autre sans la moindre difficulté, même lorsqu’on te traitait d’homme pansement. Pourtant, tu ne connaissais rien à l’amour ! Tu n’as jamais vraiment compris tes sentiments avant de tomber sur Hime. Tu as été courageux, car il y avait quelque chose chez cette étudiante qui t’attirait. Quoi ? Tu ne sais pas vraiment, mais tes pensées ne cessaient de te diriger vers cette dernière. Tu ne pouvais pas t’empêcher de t’intéresser à elle. Elle était pétillante, naturelle, sincère et attentionnée envers autrui sans parler de sa beauté. Il y a tant à dire à son propos… Pensif. Tu ressens ses doigts se resserrer sur toi, tes vêtements de ville. Tu comprends son inquiétude. Elle est terrifiée à l’idée que tes sentiments, que ce lien unique que tu partages avec Taiga t’éloigne d’elle. Est-ce que tu as aimé cet imbécile ? Tu serres la mâchoire. Tu as mal au cœur de penser à ton ami d’enfance… Tu es encore en colère contre ce dernier. Tu détestes vraiment son côté possessif envers toi, comme-ci tu étais sa créature.
Elle continue son monologue et tu ne loupes aucune de ses paroles. Quoi faire ? Quoi répondre face à de tels propos ? Tu aimerais qu’on te donne un manuelle, car tu n’es pas doué quand il s’agit d’Hime. Tu es maladroit. Tu ne veux pas faire d’erreur. Tu ne veux plus en faire et pourtant, tu sais que cela sera inévitable comme tu l'as précisé à son père plus tôt dans la soirée. Tu devrais répondre non ? Tu n’y arrives pas. Elle ose avouer que tu es un bel enfoiré aux yeux du monde… Pincement au cœur. Elle t’avoue également autre chose : Tu es un garçon avec du cœur. Vérité découverte. Si seulement elle savait à quel point, tu étais un être charmant dans le passé. Est-ce qu’elle serait tombée amoureuse de l’ancien Aoi ? Est-ce que ton côté dominant, charmeur et sûr de toi n’est pas une facette de toi qu’elle aime ? Tu étais loin d’être un tombeur à l’époque. Tu étais gentil, doux, délicat et serviable. Maintenant, tu ne ressembles plus vraiment à cette description. En tout cas, elle a deviné quelque chose sur toi : Tu refuses d’admettre que tu as du cœur…
Il est l’heure de répondre.
« Moi qui pensais que tu étais tombé amoureuse de mon joli minois, de mon sourire et de mon regard de tombeur » Voix imposante. Séductrice. Terrible. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de toi. Taquin. Légèrement blagueur sur les bords. Tu essayes de cacher ta légère anxiété. Tu as besoin d’une minute pour réfléchir. « Mince, je pensais que tu étais attiré par le côté sportif inaccessible ! » Regard endiablé. Feu. Tu es beaucoup trop sûr de toi. Arrête avec ce manque de sérieux. Qu’est-ce que… Tu essayes de détendre l’atmosphère. Tu as ce sourire taquin sur le visage, mais il est trahi par ton regard d’une douceur infinie qui est réservé à la fille entre tes bras. Dents blanches visibles.
Plus sérieusement, tu continues de danser avec ta fleur favorite. Ton corps collé au sien. Tes mouvements sont en harmonie avec les siens. Ton corps dirige et tu penches ta partenaire en arrière, l’une de tes mains se trouvant dans le bas de son dos pour la soutenir alors que ton regard doré la transperce. « Et si c’était moi qui n’étais pas à la hauteur… » Vérité dévoilée. Tu oses utiliser ses propres termes. Tu es devenu particulièrement sérieux. Elle n’a pas encore compris que tu l’as choisi elle plutôt que ton ami d’enfance. Elle n’arrive pas à imaginer que tu es également inquiet à l’idée de la trouver dans les bras d’un autre… Vos corps sont légèrement plus distants et pourtant, tu te trouves plus proche de son âme. Confiance. Complicité. Sourire sincère. « Tu m’impressionnes un peu plus chaque jour. Tu es la seule à lire en moi comme dans un livre ouvert. Tu arrives à déceler quelque chose caché au plus profond de mon être… » Tu parles évidemment de ta bonté d’âme, n’oublions pas ce petit garçon bien élevé et attentionné envers le monde entier. Malheureusement, tu es une ordure ! C’est une partie de toi à présent. Tu redresses tendrement la belle se trouvant dans tes bras, rapprochant vos corps. Visage contre visage. Ton souffle effleure ses lèvres. « Il…Il fait partie de ma vie depuis longtemps et il a toujours eu une place dans mon cœur. Il me connaît par cœur comme moi, je sais tout de lui…malgré tout, il reste une part d’ombre sur nos sentiments respectifs, sur une partie de notre vie » Il ne connaît pas ta passion pour le dessin. Il ne sait pas à quel point tu aimerais qu’il ne regarde que toi et pourtant… « Le choix n’a pas été difficile, je n’ai pas hésité, une seule seconde entre toi et lui, car tu es la seule à réellement faire vibrer mon cœur » Courage. Tu te dévoiles. Est-ce que tu l’aimes ? Est-ce que tu as aimé cet imbécile ? La réponse n’a aucune importance, car à cet instant précis, tu es certain d’aimer la brune à tes côtés. Le temps semble figé. Pourras-tu arrêter de fréquenter ton ami ? Difficile, par contre, il n'y aura plus d'ambiguïté entre vous deux. Mordillement de lèvre. Tu vas y arriver. Il te suffit de suivre ton cœur. Respire. « Je t’ai choisi toi ! » Doux murmure effleurant ses lèvres. Tu ne comptes pas l’embrasser sans son accord. Tu as encore la scène de ce matin en mémoire. Respectueux. « Pourquoi toi ? Tu te souviens, tu m’avais posé la question. » Léger silence. Pression. Rappel. Écho de votre deuxième danse. Il n’y a pas de bonne réponse. « Parce que toi, tu m’as permis d’apprendre à aimer et à croire en l’humanité. Tu panses les plaies de mon passé sans me juger, sans avoir pitié de moi. Tu es la seule personne avec qui j’ai envie de partager mes peines ou mes petits secrets » Référence à tes œuvres d’art. « Tu es la seule capable de soigner mon cœur comme je suis le seul à pouvoir guérir le tien… » Petit prétentieux. Tu n’as vraiment pas froid aux yeux. C’est la pure vérité non ? Tu ne mens pas. Tu es vraiment un petit con. Tu es prêt pour cette relation à deux. Tu sais que vous traversez des tempêtes, mais tu y crois, vous arriverez à surmonter les tous les obstacles. Vraiment ? On verra comment tu te comporteras quand tu auras son ex-copain sur les bras… Ne sois pas trop prétentieux. Tu risques de tomber. Ne sois pas imprudent, sinon, tu risques de la perdre. « Parce qu’entre nous deux, il y a quelque chose de fusionnelle, d’indescriptible et d’unique qui m’empêche d’imaginer un futur sans toi. » Tu te projettes avec elle !
Finalement, tu décides de réduire la distance qui pouvait encore vous séparer. Tu colles délicatement son visage à ton torse. Protecteur. Attentionné. L’une de tes mains caresse avec douceur ses cheveux bruns. Réconfortant. Tu déposes ta tête sur celle de t’a bien aimé avant de prononcer quelques mots… « Je t’aime ! Mon cœur t’appartient complètement… » Tu sais qu’elle désire entendre ses paroles. Tu la connais à présent. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher d’être toi-même. Corps se mouvant, tu déposes un doux baiser sur le cou de la demoiselle. Souvenir commun. Tu te rappelles de votre viré shopping. « Cette robe te va à merveille, je me demande qui t’a conseillé de la prendre… » Vilain. Malicieux. Ton regard taquin croise le sien alors que la musique s’arrête un instant. Complicité.
Corps immobile. Tes yeux descendent, car ils sont attirés par les douces lèvres de la brune. Impossible. Tu t’interdis de l’embrasser. Est-ce que tu avais le droit de la toucher, de poser tes lèvres sur son cou ? Tu n’as vraiment pas changé, tu prends toujours tout ce que tu veux, mais pas ses lèvres ? Tu es vraiment un imbécile. Tu t’éloignes légèrement, main venant caresser tes cheveux ébène. Elle a dû remarquer ton envie… Merde ! Quoi faire ? Tu attrapes sa main afin de la ramener à votre chambre. Tu veux passer un bon moment en sa compagnie sans les regards de tout le monde. (En effet, on vous regarde tous les deux depuis un moment !)
Je dois avouer que tu as les joues légèrement roses après tous ces aveux…
Douce mélodie nageant dans l'air. Corps chauds se mouvant au rythme de cette dernière, serrés l'un contre l'autre. Un instant de complicité retrouvée. De la nostalgie. Un cœur ne cessant de battre dans cette poitrine bien trop serrée. Tu t'en veux, Hime. Tu t'en veux d'exprimer ainsi tes craintes dans un instant pareil. Comme si profiter pleinement de cet instant de bonheur t'était interdit. Mais tu ne peux te taire plus longtemps. Tu as besoin de lui dire... De lui dire ce que tu as sur le cœur... De lui montrer à quel point il est important pour toi. Réalité. Tu avais peur de te rapprocher de lui et maintenant, tu as peur qu'il s'éloigne. Il n'a pas le droit. Il n'a pas le droit de te voler ainsi, de te chambouler de la sorte, puis de disparaître en te laissant seule au milieu d'un champ de bataille. S'il venait à le faire, tu ne sais pas comment tu réagirais. Tu serais détruite une fois de plus. Tu as besoin de lui. Aujourd'hui plus qu'autre chose, tu as besoin qu'il soit à tes côtés, qu'il s'exprime, qu'il se connecte à toi et te rassure. Aujourd'hui, tu as besoin de ce cœur, de ce corps, de ces mots... Une fois de plus. Encore une fois... Une seule... Une petite fois... Mais ils n'arrivent pas. À la place, ce sont des mots qui te surprennent, un humour auquel tu ne sais réagir l'espace d'une seconde. Tu relèves la tête, plongeant tes yeux bleus dans les siens, à la recherche d'une quelconque réponse. Tu devais t'en douter, Hime ; tu l'as amené sur un terrain glissant, un terrain auquel il ne s'attendait pas et qu'il voulait sans doute éviter. Il doit improviser et sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur. Il pourrait simplement s'éloigner, t'envoyer promener, prendre la solution facile en fuyant... Ou en te faisant l'inventaire de ces phrases qu'on a l'habitude d'entendre.
Corps basculant en arrière. Tu te laisses faire, confiante. Comme si ce simple mouvement était le levier permettant d'ouvrir une porte blindée. C'est à ton tour d'écouter, d'entendre et de comprendre ses cris étouffés, sans un mot. Est-il à la hauteur, Hime ? Si tu es toujours là, c'est que malgré les coups durs, ll a également su t'offrir beaucoup, faire de bonnes choses. Le positif surpasse de loin le négatif à tes yeux et ton cœur l'a décidé ainsi. Tu l'impressionnes, tu arrives à voir en lui. C'est vrai et ça l'est d'autant plus quand on sait que tu n'as jamais réellement essayé. C'était si naturel pour toi, instinctif... Et les rares fois où tu ne comprenais pas, c'est parce qu'il te manquait une pièce essentielle du puzzle. Son ami est une part importante de sa vie. Tu le comprends. Tu ne peux pas lui en vouloir alors que ton ex petit-ami était lui-aussi une partie de ta vie, un être précieux depuis ta plus tendre enfance. Tu l'as aimé. Tu l'as aimé de tout ton être et tu ressentiras sans doute encore longtemps ce petit pincement au cœur en le voyant. Alors oui, tu comprends. Plus encore que tu ne l'imaginais. Vous avez tous les deux caché quelque chose à ces êtres chers, le faites encore. Pourtant, Aoi sait pour toi, et tu sais pour lui. Quelque chose d'unique d'unique tu ne veux pas perdre.
Son souffle chaud caresse tes lèvres, alors que tu restes suspendue aux siennes. Le regard toujours plongé dans le sien. Il t'a choisi toi. Tu sais des choses que quasi tout le monde ignore. Tu es unique et il veut l'être pour toi aussi, s'affirmant comme seul être capable d'atteindre ton cœur et de le panser s'il venait à saigner. Depuis les premiers échanges, il y a ce truc entre eux, ce lien que vous ne savez expliquer. Ce lien qui aura finalement eut raison de vos sentiments. Et surtout... Ton cœur loupe un battement. Surprise. Émotions. Un futur avec toi ? Tu ne réalises pas encore, Hime, la portée de cette déclaration. Pourtant, ton cœur tambourine violemment dans ta poitrine, ton esprit s'envole vers des scénarios qui jusqu'ici te semblaient précipités alors que tes jambes faibliraient presque. Et comme s'il avait compris ta faiblesse soudaine, il fait ce qu'il y a à faire ; te rapprocher de lui, t'offrir son corps résistant afin de tenir Le choc. Simple hasard ? Peu importe. Il te connaît, sait comment te gérer. Peut-être même qu'il commence à le faire bien plus instinctivement que vous ne l'auriez imaginé. Chaleur. Amour débordant. La folie des débuts. "Je t'aime." Des mots qui précieux que jamais. Des mots que tu attendais, comme une conclusion à toutes ses belles et sincères paroles. Des mots qui t'achèvent. Un geste qui ne fait qu'accélérer le processus. Comme ce jour-là... Tes yeux sont humides mais tu te retiens. Ton corps tremble. Tu ne sais pas pourquoi. L'émotion ? Le désir ? La peur ? Souvenirs de ce matin, de ce jour-là... Non, tu n'es plus en proie à cet amour perdu. Tu ne peux plus trembler parce que tu ne sais plus qui aimer... Quels espoirs t'autoriser. Tu l'aimes. Tu l'aimes à la folie. Il n'y a plus que lui. C'est lui que tu as choisi. Oui, sans doute que ce corps tremblant est le résultat d'un cœur sur le point de lâcher... D'une envie brûlante de retrouver cet homme qui t'a pourtant forcé un baiser ce matin-même, au pire moment possible. Maladresse. Erreur qu'il tente de réparer. Tu t'en rends compte. Tu vois, une fois de plus, à quel point il s'en veut alors qu'il regarde tes lèvres après t'avoir complimenté sur ta robe. Compliment auquel tu souris. 《 Un garçon avec un joli minois. Un sourire et un regard de tombeur. Un sportif inaccessible... 》 Voix douce. Un rappel à ses propres paroles qui se veut taquin et qui, pourtant, est terriblement sincère. Non, ce n'est pas son physique qui t'a fait tombée amoureuse. Mais c'est une succulente cerise sur le gâteau ! Une cerise que tu n'as plus vu depuis ce fameux jour. Une cerise dont tu n'as plus su profiter du goût. Que t'arrive-t-il, Hime ? Tu étouffes. La sensation de ses lèvres perdure sur ta peau. Tu veux la ressentir sur tes lèvres. Mais il s'en veut. Il craint de te faire peur. Ses lèvres n'arrivent pas aux tiennes. Ah contraire, son corps s'éloigne du tiens. Déception ? Non ce n'est pas ça. Soucieuse. Tu l'as traumatisé ce matin. Tes pleures, tes cris, tes paroles... Il n'ose plus. Il est fidèle à lui-même, volant ton cou, mais dès que ce baiser forcé et ton état lui reviennent en tête, il n'ose plus. Tu ne veux pas... Tu refuses... Si l'un de vous dois fuir, c'est bien toi. Mais tu ne le fais pas ... Culpabilité. Tu t'en veux de le faire culpabiliser alors que toi, tu es prête, que c'est pardonné. Car il a eut le temps de te faire comprendre à quel point il ne pensait pas à mal. À quel point c'était un geste maladroit venant d'un homme en proie à toutes ses émotions. Tu le connais, ce n'est plus un étranger. C'est l'homme que tu aimes. Alors tu lui as pardonné.
Retour à l'hôtel.
Yeux bleus observant ton reflet dans le grand miroir de la salle de bain. Ta robe est déjà rangée et toi, tu ne portes plus que tes sous-vêtements surmonté d'un fin peignoir. Un soupire. Tu finis par quitter ton refuge, observant pendant quelques secondes ton petit-ami avant de t'approcher du lit. Tu viens te glisser derrière le brun, tes bras l'enlaçant tout en restant autour de son cou. Qu'as-tu en tête ? Tu veux le retrouver. Mais plus encore, tu veux dissiper ses craintes, détruire les barrières qu'il s'est imposé. Mais tu veux aussi y aller à ton rythme. Tu es prête mais, pas trop brusquement. Vous n'êtes plus devant vos camarades. Devant tes parents. Devant le conducteur de taxi. Devants les habitants du village. Vous êtes juste... vous deux. Ça change pas mal de choses. Mais vous devez surmonter ça. Sourire malicieux. 《 Aoi, je suis ta princesse ce week-end, non ? 》 Vraiment malicieuse. 《 Est-ce que... Tu veux bien me masser un peu ? Ça me ferait le plus grand bien. Tu dois être doué pour ça, pas vrai ? 》 Taquine. Lui laisses-tu vraiment le choix ? Pas vraiment. Tu fais en sorte qu'il ne puisse pas refuser. Tu te déplaces légèrement pour être un peu plus à côté de lui. Délicatement, tu tires sur le tissus qui sert à garder ton peignoir fermé, laissant ce dernier glisser doucement de tes épaules une fois libéré. Tu te penches pour venir déposer un doux baiser, bien que rapide et joueur, sur sa joue. 《 Tu veux bien, n'est-ce pas ?! 》 ajoutes-tu en lui tendant un petit flacon en verre. Une huile spéciale. Ta préférée.
Vicieuse. Cette journée a été chargée en émotions. Tu as pleuré. Tu as ris. Tu as de nouveau pleuré. Tu as été touchée en plein cœur. Une fois. Deux fois. Peut-être trois. Tu as eu mal. Tu t'es sentie apaisée. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que tu as ressenti ce matin. Ce soir. Tu as failli être brisée une fois de plus. Pourtant, tu es heureuse. Heureuse d'être avec celui qui t'a fait vivre toutes ces émotions. Tu aurais pu le détester, ne plus jamais vouloir entendre parler de lui. Pourtant, tu lui as pardonné, là où d'autres ne l'auraient sans doute jamais fait. Tu le connais. Tu sais. C'est instinctif. Ce n'est pas un pardon né de la naïveté, là où d'autres l'auraient été. Alors que tu le regardes, petite futée ne lui laissant pas le choix que de satisfaire tes désirs, une pensée traverse ton esprit... Cœur serré. Vérité... Tu as été secouée, Hime. Pourtant, tu es là, à l'enlacer, à lui demander de glisser ses mains sur ton corps. Tu veux qu'il ose te toucher, qu'il comprenne que même si tu as eu peur ce matin, que tu étais mal, tu as compris et tu veux arranger les choses. Et parfois, des mots ne sont pas suffisants. Tu as besoin d'y aller en douceur, même si c'est une douceur très relative. Certaines ne se laisseraient même pas approchées, n'auraient même pas accepté ce week-end. Est-ce juste de la force ? Ou un besoin ? Tu ne saurais le dire... Sans doute un mélange des deux. Aoi serait-il devenu un besoin ?
Tentatrice sans même le vouloir. Ou peut-être un peu. Tu aimes la façon dont il te regarde, avoue-le. Désir. Tu souris à ta victoire, déposant rapidement un nouveau baiser sur sa joue en guise se remerciements. Et parce que tu le trouves juste trop mignon avec ses petites joues gonflées ! Mais tu t'abstiens de le lui dire. Pour le moment...
Chaleur. Ses mains sont chaudes, son toucher agréable, l'odeur de ton huile enivrante. Tu flottes sur un petit nuage alors qu'il s'occupe sagement de toi, passant ses mains, ses doigts, sur l'entièreté de ton corps. Ou presque. Tu es de plus en plus à l'aise, Hime, et pas juste grâce au massage. Comme tu l'espérais, ça te remet à l'aise avec le toucher de ton petit-ami, son contact. Tu commences même presque à désirer plus. Es-tu prête pour autant ? Pas encore. Encore un peu. Tu sens que tu le retrouve, un peu. Ses gestes sont de plus en plus entreprenants, son toucher plus important. C'est agréable. Très agréable. Un soupire. Légère inquiétude avant qu'il ne prenne la parole. Attentionné. 《 C'est parfait ! 》 Dis-tu dans un soupire de bien être. Et tu es sincère : il sait y faire, appuyer sur les bons points, juste comme il faut. Et puis... Tu aimes le contact sur ta peau, que ce doit dans l'eau ou durant un moment comme celui-ci. Intime. Lorsqu'il dégrafe ton soutien-gorge, t'annonce que c'était gênant, tu pousses un petit gémissement, l'accompagnant de paroles rassurantes et sincères. 《 En réalité, ça fait du bien quand on les détache. 》 Une réalité. Retirer ce vêtement en fin de journée est un pur bonheur. Tu respires. Tu es à l'aise. Pas de gêne. Tu profites pleinement de ce que t'offre ton petit-ami.
Mouvement. Contact que t'interpelle. Est-ce que... C'est ce que tu penses ? Vu sa position, tu ne vois pas d'autres solutions. Visage enfoui dans tes bras, yeux fermés, tu souris. Il ne peut pas le voir. Tu ne bouges pas, ne dis rien. Respiration lourde, l'espace d'un instant. Bon sang... Ce mec te rend dingue ! Léger rire lorsqu'il entreprend de continuer comme si de rien n'était. Tu relèves légèrement la tête, continues de rire. Ce n'est pas moqueur. Ni nerveux. C'est... Spécial. Tu finis par te tourner vers ton petit-ami, assise, genoux contre ta poitrine. Un moment de silence, moment durant lequel tu l'observes avec un petit sourire malicieux au coin des lèvres. 《 Pervers ! 》 Ça sort soudainement. Et tu ris de nouveau tout en déposant ton soutien-gorge sur le côté. Puis tu te mets à genoux et saisis ses joues entre tes deux mains. Tu les pinces délicatement, joues avec. 《 Tu vas booudeer ? Comme tantôt ? Tu étais tellement adorable ! 》 Mauvaise ! Tu le taquines ouvertement. Et pourtant.... Corps se mouvant pour se rapprocher davantage du sien. Visage près du sien, si bien sur ton souffle vient caresser ses lèvres. Désirable. Sensuelle. Sérieuse. 《 J'aime quand tu me regardes comme ça... Quand tu es comme ça...》 Quand il te regarde avec désir, que son corps réagit en conséquences. Seuls, personne ne peut vous juger. Seuls, vous pouvez vous lâcher, vous permettre ces écarts. Caresse dans ses cheveux. 《 Il n'y a pas de malaise. 》 Tu hésites un instant avant de joindre tes lèvres aux siennes. Un baiser plein de douceur. 《 Merci d'être revenu vers moi en premier, une fois de plus. Je ne sais pas comment te remercier... 》 Caresse. 《 Merci pour tout... 》 Voix douce. Basse. Tu le serres contre toi, comme si tu avais peur qu'il s'en aille. 《 Je... Ça va aller... 》 Tu baisses rapidement les yeux vers le bas, pour lui indiquer son petit problème. Pour lui faire comprendre que tu sauras t'adapter à son choix... Parce qu'au fond, tu le désires tout autant malgré cette petite pointe de stresse que tu veux faire disparaître... à tout jamais...
I Love You ? Aoi Tsuki & Hime Watanabe Mélange d’émotions intenses. Cœur hésitant. Tu connais tes sentiments pour ta petite amie, malheureusement, tu es terrifié à l’idée de l’effrayer une nouvelle fois. Souvenir matinal te hantant. Plus jamais… Plus jamais, tu ne veux pas voir cette expression sur son doux visage. Tu n’es pas le petit ami parfait, tu n’es pas l’homme idéal, tu n’es qu’une ordure ! Un homme capricieux, dominant et d’un égoïsme sans nom. Pourtant, il y a quelque chose en toi qui est unique. Tu sais faire preuve de compassion, de soutien, d’amour et de passion. Rappelle-toi. Tu te souviens de ta réaction lorsqu’on t’a traité de petit ami pansement ? Oui. Tu te remémores ta réaction. Tu n’as jamais osé lui demander d’oublier ses sentiments pour ce lâche. Comment pourrais-tu lui demander ? Impossible. Elle l’a aimé de tout son être. Tu le sais, c’est douloureux, mais tu l’as accepté, car elle est devenue la femme de ta vie grâce à son passé. Tu lui a promis de la faire tienne, de lui montrer qu’on peut aimer plus d’une fois dans sa vie ! Réalité. Tu es un être charmant. Faux. Tu ne le penses pas, tu es très sévère quand il s’agit de toi. Tu as un cœur froid comme la glace. Mensonge. Tu es un être doté de chaleur, d’un feu brûlant surtout envers cette dernière, celle qui a réussi à enfoncer la porte en brisant le cadenas qui te servait de protection. Confiance. Vous pouvez compter l’un sur l’autre. Tu peux réussir à soigner son cœur brisé. Tu as besoin d’elle dans ta vie ! Elle est ta lumière lorsque l’obscurité pointe le bout de son nez.
Là, tu prends sur toi, tu laisses cet horrible souvenir derrière toi pour lui offrir un moment de détente. Petit à petit, tu reprends tes aises en la touchant sans aucune retenue. Massage complet. Vue excitante. Désir éprouvé. Elle est magnifique et elle t’offre une vue bien particulière sur son corps. Peau blanche. Douceur. Pervers ! Tu ne peux pas t’empêcher d’imaginer certaines choses. Vilain. Corps tendu. Ton petit copain s’est réveillé depuis un bout de temps. Tu oses même lui retirer son sous-vêtement qui t’énervait au plus haut point. Geste attentionné. Elle te rassure. Elle est douée pour te mettre en confiance. Attends ? Ce n’est pas toi qui devrais la rassurer ? Rôle inversé. Puis, tu réalises un geste attentionné mais très maladroit. Oups… Tu viens littéralement de coller ton bassin à son fessier. Elle a probablement découvert que ton corps réagis à cette situation, ce massage, ce moment légèrement intime sur les bords. Espoir vain. Tu espères qu’elle n’ait rien senti. Reprise du massage pour éviter d’être trop suspect. Main se baladant sur son dos musclé par la natation et autres activités physiques. Observateur, tu essayes de comprendre son comportement. A-t-elle découvert ? Tu n’en sais rien. Tu ne vois pas son visage. Aoi, tu es rouge ! Qui aurait cru qu’elle réussisse à te faire rougir de la sorte ? Toi, un séducteur hors pair. C’est plutôt hilarant. Elle rigole ! Tu ne comprends pas. Elle est en train de se moquer de toi ? Malaise. Tu t’arrêtes immédiatement alors que son corps bouge afin de se tourner vers toi. Bordel… Elle sait tout ! Silencieux. Honteux. Elle te regarde avec malice avant de t’insulter de pervers. Elle n’a pas franchement tort, tu es un petit coquin en vérité. Rire légèrement anxieux. Tu vas encore bouder. Elle rigole à nouveau. Toi, tu te contentes de la regarder légèrement boudeur. Voilà, tu ne pouvais pas t’ne empêcher. Elle s’amuse bien de toi. Après tout, c’est elle qui sort en petite tenue devant toi, c’est elle qui réclame un massage, il fallait bien se douter que ton second cerveau pointerait le bout de son nez ! Puis, elle continue de se déshabiller. Ton regard ne quitte pas son visage, bien que tu sois tenté par regarder le monde au balcon. Elle approche pour te pincer les joues. Chien obéissant. Elle te taquine, tirant sur la corde encore un peu plus. Tu souffles de mécontentement. Boudeur. Tu détournes le regard immédiatement. « Pffff…. D’abord, c’est toi qui es à moitié nue et c’est moi le pervers ! » Elle s’approche encore. Distance réduite à néant. Tu peux sentir son souffle contre le tien. Elle est sensuelle, désireuse. Tu as terriblement chaud. Tes yeux dorés reviennent sur ta bien aimé qui affirme qu’elle adore ton regard sur elle. Tu déglutis. Elle ne te blâme pas pour la désirer, elle t’accepte entièrement. Réconfort. Soulagement. Visage plus doux. Immobile, tu acceptes son baiser. Tu lui rends avec un amour infini. Elle reprend la parole pour te remercier. Tu es surpris. Ces mots te font mal, ton cœur se serre. Elle te prend dans ses bras, comme-ci tu allais disparaître au large. Tu es toujours le premier à revenir, en même temps, c’est souvent de ta faute. C’est toi le problème en général. Tu la câlines sans compter, tes mains caresses sa peau avec un rythme régulier et délicat. Putain, elle va vraiment te rendre dingue ! « Non…tu n’as pas à remercier pour être revenu le premier, jamais, tu m’entends ?! » Tu ne veux pas. Tu es légèrement sévère. De ton point de vue, c’est toi le fautif. « Toujours, je reviens toujours car c’est toi… » Difficulté à parler. Hésitation. Qu’est-ce que tu essayes de lui dire. Tu ne veux pas exprimer tes sentiments, tu veux lui avouer quelque chose d’autre. Tu ne veux pas qu’elle voie ton visage actuel. Normal, tu es d’une faiblesse incroyable. Expression joyeuse et honnête. Sensibilité extrême. Tu es en train d’enfouir son visage contre son épaule, main sur sa douce chevelure. Respiration lente. Finalement, tu prends son visage entre tes mains pour lui ouvrir ton cœur une nouvelle fois… « Tu… Tu es ma famille ! Jamais, je ne t’abandonnerais ! » Vérité. Vous venez de franchir une nouvelle étape. Aoi, tu souris. Un magnifique sourire. Mélange de sincérité, de bonheur, de séduction, d’amour, de passion. Délicatement, tu avances tes lèvres pour venir voler les siennes sans aucune permission.
Tu ne mens pas. Tu ne comptes pas l’abandonner. Tu espères faire partie de sa vie encore de longues années. Tu penses avoir trouvé ta moitié. Il y a encore du chemin, mais vous allez y arriver à deux. Puis, elle baisse les yeux pour évoquer autre chose. Ça va aller ? Tu baisses tes yeux pour regarder. Quel abruti ! Elle pensait à ton petit problème. « Euh… » Instinctivement, tu lui caches les yeux. Tu mordilles ta lèvre. « Non ! Non, ça ne va pas aller… » Rire un brin anxieux. Tu ne vas pas réussir à te retenir. Boudeur. Tu es énervé qu’elle ose te taquiner depuis tout à l’heure. Soudainement, tu la bascules sur le dos. Tes mains viennent bloquer les poignets de ta fleur favorite. Bassins collés entre eux. Elle peut sentir tout le désir qu’elle te procure. Tu meurs d’envie de la faire tienne. Animal. Dominant. Pervers. Pourtant, tes yeux sont ceux d’un homme fou amoureux. Tu ne vas quand même pas lui sauter dessus ? C’est un peu tard. Regard intense, dominateur. Tu veux la punir. Sourire malicieux, taquin, diabolique. Tu es terriblement expressif. Tu es boudeur, c’est visible à travers ton regard quand on sait lire entre les lignes. Incroyable, elle a réussi à t’atteindre. « Vilaine… » Tes mains viennent attraper les siennes, tes doigts entremêlent les siens. Douceur. « Bordel, tu me fais perdre la tête… » Regard complice. « Je suis fou amoureux de toi… » Voix sérieuse et à la fois enjouée. Sourire complice. Tu viens passionnément l’embrasser. Tu prends ses lèvres une nouvelle fois sans en avoir reçu la permission. Tu ne veux pas qu’elle soit terrorisée, mais elle t’a avoué plus tôt qu’elle t’acceptait tout entier. Tu lui prouves qu’elle peut te faire confiance. Tu es imposant, mais tu réussis à te contrôler, alors, vous tournez tous les deux sur le lit. Fort, tu ne lui laisses pas le choix. Allongé sur le dos, elle termine sur toi. Tu essayes de placer une couverture sur son corps. Tu ne veux pas qu’elle attrape froid. Soupirement. Frustration nécessaire. « Oui…ça va aller. » Légère pause. Yeux clos. Respiration lente. « Ça va passer… » Espérons pour toi. Pauvre petite créature. Tu vas avoir du mal à t’en sortir en gardant ta fleur contre toi. Peau contre peau. Poitrine contre torse-nu. Câlin presque intime. Tu ne comptes pas t’unir à la brune cette nuit. Vous n’êtes pas prêt si ? Toi, n’être pas prêt ? La bonne blague. Tu es tombé sur la tête ? Tu veux être en phase avec cette dernière avant de t’unir à elle une nouvelle fois, tu ne veux pas craindre d’être un monstre à ses yeux. Tu la berces amoureusement. Tu la chouchoutes. Petit baiser sur son corps. Délicate attention. Tu prends sur toi alors que ton corps réclame autre chose… :copyright:️ DABEILLE
Jeu 17 Fév - 12:49
Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent
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Sujet: Re: I Love You ? [PV Hime]
I love you ? Ft. Aoi Tsuki
Joueuse. Vicieuse. Taquine. Des adjectifs que l'ont ne t'accorderaient pas instinctivement de prime abord, toi qui semble être une jeune femme si innocente, pure et sérieuse. Aoi et toi, vous avez passé le cap des premiers échanges, des doutes et des craintes... Du moins, tu l'espères. C'était dur au début, Hime, âme chavirant entre un amour perdu et la naissance de nouveaux sentiments envers ce jeune homme. Il est entré dans ta vie, a secoué tes croyances et tes sentiments. Tu as eu peur. Tu as eu mal. Tu as serré le poing et les dents... Mais tu as aussi connu des instants de pur bonheur. Tu as pu être toi-même, avec tes forces et tes faiblesses. Tu t'es sentie libérée d'un poids. Tout ce que vous avez traversé, en si peu de temps... Plus tu y penses, plus ça te semble irréel. Tu as encore du mal à y croire parfois. Pourtant, vous êtes bien là. Lui avec son air boudeur... Toi, tirant sur ses joues comme si tu embêtais un enfant. Jamais tu n'aurais osé agir de la sorte il y a quelques mois, peut-être même quelques semaines. Pas par peur, mais parce que tu n'y aurais même pas pensé. Et là, tout te semble si naturel. Tu as l'impression que tu peux tout te permettre... Ou du moins, tu peux commencer à te laisser aller, à lui faire découvrir cette facette de toi. Large sourire sur les lèvres. Tu n'as plus peur de te mettre à nue face à Aoi Tsuki, au sens propre comme au figuré. Et c'est exactement ce que tu fais en ce moment. Tu as vu du désir dans les yeux de nombreux hommes... Mais aucun ne vaut celui de l'homme que tu aimes. Rien ne vaut plus pour ton cœur que de sentir le sien battre contre le creux de ta main... Rien ne vaut plus pour ton esprit, qui a connu toutes ces questions engendrées par le doute, que de sentir son corps réclamer le tien. Jamais tu ne le remercieras assez pour toutes ces fois où il a supporté de te voir faire un pas en avant et deux en arrière...Pour ces fois où tu as commis une erreur, consciemment comme inconsciemment... Pour ces fois où il est revenu vers toi quand toi aussi, tu aurais pu faire le premier pas. Tu le penses sincèrement, Hime. Mais lui ne semble pas de cet avis. Il estime ne pas mériter tes remerciements. Ou peut-être que ça lui semble juste normal, désormais, quand il s'agit de toi. Interdiction. Tu te laisses faire, visage maintenant enfoui contre son épaule. Tu attends patiemment, inébranlable, les battements de son cœur atteignant tes oreilles. Une bien douce mélodie. Poupée entre ses mains. Voilà ses deux mains entourant ta tête, forçant le contact visuel. Tu pouvais t'attendre à beaucoup de choses, Hime, mais ça.... Sa famille ? Ton cœur commence une toute nouvelle mélodie. Un rythme acharné. Quel sens dois-tu donner à ses mots exactement ? Tu l'ignores. Tu n'oses même pas poser la question. Tout te dépasse depuis ce matin. Tu ne sais même plus comment réagir, comment comprendre les choses. Pourtant, tu es sûre d'une chose et ça, tu ne t'en rends même pas compte : c'est une promesse, une promesse silencieuse, celle d'un avenir avec lui. Tu ne dis rien, passes délicatement tes doigts dans ses fins cheveux noirs, le regard amoureux sans même que tu en aies conscience, un sourire sur les lèvres... C'est sans doute la meilleur réponse que tu peux lui offrir à cet instant précis. Doux baiser.
Petit problème. Tu veux t'assurer que ça va aller pour lui. Tu le connais, tu sais à quel point il est loin d'être une âme pure... Pourtant, il vient te couvrir les yeux comme si c'était la chose la plus gênante qui puisse lui arriver. À moins que... Rire. 《 C'est vrai qu'il faut préserver ma grande pureté ! 》 Ce n'est pas comme si tu l'avais déjà provoqué plus d'une fois, n'est-ce pas, Hime ? Mais jusqu'ici, tu as toujours eu pour but de le pousser à reprendre le dessus. Mâle dominant. Il t'a déjà cédé les rênes plus d'une fois, pourtant. Mais pas aujourd'hui. Quoi que... Tu tentes tant bien que mal de garder un air plus ou moins sérieux. 《 Ose dire que ça te dérange... 》 Doigts entremêlés. Tu replies les tiens sur sa main, approches ton visage du sien pour lui réclamer un nouveau baiser. 《 Je me demande ce qui fait le plus de bien entre le dire et l'entendre... 》 Doux sourire. Tu te laisses allée à ses envies. Tu n'as pas trop le choix de toute façon ; il est fort et tu n'as même pas envie de faire semblant de te débattre. Tu es à bout de forces. Cette journée a été épuisante. Tête contre son torse, doigts frôlant sa peau, yeux clos, tu profites de sa chaleur, de son contact. C'est apaisant, tellement que tu restes silencieuse, te laisses allée, Morphée t'entourant peu a peu de ses bras...
[...]
Rayons du soleil pénétrant dans la pièce, réchauffant davantage ton corps déjà couvert par une fine couverture. Bien être. Inspiration profonde. Tu ouvres doucement les yeux, émerges peu à peu. Quelle heure est-il ? Tu te redresses, t'étires, écoutes. Tu es seule. Tu ne vois pas ton petit-ami et tu l'entends encore moins. Tu te redesses pour aller chercher ton portable sur la table, encore à moitié endormie. Un petit mot ; Aoi est parti se poser sur la plage. Tu regardes l'heure ; bientôt 9h30. Depuis quand est-il parti ? Tu ne l'as même pas entendu.
La plage... Tu as bien envie d'en profiter toi aussi. Une idée. Tu te rends dans la salle de bain afin prendre une douche, rapide, - juste pour te réveiller et te booster - et te préparer. Fraîche. Tu enfiles un bikini noir, que tu caches sous une fine petite robe de plage bleue - comme tes yeux - fendue sur le côté. Tu prends soin de ne rien oublier (serviettes, crème solaire, etc) avant de filer. Cependant, tu ne te rends pas directement à la plage ; tu vas d'abord en ville afin d'aller acheter des boissons fraîches ainsi que de quoi manger. Cela fait, tu te rends enfin sur la plage. Il te faut quelques minutes avant de repérer ton petit-ami. Tu le reconnaît sans mal... À sa carrure, ses cheveux et surtout, le bloc de feuilles à dessins qu'il a emmené avec lui. Petit sourire. Tu te glisses derrière lui, te baisses, passant tes bras autour de ses épaules. 《 Coucou vous ! 》 Un baiser sur sa joue, que tu appuies bien, avant de le lâcher et de te redresser. 《 Journée plage ? 》 Tu déposes ta grande serviette à côté de lui et prends place sur cette dernière. 《 J'ai été nous chercher de quoi boire et manger pendant la journée. 》 Tes yeux tombent sur son dessin. Fin sourire sur les lèvres. 《 Ça fait longtemps que tu es levé ? Désolée j'ai beaucoup trop dormi. J'espère que tu as passé une bonne nuit ?!》
Épuisement. Tu es fatigué. Tu t’endors après avoir lutté contre tes envies pour ta fleur favorite. Après tout, tu es un homme ! Sommeil léger, mais réparateur. Tu as été proche de la demoiselle tout au long de la nuit, la tenant dans tes bras chaud et réconfortant. Les minutes passent et le soleil n’a pas encore pointé le bout de son nez. Tes yeux s’ouvrent. Corps immobile. Tu ne veux pas réveiller ta petite amie. Pensif, tu la regardes dormir. Hier, c’était une journée, fort en émotion. Tu peux être fier de toi. Tu as réussi à lui avouer tes sentiments. Tu lui as même avoué qu’elle était ta famille. Un mot ayant énormément de valeur à tes yeux. C’est facile à le concevoir quand tu es seul. Tu n'apprécies pas ta mère et ne parlons pas de ton paternel. Il a complétement disparu à tes yeux. Mensonge. Il arrive encore à hanter ton esprit. Tu caresses avec une grande délicatesse la chevelure ébène d’Hime. Tu la contemples quelques minutes avant de réussir à te défaire de son emprise. Cet exploit n’a pas été évident, car tu ne voulais pas la réveiller. Tu remontes la fine couverture sur son corps tiède. Attentionné. Baiser à son front, tu décides d’aller dans la salle de bain pour te rafraîchir, ainsi que te changer. Tu enfiles un maillot de bain, un short en jean, ainsi qu’un haut noir pour couvrir ton corps d’athlète. Tu attrapes une serviette de plage ainsi que tes lunettes de soleil. Il est encore tôt. Tu as une idée derrière la tête.
Tu sors de la salle de bain et te diriges vers le bureau. Tu commences à écrire un petit mot mignon que tu déposeras à côté de son téléphone portable.
« Hello ma belle au bois dormant ! Je suis parti à la plage. J’espère t’y retrouver bientôt. Baiser. Ton cher et tendre Tsuki »
Un mot légèrement formel, bien qu’un brin taquin. Tu aimes bien signer de ton nom quand il s’agit de ta bien aimée. C’est étrange. Un petit peu, bien qu’en réalité, cela te ressemble. Tu sais faire preuve de romantisme. Un dernier regard vers la demoiselle dans ton lit, enfin, celui de l’auberge qui vous accueille pour le week-end. Puis, tu attrapes ton carnet de dessin ainsi que quelques crayons. Tu as l’intention de dessiner. Tu veux profiter du paysage pour laisser ton talent artistique prendre le dessus… Tu files. Non, tu ne files pas à l’Anglaise. Impossible. Tu espères bien la voir à tes côtés plus tard dans la matinée. Tu te diriges vers la plage avec ton matériel à dessin sous le bras. Après quelques minutes, tu t’installes sur le sable froid. Il est encore tôt. Le soleil commence à peine à se lever. Tu as été particulièrement matinal. Yeux clos, tu profites du vent venant balayer tes cheveux ébène. L’odeur marine est tellement agréable.
Après un petit instant, tu te décides à ouvrir ton carnet afin de te mettre au dessin. L’une de tes mains attrape un crayon noir, mais rien ne suit. Tu n’arrives pas à dessiner. Quoi faire ? Tu n’en sais rien. Pourtant, la vue est splendide. Malheureusement, tu n’as pas pris le nécessaire pour réaliser une œuvre colorée. Dommage. Légère colère. Tu t’en veux afin qu’un petit cri ne vienne attirer ton attention. Un enfant ? Tes yeux le regard. Il s’amuse dans l’eau. Il n’est pas seul. Il est accompagné par sa mère. Il semble tellement joyeux. Pensif. Nostalgique. Tu repenses à ton enfance. Une enfance agréable, celle représentant un foyer aimant et complice. Une image qui a vite disparu pour laissé place à quelque chose de plus ténébreux…
Soudainement, tu trouves l’inspiration. Ta main commence naturellement à bouger pour donner des coups de crayon souple et définitif sur le papier se trouvant sur ton support. Tu laisses parler le tableau se trouvant devant tes yeux. Tu arrives à retranscrire la joie de l’acteur principal. Il s’agit de l’enfant. Il est assis dans le sable. Il s’amuse avec l’eau, mais également avec le sable. Il essaye de construire un château. Une activité plutôt marrante. Concentration. Tu ne détournes pas tes yeux de cette magnifique scène. Vraiment ? Tu trouves cette image belle ? Intéressante ? Incroyable. Toi qui as toujours évité les enfants, tu aimerais en avoir ?! Attention, c’est un sujet sensible. En tout cas, tu sembles particulièrement inspirer. Tu es perdu dans ton dessin quand une personne s’approche de toi, ses mains venant se poser sur tes épaules. Tu redresses la tête alors qu’un baiser arrive sur tes jours. Naturellement, tu souris. Heureux. « Bonjour Mademoiselle ! » Un petit rire s’échappe d’entre tes lèvres. Tu hoches la tête pour confirmer que vous passerez la journée à la plage. Il y a quelques semaines, tu aurais été gêné d’avoir été surpris à dessiner, mais maintenant, ce n’est plus un problème qu’Hime te voit avec un crayon en main. C’est votre petit secret. Elle est venue avec un encas pour ce midi. « Tu es parfaite ! » Compliment. Elle prend place à tes côtés. Tu poses ton crayon sur le côté ainsi que ton dessin. Il est à l’abri sur ton carnet. Tu comptes bien t’arrêter maintenant qu’elle est à tes côtés.
Pensif, tu réfléchis à son interrogation. « Un petit peu, mais j’ai pu profiter du lever du soleil. Tu as eu raison de te reposer, la journée d’hier à était assez mouvementé et fatigante avec les cours et le trajet pour venir ici ! » Une excellente nuit, outre le début qui a été une véritable torture. Tu souris. Petit coquin, tu aurais bien voulu profiter d’un câlin plus intime avec ta fleur favorite. « Une nuit reposante. J’en avais bien besoin. Et la tienne ? » Honnêteté. Tes dernières nuits étaient chaotiques. Tu dois avouer qu’elle t’a terriblement manqué, sans oublier que tu étais angoissé à l’idée de la perdre. L’une de tes mains se pose sur la sienne. Contact. Tu la regardes de tes beaux yeux bleus. « J’ai pris une photo pour toi ! Tu vas adorer la vue… » Tu sors ton téléphone pour lui montrer une belle photo du paysage alors que le soleil était en train de se lever. Tu aurais aimé partager un tel moment avec cette dernière. Ce soir, vous profiterez du coucher de soleil ensemble. Tu le veux…
Tu regardes en souriant la demoiselle à tes côtés. « Je pourrais l’envoyer à ta mère, elle sera contente de voir le paysage… Merde ta mère, j’ai complètement oublié de lui répondre hier ! » Putain ! Tu as complétement oublié de répondre à ta belle-mère. Tu es le pire. Il faut dire qu’elle t’avait troublé avec un message assez gênant. Elle avait évoqué le fait d’être grand-mère bientôt. Elle a même réussi à te faire rougir. Incroyable. Est-ce que les paroles de la mère d’Hime t’aurait influencé ? Après tout, tu étais en train de dessiner un enfant s’amusant sur la plage. « Dis-moi Hime, tu aimerais fonder une famille plus tard ? » Question instinctive. Tu n’y as même pas réfléchi au préalable. Aoi, tu as perdu la tête ? Trop tôt. Tu détournes le regard sur ton dessin. L’une de tes mains vient cacher légèrement ton visage pour ne pas qu’elle aperçoive ta gêne. Une nouvelle facette de toi beaucoup plus charmante. Tu te caches même derrière ton dessin. Émotion. Sentiment étrange. Putain, tu as vraiment merdé. Fragilité. Sensibilité. Où se trouve le dominant habituelle ? « Tu…tu veux aller te baigner ? » Belle parade. Tu veux éviter le sujet alors que c’est toi qui a lancé la conversation. Cerveau en surchauffe. Bizarrement, tu as chaud. Il serait temps d’aller te rafraîchir. Tu commences à ranger tes affaires afin de protéger tes dessins du sable, de l’eau salé, du monde extérieur….